tag:blogger.com,1999:blog-22071598007336434412024-02-19T22:09:57.949-08:00ALPHACINAlphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.comBlogger233125tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-3331206658310803022014-02-08T04:10:00.002-08:002014-02-08T04:10:49.954-08:00Don Juan DeMarco par Albé<strong>Don Juan DeMarco</strong>, réalisé par <strong>Jeremy Leven</strong> en 1995 avec <strong>Marlon Brando</strong> dans l’un de ses derniers films, <strong>Johnny Depp et Faye Dunaway</strong>. Et oui, encore une adaptation du célèbre Don Juan. Je ne prétends pas que ce soit la meilleure mais elle n’est pas inintéressante, loin de là. C’est pourquoi je souhaite vous en parler. Et non, cet article n’est même pas un troll.<br /><br />L’argument suffira pour certains (surtout certaines) mais sachez qu’on y voit les pectoraux du beau Johnny de long en large. Vous voilà déjà conquises. De plus, si vous avez la fleur bleue et la fibre nostalgique, vous apprécierez nécessairement la chanson associée au film et interprétée par le Roi du romantisme : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=hq2KgzKETBw" target="_blank"><strong>Bryan Adams – Have you ever really loved a woman ?</strong></a>. Ceux qui n’éprouvent rien de particulier à la vue du beau Johnny ou à l'audition de Bryan Adams pourront néanmoins saluer la prestation de <strong>Don Vito Corleone</strong>.<br /><br /><img border="0" src="http://i.imgur.com/kwFc5pl.jpg" /><br /><em>Cette affiche cède à la facilité et n’est absolument pas digne du film.</em><br /><br />Bien entendu, le bellâtre au sex appeal inégalable incarne notre Don Juan DeMarco (sans espace, ils l’ont probablement oublié ?). De son côté, Marlon Brando hérite lui du rôle du psychiatre en toute fin de carrière dont la réputation n’est plus à faire. Faye Dunaway joue quant à elle le rôle de la femme du psychiatre et accessoirement, le rôle de la psy du psychiatre. Voir la définition du transfert en psychanalyse pour de plus amples renseignements. L’originalité du film est bien là. Don Juan est approché d’un point de vue hautement psychologique. Le film ne contient pratiquement que des séances chez le psy à partir desquelles le patient nous raconte en images et sur fond de voix off à l’accent mexicain sa vision de son histoire. C’est à la suite d’une tentative de suicide que Don Juan DeMarco se fait interner pour dix jours. Durant cette minuscule période, le psychiatre en charge devra déterminer si son patient représente ou non un danger pour lui-même ou pour les autres. De là, tout un questionnement s’ensuivra pour résoudre l’énigme. Le démêlage de nœuds s’annonce compliqué mais passionnant.<br /><br />Est-il vraiment fou ? Le reste du personnel soignant le résume à un schizophrène délirant qu’il faut calmer avec une bonne dose de neuroleptiques, ce qui n’est pas le cas du psychiatre. Hors de question pour lui de simplifier les choses. Mais est-ce que cet intérêt pour son patient n’est pas un peu trop démesuré ? Est-il en train de se laisser séduire par son patient ? Qu’est-ce qui est réel et qu’est-ce qui tient du fantasme ? Peut-on seulement les distinguer ? Et pourquoi s’acharne-t-il à porter un masque ? Quels sont les masques que je porte moi-même consciemment ou non ?...<br /><br /><img border="0" src="http://i.imgur.com/jBfhPBU.jpg" /><br /><em>Le masque, une symbolique riche de sens</em><br /><br />Le thème de Don Juan, de la folie, de la séduction, du masque,… étant trop vaste pour être résumé ici (et ne devant d’ailleurs pas être résumé), je laisserai volontairement cet article sans fin. Néanmoins, j’ajouterai que ce film m’a fait penser sérieusement à <strong>Big Fish</strong> du début à la fin. L’histoire racontée par le personnage principal est incroyable mais séduisante. Et en fin de compte, peu importe si certains aspects de l’histoire semblent forts déformés par rapport à la réalité. Après tout, un souvenir n’est qu’une création mentale qui se base sur les faits mais qui ne relate jamais parfaitement les faits. Au final, l’histoire est bien souvent plus digeste et plaisante quand celle-ci est absorbée par la machine à fantasme.<br /><br /><strong><em>In fine</em></strong>, <strong>Don Juan DeMarco est un film qui a de quoi séduire. A bon entendeur.</strong>Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-23715459463226778522014-02-08T04:07:00.001-08:002014-02-08T04:07:04.588-08:00The Hunger (1983) de Tony Scott par Jim<em>The Hunger</em> – ou <em>Les Prédateurs</em> est la première réalisation (en termes de long métrage) de <strong>Tony Scott</strong>, le frère du célèbre Ridley, en 1983. C’est également l’adaptation du roman éponyme de Whitley Strieber. Tony Scott s’était déjà fait connaître par des réalisations de publicités, tandis que son frère, lui, avait déjà sorti deux films aujourd’hui cultes, Alien, en 1979, et Blade Runner, en 1982. Et cette influence fraternelle se fera notamment ressentir dans <em>The Hunger</em>, à travers une réalisation unique. <em>The Hunger</em>, boudé injustement à sa sortie, constitue un film au genre hybride, entre film d’horreur, film romantique et influence érotique, sur une thématique d’addiction amoureuse teintée d’une phobie du vieillissement. Enfin, le film renouvelle le film de vampires, présentant des créatures différentes de celles présentées dans les adaptations de Bram Stoker et dans les films « habituels » du genre.<br /><br /><img border="0" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/affiche-les-predateurs2_zps403c04cf.jpg" /><br /><br />Le thème des vampires, créatures de la nuit, forcées de se nourrir de sang humain et de séduire, envers et contre tout, se trouve transposé dans un New-York moderne – enfin, du moins dans les années quatre-vingt. Jeunes et beaux, John Blaylock (David Bowie) et Miriam (Catherine Deneuve) sont un couple d’immortels, fusionnels et remplis de classe, non-soumis aux lois du vieillissement. Pourtant, sous ces débuts quasi-idylliques – toujours teintés d’un mysticisme envoûtant – les évènements prennent une dimension funeste : John se met à vieillir à une vitesse effrénée, ce qui le pousse à aller voir une scientifique, Sarah Roberts (Susan Surandon), travaillant sur la question du vieillissement accéléré. Prenant John pour un fou lorsqu’il vient la voir pour lui dire qu’il a pris vingt ans en quelques heures, Sarah refuse de lui parler, jusqu’à ce qu’elle le revoit plus tard dans la même journée, et qu’elle se rende compte qu’il ressemble alors à un vieillard de presque une centaine d’années.<br /><br />Voici un film d’une extrême <strong>sensualité</strong> – et pas juste à cause d’une scène sexuelle entre Deneuve et Sarandon – qui renvoie parfaitement l’image de vampires libidineux qui ne laissent personne de marbre ; ils sont de dangereux prédateurs. La réalisation est dès lors représentative de cette volupté, les choix de plans permettent de créer une synesthésie sans limite, l’esthétique générale de l’image promettant une lascivité à fleur de peau. Un corps qui ondule, des lèvres qui remuent pour chanter, une artère qui bat à la chamade, le désir fulgurant, tout se transmet par les images – et le son- avec une facilité déconcertante. Les gros plans – fétichistes notamment – constituent le moyen privilégié d’immiscer le spectateur dans la réalité des créatures surnaturelles plus diurnes que nocturnes, dans ce film du moins. De façon générale, la mise en scène se révèle être un beau tour de force de la part de Tony Scott, bon maître du rythme – tout au long de sa carrière tristement finie en 2012. Dans ce premier film, pourtant, le rythme se veut langoureux, prudent. Après des siècles d’existence, il est délicat d’apprécier l’écoulement du temps de la même façon qu’un mortel. Et en même temps, le titre original, The Hunger, littéralement « la faim » , symbolise cet appétit que les vampires ressentent pour le sang des humains, mais aussi, en seconde interprétation, dans ce sentiment progressivement paroxystique de désir que nous nourrissons pour une personne qui nous attire irrémissiblement.<br /><br />Mais le thème viscéral du film, c’est la <strong>dépendance amoureuse</strong>, l’addiction charnelle, la déraison causée par l’attirance physique et émotionnelle, un thème qui épouse parfaitement celui des vampires, perdus dans une époque qu’ils ont appris à connaître, sur laquelle ils ont une totale maîtrise sans être soupçonnés, obtenant toujours ce qu’ils convoitent. D’ailleurs, soulignons la première scène du film, baignée dans une musique moderne, dans des décors nocturnes artificiels, où des personnages secondaires, inconscients, dansent et s’enivrent, sans se rendre compte qu’ils évoluent aux côtés de Miriam et John, assoiffés et qu’ils vont succomber au couple fatal. "Dès cette scène le ton est donné : le couple charme avec aisance puis tue, ne nouant aucun lien avec le présent, vivant juste dans leur monde à part, seuls, sans le moindre sentiment pour leurs victimes. Et pourtant, jamais une once d’agressivité ou de bestialité n’apparaît sur les visages des deux personnages : ils sont raffinés, liés par l’amour, par l’immortalité. Ce contraste entre leur civilité et leur nature profonde empreinte de violence est déroutant. Le comble de la grâce revient encore une fois au personnage de Miriam, résolument le plus puissant des deux, enjôleur. Une personne à laquelle il est impossible de résister, ce que Sarah apprend à ses dépens : quand Miriam veut quelque chose, elle l’obtient toujours.<br /><br /><img border="0" src="http://substancesgalvanisantes.files.wordpress.com/2011/07/the-hunger-deneuve-bowie-douche.png" /><br /><br />La <strong>peur du vieillissement</strong> prend toute son ampleur dans le film, surtout à travers le personnage de Miriam, d’une splendeur éternelle, sans le moindre signe de dégradation du temps malgré son (très) grand âge. Ce qui n’est pas le cas de John, voué à se voir pourrir dans un mouvement ascendant fulgurant ; la jeunesse s’effiloche avant qu’il puisse avoir le temps de s’en rendre compte, en une poignée d’heures, les années se sont marquées sur la peau autrefois immaculée. Une altération que Miriam ne peut supporter, elle-même étant le symbole de jeunesse infinie, de la beauté impérissable. Pour subsister – et donc rester infiniment jeune – il faut se nourrir de sang, en ôtant des vies pour conserver son éclat: cette logique cruelle permet de continuer à exister, tels des parasites usant les humains jusqu’à plus soif. Ce qui n’est pas sans rappeler la légende entourant la comtesse Báthory. Parce que si Miriam clame à John qu’entre eux c’est « forever », la logique derrière pourrait être, en tout cas, jusqu’à ce qu’elle s’éprenne de quelqu’un d’autre, et forcément, tant que John n’est pas atteint par le poids de ses années terrestres.<br /><br />Enfin, <em>The Hunger</em> présente une vision novatrice du <strong>vampire</strong> : déjà, rien que par le fait que jamais le mot « vampire » n’est évoqué, qu’on ne parle pas de chasseurs de vampires et qu’il n’y a pas une multitude de croix et d’ail. Aussi, John et Miriam ne sont pas exclusivement nocturnes, ils peuvent sortir le jour sans se transformer en tas de poussière. Notons aussi qu’ils se fondent parfaitement dans la société, ne sont pas figés dans leur époque d’origine, s’habillent assez classiquement, paraissent définitivement « normaux », donnent même une leçon de musique à une jeune voisine une fois par semaine. Ainsi, enfouis dans cette normalité, au lieu de dormir dans des cercueils, ils dorment dans un lit et n’ont pas d’énormes canines proéminentes – rétractables ou non. Personnages en marge de la société parce qu’ils vivent enfermés dans leur solitude immortelle, et, en en parfaite adéquation avec la communauté parce qu’ils passent inaperçus, les Blaylock sont des vampires d’un genre tout à fait différent que celui auquel le public a été habitué, ce qui n’est sûrement pas pour déplaire. Ils rejoignent cependant l’image traditionnelle des vampires parce qu’ils fonctionnent sur la logique d’Eros et Thanatos, fondant leur existence sur le désir, le sexe et la mort.<br /><br /><img border="0" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/the-hunger_784x0_zps3dcde8a6.jpg" /><br /><br />Dans une atmosphère sensuelle et décadente, Tony Scott filme avec volupté les magnétiques Deneuve et Bowie, deux créatures surnaturelles et désirables, pour le pire des mortels qui les entourent, sur une toile de fond d’amour obsessionnel et de peur maladive du vieillissement.<br /><br />• <a href="http://youtu.be/L852uDRskQg" target="_blank"><strong>La séquence d'ouverture</strong></a>Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-17413774144116694642014-02-08T04:03:00.003-08:002014-02-08T04:03:59.667-08:00Hellraiser, Le Pacte (1987) par StitchHello CIN!<br /><br />Dans la seconde moitié des 80’s, le monde du cinéma d’horreur est surtout représenté par des personnages tels que <em>Jason</em> de la série des <em>Vendredi 13</em>, <em>Freddy Krueger</em> des <em>griffes de la nuit</em> et autre <em>Michael Myers</em> de la série <em>Halloween</em>. En 1987, un écrivain, <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=305&u=15620262" target="_blank"><strong>Clive Barker</strong></a>, décide de porter sur grand écran un de ses romans, <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=309&u=15620262" target="_blank"><em>The Hellbound Heart</em></a>. Cette adaptation aura pour nom <strong>Hellraise, Le Pacte</strong>.<br /><br /><img border="0" src="http://i57.servimg.com/u/f57/15/62/02/62/affich10.jpg" /><br /><br />Avant Hellraiser, <strong>Clive Barker</strong> a déjà vu deux de ces romans adaptés en long métrage. Mais, l’écrivain n’était pas aux commandes de ces adaptations et le résultat en fut si désastreux qu’il refusa même d’y être assimilé. Ces deux films sont <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=315&u=15620262" target="_blank"><em>Transmutations</em></a> (1985) et <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=314&u=15620262" target="_blank"><em>RawHeadRex</em></a> (1986). Après cette déception, Clive Barker décida de faire lui-même l’adaptation de <em>The Hellbound Heart</em>. Ainsi, il réalisa <strong>Hellraiser, Le Pacte</strong> et le film sort sur les écrans en 1987, en pleine période de gloire de slasher movie. C’était un pari risqué de sortir un film d’horreur lors de cette période où régnaient en maître Jason, Freddy et Myers. Mais le film est en parfaite rupture avec ce qui se faisait à l’époque. Ce film traitant de thèmes totalement différents que celui de trucider des jeunes vivant dans le pécher, il trouve très rapidement un large public et devient un chef d’œuvre du genre.<br /><br />► <strong>Synopsis</strong> <br /><br />Un homme, <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=308&u=15620262" target="_blank"><strong>Frank Cotton</strong></a> (Sean Chapman), achète un mystérieux <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=306&u=15620262" target="_blank"><strong>cube</strong></a> sur le marché noir marocain. Lorsqu'il réussit à l'ouvrir, il est visité par les <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=304&u=15620262" target="_blank"><strong>Cénobites</strong></a>, des démons venus de l'enfer. Ces derniers lui infligent les pires supplices avant de le tuer. Peu de temps après, son frère <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=310&u=15620262" target="_blank"><strong>Larry</strong></a> (Andrew Robinson), son épouse <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=311&u=15620262" target="_blank"><strong>Julia</strong></a> (Clare Higgins) et <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=312&u=15620262" target="_blank"><strong>Kristy</strong></a> (Ashley Laurence), la fille de Larry, emménagent dans la maison où Frank est mort. <br />Une goutte de sang tombée sur le plancher ramène Frank sous forme de zombie. Frank réussit à convaincre l'épouse de son frère, qui est aussi sa maîtresse, de lui amener des victimes car il a besoin de leur sang pour redevenir humain. Bien sûr, les Cénobites ne sont pas très heureux de savoir que Frank leur a échappé…<br /><br /><img border="0" src="http://i57.servimg.com/u/f57/15/62/02/62/bandea11.jpg" /><br /><br />Le trailer c’est <a href="http://www.youtube.com/watch?v=urdwax6JrGc&feature=player_detailpage" target="_blank"><strong>ICI</strong></a>.<br /><br />► <strong>Les personnages</strong><br /><br />Dans l’adaptation de son roman, Clive Barker, peut faire comme il a envie que ce soit à l’écran. Il n’a pas de limites et son film est ce qu’il avait en tête dés le départ. La réalisation est efficace car Barker suit la trame principale de l’histoire sans s’en écarter. Pas d’intrigue complexe avec des rebondissements dans tous les sens qui, souvent, déroutent le spectateur et lui fait perdre le fil de l’intrigue. Barker n’en fait donc pas trop dans son film et se concentre sur ses principaux protagonistes en commençant par Julia et sa belle-fille Kristy. L’intrigue est donc simple et se résume d’une part par l’amour d’une femme, Julia, pour son amant et qui fait tout pour que celui-ci revienne à la vie jusqu’à aller au meurtre. Et, d’autre part, on a la belle-fille, Kristy, qui va tout faire pour protéger son père de cette femme néfaste quitte à conclure un pacte avec les démons.<br /><br /><br /><img border="0" src="http://i57.servimg.com/u/f57/15/62/02/62/bandea10.jpg" /><br /><br />Mais très vite, les personnages principaux ne sont plus ceux que l’on croit puisque les Cénobites deviennent rapidement des protagonistes de premier plan et notamment leur leader <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=313&u=15620262" target="_blank"><strong>Pinhead</strong></a> (interprété par Doug Bradley qui voit en ce personnage LE rôle de sa vie), le démon au visage bardé de clous. Ce dernier subira même une « starification » de la part des spectateurs à l’instar d’un Jason ou d’un Freddy.<br /><br />Un autre des personnages principaux n’en est pas un en fait puisqu’il s’agit d’un objet, le <strong>cube</strong>. Sorte de Rubik’s cube, cette boîte est en fait un portail qui s’ouvre vers une dimension parallèle. Dans cet enfer gardé par les Cénobites, sont recueillies toutes les douleurs physiques relevant du sadomasochisme. Le cube permet une quête plus ou moins volontaire du plaisir ultime de la souffrance à qui saura manipuler la boîte. Et, qui dit portail dit entrée ET sortie. Ainsi, la personne qui manipule la boîte peut entrer dans cette dimension parallèle de plaisir sadomasochiste et être à l’entière merci des Cénobites qui savent infligés les pires souffrances mais les Cénobites peuvent aussi emprunter ce portail pour venir dans notre monde s’ils y sont invités.<br /><br />► <strong>L’univers des Cénobites</strong><br /><br />Les Cénobites sont des démons écorchés vifs gardiens d’un monde parallèle où tout n’est que souffrance et brutalité transformées en jouissance.<br />Les plaisirs de la chair prennent une part importante dans ce film. C’est à cause de sa relation adultère que Julia a pu faire revenir Frank à la vie. Et, c’est aussi grâce au sexe que Julia attire des hommes chez elle pour « nourrir » son amant.<br />Les nombreuses chaînes et crochets qui parsèment l’autre-monde ou qui sortent de la boîte ne sont pas sans rappeler les pratiques sadomasochistes.<br />Les Cénobites, mené par Pinhead, sont perçus comme étant les prêtres d’une religion obscure dont les préceptes sont les notions de sacrifice, de soumission et de dévotion pour atteindre le plaisir suprême.<br />Les Cénobites sont pour beaucoup dans la réussite du film et leurs apparitions sont attendues avec plaisir. Grâce à eux, on entrevoit un monde infernal bien différent des images classiques représentant l’Enfer. Ce monde parallèle sera exploré plus en détail dans le deuxième opus, <em>Les Ecorchés, Hellraiser II</em> la suite directe et indissociable de ce film.<br /><br />Clive Barker a réussit à créer une atmosphère d’angoisse en ponctuant son film de quelques effets gore bien dosés. Le film joue aussi sur des registres volontairement dérangeant tels que le sadomasochisme, la nécrophilie et même l’inceste. Ce film aborde la puissance des rêves et des désirs et surtout de leurs conséquences désastreuses, le tout dans une ambiance glauque inoubliable.<br /><br /><br /><img border="0" src="http://i1194.photobucket.com/albums/aa368/brujo55/5ab4cf84.gif" /><br /><br /><br />► <strong>La franchise Hellraiser</strong><br /><br />A ce film, il y aura 8 suites qui iront crescendo dans le médiocre. Le seul qui est à qualité égale sera <a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=j5imt_VH5qU" target="_blank"><strong>Les Ecorchés, Hellraiser II</strong></a> (1988). Viendront ensuite <em>Hellraiser 3, L’enfer sur terre</em> en 1992, <em>Hellraiser 4, Bloodline</em> en 1996, <em>Hellraiser 5, Inferno</em> en 2000, <em>Hellraiser 6, Hellseeker</em> en 2002, <em>Hellraiser 7, Deader</em> en 2003, <em>Hellraiser 8, Hellworld</em> en 2005 et <em>Hellraiser 9, Révélations</em> en 2011.<br />Les films Hellraiser 5 à 9 sont sortis directement en DVD. La seule chose qui peut être intéressante dans les suites (en dehors du 2), est la montée en importance de Pinhead et un retour sur ses origines humaines et ce qui a fait qu’il soit devenu le leader des Cénobites.<br /><br />► <strong>Pour Conclure</strong><br /><br />Hellraiser, Le Pacte est un film que tout amateur de film d’horreur se doit de voir. L’ambiance y est malsaine et les thèmes abordés peuvent être dérangeants. Il y a juste le bon dosage de scènes gore. Et le personnage de Pinhead…que du bonheur !! Il n’a rien à envier à ses comparses de l’époque. Il s’élève haut-la-main au rang de « monstre » culte du cinéma horrifique même si dans ce film ses apparitions sont très ponctuelles mais, de ce fait, son impact dans les esprits n’en est que renforcé.<br /><br />En bonus, <a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=pWD23_pyOGU" target="_blank"><strong>la scène de la résurrection de Frank</strong></a>.<br /><br /><strong>Avez-vous déjà vu ce film ? Qu’en avez-vous pensé ?<br />Pour ceux qui ne connaissaient pas la saga Hellraiser, j’espère vous avoir donné un petit peu l’envie de vous pencher dessus.</strong>Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-82116122893371826142014-02-08T04:01:00.000-08:002014-02-08T04:01:24.210-08:00Driving Lessons (2006) par Dylan<img height="541" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/driving_lessons_xlg_zps68a630f0.jpg" width="366" /><br />
<br /><br />**Driving Lessons** est une comédie Britannique, écrite et réalisée par **Jeremy Brock**. Il avait réalisé auparavant l’excellent **The Last King of Scotland**. Il s’attaque ici à un sujet bien plus simple et bien moins dramatique : la rencontre d’un jeune homme timide et d’une vieille actrice un peu fofolle.<br /><br />Ben Marshall (**Rupert Grint**) a 17 ans et habite en Angleterre dans une famille extrêmement religieuse : son père est vicaire, et sa mère aide la communauté de leur Eglise. Le jeune homme est enfermé dans les délires de sa famille et surtout de sa mère (**Laura Linney**), personnage détestable et complètement névrosé, qui essaye d’avoir le contrôle sur tout. Tout ça au nom de Dieu. Et elle mène tout le monde à la baguette, y compris le pauvre Ben, qui se laisse faire sans jamais rien dire. Jusqu’au jour ou il trouve un travail (suivant les conseils de sa mère). Le travail consiste à aider une vieille actrice : Evie Walton (**Julie Walters**). Les deux se lient d’amitiés au fur et à mesure du film. Les deux s’amusent à jouer des scènes ensemble et vont faire du camping. Mais lorsqu’il essaye de partir rejoindre sa mère, Evie avale la clé de la voiture. Il se retrouve à devoir rester avec elle à faire du camping, malgré lui. Chose horrible dans sa tête, étant donné que sa mère n’est pas du tout d’accord. C’est la première fois que Ben fait quelque chose comme ça, mais il commence à y prendre goût… Evie et Ben décident ensuite de partir pour Edinbourg, et le voyage continue. Pour la première fois de sa vie, il va connaître un semblant de liberté. Il conduit alors qu’il n’a que 17 ans, il essaye l’alcool, il perd sa virginité avec une jeune femme, mais surtout, il découvre un peu la vie, la vrai. <br /><br /><img src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/driving-lessons-0_zpsd452ec6f.jpg" /><br />*- You’re in the middle of nowhere !<br />- Then i will cling to the edge of somewhere !*<br /><br />**Rupert Grint** est vraiment pas mal dans ce film. Il a enfin laissé tomber les mimitiques insupportables de Ron dans Harry Potter, et est devenu un jeune comédien prometteur. Et il a ce physique un peu étrange, qui rend son personnage touchant au possible. Et c’est tout de même difficile de tenir un second rôle aux côtés de Julie Walters, il s’en sort plutôt bien. Sinon, grand respect aux dialogues du film, c’était très plaisant. C’est surtout un hommage au théâtre et à la poésie, mais dans un contexte comique et moderne. Le but n’est clairement pas de faire un film lyrique ou théâtral, j’ai trouvé ça astucieux. Et on s’offre un petit voyage à travers l’Ecosse au passage.<br /><br /><img src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/img_title-big_zps7156064a.jpg" /><br />*"Don’t feel guilty. Guilt is a wicked ghost."*<br /><br /> J’ai lu pas mal de critiques négatives qui disaient que ce n’était qu’un énième Feel-Good movie Britannique au même titre que Billy Elliot, The Full Monty etc… Mais ceux là aussi, je les aime beaucoup. C’est certes un film simple à très petit budget, qui mets surtout à l’honneur une grande actrice : **Julie Walters**. Le film s’appelle *Driving Lessons* uniquement parce que sa mère lui apprend à conduire au début, mais le reste n’a rien à voir avec ça. C'est juste un film sur l'amitié entre deux personnes. Certes un peu "classique", un peu cliché, un peu attendu. Mais ça reste drôle, malgré tous ces éléments familiers. Le rôle de la femme d'un certain âge qui perds un peu les pédales, la recherche de liberté, etc. Un p'tit chou de film.Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-52442309978602623002014-01-01T18:59:00.001-08:002014-01-01T18:59:17.888-08:00Deep Rising par TS<br />
Salut les loupiots,<br />
<br />
Il y a déjà un petit moment de ça (quand je vivais à Montréal, pour être exact : ceux qui suivent attentivement le fil de ma vie replaceront facilement cette période[1]) je me suis senti le goût de regarder tout un tas de films se passant sous l'océan. J'ai évité "La Petite Sirène", j'ai savouré Abyss et pour le reste je me suis enfilé une flopée de bobines à la qualité variable. L'un de ces films s'appelait... <b>DEEP RISING!</b>!! (Et y a pas d'raison pour gueuler comme ça.) J'ai donc découvert que ce film n'est autre que "Un Cri dans l'Océan", que j'avais vu et apprécié à sa sortie en salle ; et j'ai découvert par la même occasion que l'ado que j'étais avait vraiment des goûts de chiotte.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg72Gcw3MR89BbMsdm-RRpZWAizG-BeWmrRFr1IkhU1dYhG6olpVLdErdr-zJc5jtvPC1sPPvinAl7T7upIh6r1arKsaIS1aD9z1kQOcxTDipnaww5cqh55TYO3qux0ryV_iX9e2mddWRGy/s1600/MV5BMTk5MDM5NzM4OF5BMl5BanBnXkFtZTcwNjE1MDAzMQ@@._V1_SY317_CR4,0,214,317_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg72Gcw3MR89BbMsdm-RRpZWAizG-BeWmrRFr1IkhU1dYhG6olpVLdErdr-zJc5jtvPC1sPPvinAl7T7upIh6r1arKsaIS1aD9z1kQOcxTDipnaww5cqh55TYO3qux0ryV_iX9e2mddWRGy/s1600/MV5BMTk5MDM5NzM4OF5BMl5BanBnXkFtZTcwNjE1MDAzMQ@@._V1_SY317_CR4,0,214,317_.jpg" /></a></div>
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Une affiche qui en jette! Même à l'époque on trouvait de meilleurs graphistes, mais notez qu'on aperçoit déjà Famke Janssen derrière, qui est le seul intérêt du film.<br />
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Avant tout, quelques mots sur les coupab... sur l'équipe du film. J'ignore si la personne qui faisait le café en faisait du bon, mais j'espère que oui : au moins, quelque chose de bon est sorti de ce film. Pour le reste, le réalisateur est Stephen Sommers à qui l'on doit un paquet de bouses qu'on est rarement assez jeunes ou assez bourrés que pour pouvoir apprécier ne serait-ce qu'un peu. Les acteurs quand à eux m'intriguent : certains ont prouvé être capables de jouer correctement dans d'autres films (Wes Studi par exemple, à qui je pardonnerai peut-être un jour Avatar mais jamais Deep Rising ; Famke Janssen à qui je serai éternellement reconnaissant pour la façon dont Xenia Onatopp m'a troublé à l'époque ; Djimon Hounsou...) mais semblent aussi motivés à jouer dans ce film que moi à aller chez le coiffeur.<br />
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<img border="0" src="http://i.imgur.com/Jb05F6b.jpg" style="background-color: lightskyblue; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
<i>Cette scène est drôle parce que ce film, qui pompe un paquet de bons trucs et de bouses d'Hollywood, semble ici copier... une des BD Tintin! </i><br />
<i>"Famke Janssen et le Crabe aux Pinces d'Or", mais ouais! </i><br />
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Le film s'ouvre sur trois lignes de textes qui nous parlent des canyons sous-marins en mer de Chine capables de planquer l'Himalaya (si vous avez un Himalaya à ranger, pensez à la mer de Chine) et des nombreux bateaux qui ont disparu dans cette zone. Ensuite, on voit des épaves partout au fond de l'eau et une caméra tremblotante et des sons moches nous font comprendre qu'on voit tout comme si on était... la BÊTE! L'ambiance effrayante étant plantée (quoi?!?), on enchaine avec une musique héroïque, un bateau rapide qui fend les vagues et le premier plan sur nos héros. Parlons en, de ces chevaliers des temps modernes! Le personnage principal est un vieux beau qui surjoue son rôle de badass à qui on la fait pas. Son acolyte est très... acolyte : voix de gamin qui a pas encore mué (j'avais un coloc comme ça à Montréal : y a des têtes à claque, ben les gens avec ce genre de voix ont des "voix-à-claque" ! ), look d'informaticien mal coiffé et éternel gueule de victime. Il y a aussi une fille avec eux, une jolie asiatique qui se fera buter assez vite puisqu'elle a pas respecté la règle de survie de ce genre de films quand tu es une femme : tape-toi le héros, ou crève. (Au passage, dans la réalité vous êtes pas obligées de toujours vous taper le beau héros, les filles : faire zizi-panpan avec un couillon dans mon genre ne présente aucun risque pour votre santé. Je le dis en passant...)<br />
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Il faut savoir que le personnage principal avait été écrit pour Harrison Ford. Bon, je dis pas qu'il a fait que des merveilles, le coco[2], mais il faut pas pousser ! Même Colin Farell aurait hésité à accepté de jouer dans un tel film ! Ensuite, après les bons ("bons" dans le sens "gentils", hein : sinon, ils jouent excessivement mal), on voit les méchants : un groupe de gros bras aux mines patibulaires [3] qui disent des gros mots, parlent de femmes en termes pas très respectueux et se menacent avec des pistolets et des haches à la moindre engueulade. Hé bé, avec un tel tableau j'ai même pas eu besoin d'une musique dramatique pour comprendre qu'ils allaient poser des soucis à nos trois héros, ceux-là !<br />
Y en a même un qui a pas un mais bien DEUX anneaux dans l'oreille gauche (double anarcho-pirate ! ).<br />
<br />
Mais comme on l'a compris dès qu'on a eu droit aux plans de caméra pourraves entre les épaves, les méchants seront le moindre des soucis de nos héros. ("Nos" héros, "nos" héros... façon de parler hein : ils ne sont pas plus à moi qu'à vous.)<br />
(Bon, entre tous les défauts de ce film je dois signaler un petit couac qu'on ne peut reprocher à personne : à chaque fois que le chef des vilains pointe son museau, j'avais la musique épique de "Last of the Mohicans" qui me venait en tête, parce que c'est le même gars qui jouait le vilain chef des Indiens.)<br />
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<img border="0" src="http://thumbnails102.imagebam.com/25758/1992f8257577021.jpg" style="background-color: lightskyblue; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
<i>Une scène inutile dans un film inutile... </i><br />
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Ensuite, je vous passe les détails du "comment que ça arrive", mais en gros le réalisateur nous fait comprendre que le propriétaire d'un gros bateau de croisière a fait exprès de mettre son bateau en panne pour que les méchants le pillent, et qu'il l'a fait juste au-dessus de la tanière du monstre (l'imbécile[4]). En gros, le bateau fait "pchhhht" et ne fonctionne plus, le monstre arrive et fait "boum" sur la coque et commence à bouffer tout le monde, à commencer par une jolie asiatique dans les toilettes. (Je sais pas il a quoi contre les jolies asiatiques, le réalisateur. Un souci avec une ex venue du levant peut-être ?...) Du coup, quand nos héros et les sales types le prennent d'abordage, tout le monde a disparu, à part une jolie fille (un héros hollywoodien sans sa demoiselle en détresse à sauver c'est comme un burger MacDonald sans ketchup : c'est pas bon de toute façon, mais ça se fait pas, on sait pas pourquoi mais c'est comme ça), le capitaine, le propriétaire du bateau et quelques autres futures victimes qui serviront surtout à gicler sur les murs de temps à autre afin d'occuper le spectateur. La suite est assez rythmée : un plan de caméra mal foutu, un humain qui repeint les murs de son sang, une blague vaseuse du héros; un plan de caméra foireux, un malheureux qui s'éparpille du sol au plafond, une feinte digne de moi prononcée par le héros... (Pour ceux qui voudraient regarder ce film, j'espère que ça vous plait parce que c'est quand même que ça pendant une bonne heure...) Au bout d'un paquet de cadavres, notre héros, son pote qui se prend les baffes et la jolie poulette qu'il ramène sous le bras se retrouvent dans son bateau et décident de tout faire péter avant de fuir sur l'île qui se trouve à deux pas (ha oui, parce qu'ils se rendent compte qu'en fait il y a une île juste à côté de là où tout le bousin se déroule : que le monde est petit quand même!). L'acolyte est bien un peu triste de constater que sa copine est morte, mais sans plus. C'est d'ailleurs le moment le moins crédible du film: quand un gars avec une gueule de con, un humour déplorable et un charisme de caneton parvient par miracle a séduire une jolie asiatique, il met pas 5 minutes à se remettre de son départ, et je sais de quoi je parle[5]. (C'est d'ailleurs sans doute pire si la demoiselle disparait bouffée par un monstre, marin ou autre, mais là je sais pas de quoi je parle.)<br />
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<img border="0" height="276" src="http://i.imgur.com/iZhVHDO.jpg" style="background-color: lightskyblue; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" width="640" /><br />
<i>Je... je dois vraiment commenter la bêtise machiste de cette scène? Non parce qu'il parait que c'est de l'humour...</i><br />
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Comme on a pas payé pour rien, on a droit à une confrontation directe avec la bestiole. En effet, par manque de chance notre héros se fait attraper par le vilain monstre, mais par chance (cette fois) ce dernier décide de ne pas le bouffer tout de suite (comme il a fait avec ses centaines de premières victimes, hein) mais de jouer avec tel un hochet, ce qui permet au courageux marin de lui tirer dans l’œil avec son gros fusil.<br />
Ça faut lui laisser : les armes sont de belle taille dans ce film: il faut dire que pour attaquer un bateau rempli de rupins armés de talons aiguilles et de jetons de poker, les pirates ont amené assez d'armes et de munitions que pour envahir la Corée du Sud. Détail amusant, dès que la demoiselle tente d'utiliser un flingue, elle rate, ou elle fait une connerie (d'ailleurs c'est sensé être drôle: "hu hu, femme pas douée pour utiliser symboles phalliques").<br />
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<img border="0" height="224" src="http://i2.listal.com/image/1162323/600full-deep-rising-screenshot.jpg" style="background-color: lightskyblue; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" width="400" /><br />
<i>Comme quoi j'ai pas uniquement foutu des photos de ce film avec Famke Janssen: je suis pas ce genre de gars.</i><br />
<br />
Bref, ça se termine sur une plage avec le comique (qui a survécu : ça leur arrive parfois), la future poupée sexuelle et l'inévitable héros, tout contents d'avoir vaincu. Et comme le réalisateur y croyait très fort, le dernier plan nous montre des arbres qui tombent rapidement au loin, comme si un énorme bidule était en train d'avancer très vite dans la forêt... (Oui, il a osé, je vous niaise pas ! )<br />
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\o/ Bonus \o/<br />
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<b>Petit jeu rigolo :</b><br />
Dès que vous repérez un "emprunt" fait à un classique du cinéma, vous le faites remarquer à vos compagnons de beuverie et vous descendez un verre de gin. Le but est d'être assez sobre à la fin du film que pour continuer de le trouver mauvais. "Alien", "The Thing", "Tremors", "Leviathan", "Jaws"…<br />
<br />
<b>LA blague du héros :</b><br />
Poulette mignonne : "You have a boat out there ?"<br />
Héros cynique : "Yes..."<br />
Poulette bonnarde : "I you get me out of here..."<br />
Héros sur de lui : "...I can have whatever I want ?"<br />
Poulette surbaisable : Yes, whatever you want !"<br />
Héros overcool : "Can you get me a cold beer ?"<br />
Poulette baisissimable : "Very funny..." (Sur ce point, je suis d'accord avec elle.)<br />
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[1] Heu... get a life, guys ! Non mais vraiment, en plus ça fait flipper d'imaginer que quelqu'un puisse réellement me suivre à la trace de la sorte.<br />
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[2] Je le répète : Indiana Jones est une trilogie, et un épisode 4 n'a jamais vu le jour. JAMAIS ! Tout comme Terminator 3 ou un hypothétique rachat de Star Wars par Disney : c'est juste des racontars que les grandes personnes disent aux enfants pas sages comme moi pour leur faire peur !<br />
<br />
[3] Comme on dit chez nous, "avoir de telles mines, c'est pas de veine". (Oui bon, je sais qu'elle est nulle ma blague, mais au moins elle est OK pour les mineurs...)<br />
<br />
[4] Le propriétaire du bateau, pas le réalisateur. Enfin... les deux, disons.<br />
<br />
[5] Je... ouais, je sais de quoi je parle parce que c'est arrivé à un pote. Voilà tout.<br />
Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-15819148565965278562014-01-01T18:52:00.002-08:002014-01-01T18:52:25.221-08:00La Tour Infernale par Carban<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9lg3Sm60o45J_6kU7VymhlI_Z82uKRicRYACtPQPdhBdeQOyYt112uKiIAi4XtsclRVrnAp2ohs06WWzwRSMvvSWmtGJ7XsFz8dsRicIdjM-EDMX5p1DksnnUbduxhVbu6r5QRm22XEVt/s1600/ms_134520188_la-tour-infernale.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9lg3Sm60o45J_6kU7VymhlI_Z82uKRicRYACtPQPdhBdeQOyYt112uKiIAi4XtsclRVrnAp2ohs06WWzwRSMvvSWmtGJ7XsFz8dsRicIdjM-EDMX5p1DksnnUbduxhVbu6r5QRm22XEVt/s320/ms_134520188_la-tour-infernale.jpg" width="224" /></a></div>
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Si la Tour Infernale est un film catastrophe sortie en 1974, c'est aussi le film de la rencontre au sommet entre deux des plus grands acteurs de cette époque.En effet<b> Paul Newman et Steve McQueen</b> se donnent la réplique dans ce film spectaculaire qui vous passera peut-être l'envie de séjourner dans un gratte-ciel.<br />
<br />
Le film réalisé par <b>John Guillermin et Irwin Allen</b> est en fait une synthèse de deux romans, et s'inspire librement de la construction de grandes tours comme celle du World Trade Center par exemple, afin de montrer ce qui pourrait se passer en cas d'incendie dans une construction de ce genre.<br />
En effet, la Tour Infernale commence lors de l’inauguration de la nouvelle plus grande tour du monde. La première partie du film sert principalement à nous présenter les personnages principaux, dont l'architecte de l'édifice Paul Newman. Pourtant les présentations ne trainent pas trop, et on peut noter plusieurs petits incidents électriques avant le début de la cérémonie.<br />
Celle-ci à peine commencé, une incendie va se déclarer au 81ème étage. Commence alors pour les invités une nuit qu'ils ne seront pas près d'oublier, malgré l'intervention des pompiers et de leur courageux capitaine, Steve McQueen.<br />
<br />
Tout d'abord, le film s'offre le luxe d'avoir un casting pour le moins exceptionnel. Outre Newman et McQueen, on notera la présence de Fred Astaire, Faye Dunaway, William Holden, Susan Blakely, Richard Chamberlain, ou encore O.J. Simpson qui était encore à cette époque, un citoyen respectable.<br />
Si le film possède de nombreux personnages secondaires, on peut dire malgré tout que le scénario est suffisamment bien construit pour nous les présenter et leur donner une importance à l'histoire, sans que l'on s'éloigne de la construction standard du film catastrophe. Des codes que l'on retrouve encore aujourd'hui sont utilisés pour le film, qui marque finalement les débuts moderne du genre, avec son grand frère l'Aventure du Poseidon.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaXy7YiL6JaajYEMSlRKFk1GLG5sV95LTcO_qE38QbDLoSwFjAiSNCUZqKUmyMVEmZysPQIOd84kfxEf5RgWRvfYXLPNq_6UlplhKhhoaZ4iWGmxkz-Bp0iB3FFQ6bgfXd1YQ7lCRPVXgQ/s1600/tour-infernale-1974-06-g.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaXy7YiL6JaajYEMSlRKFk1GLG5sV95LTcO_qE38QbDLoSwFjAiSNCUZqKUmyMVEmZysPQIOd84kfxEf5RgWRvfYXLPNq_6UlplhKhhoaZ4iWGmxkz-Bp0iB3FFQ6bgfXd1YQ7lCRPVXgQ/s320/tour-infernale-1974-06-g.jpg" width="320" /></a></div>
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Bien évidemment, le film sert un propos qui lui est propre, et outre l'incendie d'un gratte-ciel, ce qui est vraiment mis en avant ici est la lutte de tous les instants fournies par les pompiers pour essayer de maitriser l'incendie et sauver des vies humaines. D'ailleurs lors de la scène d'ouverture, un hommage directe et rendu aux combattants du feu. Avec une mise en scène efficace et soignée, et des scènes spectaculaires mais d'un grand réalisme, on n'a aucun mal à imaginer la difficulté et le calvaire que cela doit être de lutter face à ce genre de catastrophes, dont les flammes ne sont pas le seul ennemi. Il est difficile de voir ce film sans imaginer l'enfer qu'a dû être pour ces hommes le World Trade Center, par exemple. En effet, si le film à plus de quarante ans aujourd'hui, il a admirablement bien vieilli, et conserve un effet intemporel, tellement les effets spéciaux et la réalisation sont correctes. Bien loin des films catastrophes plus récents qui préfères montrer des désastres à grandes échelles comme 2012, Le jour d'après ou ce genre de films, La tour infernale, présente la conséquence d'un incendie dans un immeuble, mais aussi dans des espaces particulièrement réduits comme les ascenseurs ou les cages d'escaliers, ce qui est particulièrement efficace pour conférer un maximum de réalisme. D'autant plus que plus l'espace est clos, plus le piège sera susceptible de se refermer sur les gens.<br />
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<img border="0" src="http://img138.imageshack.us/img138/4125/enj4.jpg" style="background-color: #ccfccc; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
<br />
D'une certaine manière, ce film, qui décrit un incendie à grande échelle, s'attaque aussi à la cause principale de ces feux, et de toute catastrophe pouvant survenir dans l'immobilier, mettant en cause la construction même de l’édifice en matière de norme de sécurités ou simplement le côté peu scrupuleux des promoteurs qui, pour faire des économies sont prêts à se limiter aux standards, même quand ceux-ci ne suffisent pas. La responsabilité est clairement donner à l'être humain, et comme le dit le personnage de <b>Steve McQueen</b>, la construction de tours toujours plus hautes est un problème, quand on sait qu'on ne peut lutter efficacement contre le feu, au-delà de sept étages (à l'époque du film en tout cas.)<br />
<br />
Pour en revenir au casting, si les deux acteurs principaux avaient pendant longtemps imaginés tourner un film ensemble, il aura fallut de longues négociations pour y arriver. Cependant le résultat est là, et les deux acteurs, s'impliquant dans leurs rôles, effectueront la plupart de leurs cascades eux-même. Pour la petite anecdote,<b> c'est Steve McQueen qui réclama le rôle</b> du capitaine des pompiers, alors qu'il était pressenti au départ pour celui de l'architecte. D'ailleurs l'acteur exigera de bénéficier du même nombre de lignes de dialogues que son rival (Paul Newman ayant débuté sa carrière avant celui-ci). Autre anecdote plus ironique celle-ci, le tournage du film s'est terminée un 11 septembre.Si le film fait la part belle aux deux acteurs, le scénario nous livre les petites histoires des acteurs secondaires, même si une fois la catastrophe bien lancée, ceux-ci sont mis en retraits, schéma assez classique des films du genre.<br />
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<img border="0" src="http://img856.imageshack.us/img856/4052/rc6p.jpg" style="background-color: #ccfccc; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
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Néanmoins le film prend le temps de se mettre en place et si le début semble un peu long, les 2h45 passent finalement assez vite et l'on prend un réel plaisir face à ce spectacle, dont la tension crescendo reste très présente. A chaque instant on nous rappelle que nous somme face à quelque chose qui peut réellement arriver, et le réalisme de chaque scène ne fait aucune concession. Bien que mettant l'accent sur l'héroïsme des pompiers, le film nous montre également que bien souvent, ce sont les mouvements de paniques et la bêtise des gens qui enveniment et compliquent les situations. De plus il nous est montré à de maintes reprises, que le feu est un ennemi mortel, contre lequel on ne peut quasiment rien faire. Les fumées toxiques, la fragilisation des structures, et les flammes, forment un piège réel, sans compter les surprises que réservent le feu se déclenchant dans un local clos (embrasement généralisé éclair, explosion de fumée etc.) Et c'est sans doute pour son réalisme et sa mise en scène excellent que la Tour Infernale deviendra la référence en matière de film catastrophe, un an à peine après la sortie l'Aventure du Poseidon qui avaient déjà rencontré un grand succès. Après il est évident que ça reste un film, et que le tout est scénarisé, que certaines scènes sembleront un peu extraordinaire, mais le but d'un film, c'est aussi d'en mettre plein les yeux, mais le fond lui, reste solide et bien réel.<br />
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<img border="0" src="http://img571.imageshack.us/img571/5509/wy2b.jpg" style="background-color: #ccfccc; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
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Pour conclure, malgré ses quarante ans, la Tour Infernale à très bien vieilli, et aujourd'hui encore, reste très efficace dans le genre du film catastrophe, même si on sent qu'on est bien dans les seventies. La réalisation est parfaitement menée, le spectaculaire est au rendez-vous, la bande son colle parfaitement aux situations oppressantes de ce piège de flammes, et un casting haut en couleur permettent à ce film de s'imposer comme une œuvre culte de cette époque, et qui fonctionne encore très bien aujourd'hui. On est loin du film catastrophe moderne, mais ce n'est pas déplaisant, au contraire.<br />
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Finalement, s'il y a une chose que l'on peut dire et qui est à retenir, c'est que le feu, ça brûle.<br />
Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-30156630153334581202014-01-01T18:47:00.001-08:002014-01-01T18:48:45.509-08:00Lettre à Stan Wilson par Carban<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPOaVoJ3C8FQNpJ3M0budlDoVBnwYCn0VBCggp6q5O6iN_r1qwnnCR0QZi1srQwT37KU_Dbazkg_aBtbhJeq_3kK6mI9QQG3TUq0CE4vgS78ExsVb9m2zK9OQhrwgouhy35wFOG3BpAALk/s1600/viewimage_story.php_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPOaVoJ3C8FQNpJ3M0budlDoVBnwYCn0VBCggp6q5O6iN_r1qwnnCR0QZi1srQwT37KU_Dbazkg_aBtbhJeq_3kK6mI9QQG3TUq0CE4vgS78ExsVb9m2zK9OQhrwgouhy35wFOG3BpAALk/s1600/viewimage_story.php_.jpg" /></a></div>
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Tu sais, depuis que tu es parti, le 7ème art a perdu l'un de ses créateurs les plus visionnaires. Tu as su traverser trois décennies de cinéma et surprendre avec ton travail colossale.<br />
Tu fais indéniablement parti de ces magiciens qui en arrière plan donnent vie à l'extraordinaire, et si on retient plus facilement le nom d'un réalisateur, il ne fait nul doute que tu fais parti de ceux qui donnent réellement vie aux films les plus surprenants.<br />
Mais grâce à ton travail tu as su t'imposer et être reconnu. Comment aurait-il pu en être autrement ? Comment n'aurais-tu pas pu recevoir les multiples oscars et autres récompenses qui ont couronnés ta carrière ?<br />
<br />
Après tout, tu es le père de tous les personnages emblématiques de ces trente dernières années. Peut-être que d'autres les ont pensés, mais toi tu leurs a donnés vie. Monstres, robots, alien ou créatures du passé, tellement te doivent leur existence, et tant qu'on parlera d'eux, personne ne pourra oublier l'artiste et le technicien de talent que tu étais. Ton nom restera à jamais lié aux effets spéciaux, et au-delà de ça, aux différentes technologies qui s'offraient à toi et dont tu as utilisé le plein potentiel pour insuffler la vie dans le rêve afin d'effrayer ou encore d'émerveiller.<br />
<br />
Tu étais l'un de ces rares spécialistes de talent qui était indispensable au cinéma, qui aujourd'hui à de plus en plus tendance à se reposer sur les CGI, faute à l'avènement du numérique. Malgré les difficultés, tu as maintes fois prouvé qu'avec de l'ingéniosité on pouvait surpasser tous les défis, et je souhaite que tu serviras encore longtemps d'exemple à cette nouvelle génération qui prendra la relève et que tu as inspiré et fait rêver grâce à ton travail.Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-24240863174276417962014-01-01T18:41:00.003-08:002014-01-01T18:41:47.810-08:00The Machinist par Kviitiivz<img border="0" src="http://img15.imageshack.us/img15/3769/u36w.jpg" style="background-color: #ccfccc; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
<br />
<br />
<b>The Machinist</b> est un film réalisé par <b>Brad Anderson</b> en 2005.<br />
Dans les rôles principaux nous retrouvons Christian Bale, Jennifer Jason Leigh, John Sharian.<br />
Bien que réalisé par un américain, le film a été tourné en Espagne, près de Barcelone et financé par ce même pays car les studios hollywoodiens ne voulaient tout simplement pas de ce projet.<br />
<br />
Trevor Reznik (Christian Bale) est ouvrier dans une usine.<br />
En dehors de son travail, il passe la majorité de son temps et de ses nuits chez Stevie, une prostituée qui est pour lui celle qui se rapproche le plus d'une amie mais aussi à la cafétéria de l'aéroport à parler avec la serveuse, Maria. Le problème principal de Trevor est son insomnie, il n'a plus dormi depuis un an. C'est dans cet état que chaque jour il s'affaiblit de plus en plus, s'amaigrit mais aussi à de plus en plus de mal à garder son attention au travail, ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses au vu des machines avec lesquelles il est en contact. L'apparition d'un nouveau collègue pour le plus étrange et de messages codés dans son appartement vont de plus en plus laisser penser Trevor que quelqu'un est après lui.<br />
<br />
<img border="0" src="http://imageshack.us/a/img28/9025/m1bp.png" style="background-color: #ccfccc; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
<br />
<br />
Au niveau du scénario, bien que celui ci est tout de même bien ficelé, il n'est à mon sens pas sans lacunes: d'une part l'insomnie... je vois ma tête après 3 jours sans dormir et là je me dis juste qu'an an faut pas pousser le bouchon tout de même. Mais bon, dans le but de pas te pourrir le film pour un détail on va dire OK. (détail certes important j'avoue, mais se pourrir le film pour ca, très franchement ca aurait très con vu la qualité du reste). Deuxième lacune du film c'est tout simplement sa prévisibilité car si le tout est bien conduit on flaire quand même à partir d'un certain moment l'anguille sous roche.<br />
C'est dommage il faut le reconnaitre mais ca ne m'a pas pour autant gâché le film non plus.<br />
<br />
La réalisation est quant à elle assez bien foutue, notons d'ailleurs la scène de la route 666 avec une bonne utilisation, une fois n'est pas coutume de l'effet stromboscope. La couleur est tout aussi bien utilisée, donnant à bien des scènes une ambiance pesante, froide (l'usine, l'appartement), et d'autre part les scènes d'extérieur aux couleurs beaucoup plus lumineuses, un peu rétro. Cette mise en scène maitrisée pousse le spectateur lui même à ressentir une part de paranoïa grandissante au fur et à mesure de l'avancement ainsi que la fragilité psychologique de Trevor due à son insomnie qui elle aussi ne fait que s'accentuer. L'interprétation des seconds rôles est tout à fait honorable de là part de tout le cast, mais je n'ai cependant pas des masses accroché au personnage de Ivan, le nouveau collègue "super inquiétant", qui m'a paru trop caricatural en fait, bien que je pense que ça soit surement voulu.<br />
<br />
<img border="0" src="http://img802.imageshack.us/img802/1525/882l.jpg" style="background-color: #ccfccc; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
Le fameux Ivan<br />
<br />
La prestation et la performance de Christian Bale dans le rôle de Trevor est juste fabuleuse.<br />
Si on ne peut évidemment pas passer à coté du physique transformé de l'acteur par une trentaine de kilos en moins c'est surtout son visage, ses traits qui impressionnent, qui choquent même.<br />
La faiblesse et la fatigue se lisent sur son visage mais aussi dans ses mouvements (notamment la scène où Trevor fuit en courant les questions d'un policier et semble au bord de l'évanouissement).<br />
Son interprétation de Trevor est sans failles, <b>Bale EST Trevor Reznic</b>, une réelle appropriation du personnage par l'acteur et pas seulement au niveau physique car sur tout point, ca colle. Le personnage de Trevor évolue tout au long du film, de plus en plus faible physiquement mais surtout psychologiquement.<br />
<br />
<img border="0" src="http://img14.imageshack.us/img14/4586/ii40.jpg" style="background-color: #ccfccc; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
<br />
Au final <b>The Machinist</b>, porté par une <b>prestation remarquable de Christian Bale</b> et une ambiance efficace et oppressante à souhait est un film à retenir malgré ses quelques imperfections.<br />
Vraiment à voir...<br />
Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-38857677197806683002014-01-01T18:38:00.000-08:002014-01-01T18:38:44.145-08:00Prédator par Carban<br />
<img border="0" src="http://img823.imageshack.us/img823/1772/1tsd.jpg" style="background-color: #ccfccc; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
<br />
Grand cru de mon année de naissance, <b>Predator</b> est le second film de <b>John McTiernan</b>, maître du film d'action de sa génération avec entre autre Pièges de Cristal. Cet action survival orienté SF donne la vedette à <b>Arnold Schwarzenegger</b> et à <b>Apollo Creed</b>.<br />
<br />
Si l'histoire du film est assez basique en elle-même, l'intérêt se situe davantage dans la mise en scène et surtout dans la présentation d'un nouveau personnage phare dans le domaine de la fiction : le Predator, un extra-terrestre dont le principal plaisir est la collection de trophées acquis lors de traques.<br />
C'est la triste découverte que fera une équipe de commandos américains envoyée dans la jungle sud-américaine pour libérer au départ des otages.Si la mission se passe plutôt bien, malgré quelques surprises, c'est bien lors de son repli que la petite équipe dirigée par Dutch (notre Arnold), va devoir faire face à un prédateur inconnu, qui à la vilaine habitude de tuer, dépecer et accrocher ses victimes la tête en bas. Le chemin de retour ne se fera pas sans heurs bien évidemment.<br />
<br />
On peut clairement le dire, le scénario tient sur un timbre poste et ne risque pas d'émoustiller les capacités intellectuelles des spectateurs les plus exigeants. Le film reste cependant aujourd'hui encore un classique du cinéma de science-fiction. Il faut dire que le boulot fourni par McTiernan pour la mise en scène, mais surtout par Stan Winston pour créer cette créature toute particulière est très bien mené, et ainsi le Predator trouvera sa place dans notre univers de fiction à travers plusieurs films, mais également de jeux-vidéo ou encore de comics.<br />
<br />
<img border="0" src="http://img405.imageshack.us/img405/7097/h14e.jpg" style="background-color: #ccfccc; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
<br />
Pourtant ce n'était pas gagné au départ. En effet, la créature imaginée était totalement différente de celle que l'on connait, et c'est la collaboration des deux hommes qui permettra de créer <b>le monstre emblématique</b> que l'on connait aujourd'hui. Pour en revenir au film lui-même, il ne faut pas se leurrer, on est dans le testostéroné. Entre les poignées de mains épiques et ultra viriles, le tabac à chiquer, ou les blagues bien masculines, il n'y a pas de doutes, ici on est face à des militaires de chez l'Oncle Sam, et vu leur armement, ils sont là pour tout casser.<br />
D'ailleurs les personnages sont assez stéréotypés, et on a le droit à tout, du black, au taciturne, au gringalet à lunette, en passant par le pisteur animiste d'origine amérindienne. Fallait bien un peu de sixième sens dans tout ce tas de muscles.<br />
Et c'est justement parce que le film assume son côté léger au niveau de l’histoire, que l'on peut y prendre un plaisir malgré tout. D'autant plus que les chasseurs vont devenir les chassés, et que notre ami E.T. aux dreadlocks, sait y faire pour leur faire perdre la boule.<br />
<br />
Cela dit, si <b>Predator est devenu un film culte des années 8</b>0, malgré ce scénario qui plonge sans vergogne dans les clichés du genre, ce n'est pas gratuit non plus. Le côté grand spectacle est assuré, mais au-delà de ça, la mise en scène nous plonge dans l'ambiance. On ressent très bien la présence moite et chaude de la jungle, l'effet qu'elle a sur le commando, et surtout, le Predator est une créature qui intrigue. Pour de nombreuses raisons d'ailleurs. Tout d'abord on ne la voit pas.<br />
Pas parce qu'elle se cache constamment mais surtout parce qu'elle est invisible grâce à une technologie inconnue sur Terre. On devine sa présence, on le sent rôder, mais son camouflage ne permet pas de le distinguer, ce qui va brouiller nos amis militaires qui ne savent pas contre quoi ils se battent.<br />
<br />
<img border="0" src="http://img542.imageshack.us/img542/3853/yci2.jpg" style="background-color: #ccfccc; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
<br />
<b>Le Predator attise donc la curiosité.</b> On se demande à quoi ressemble cette créature qui semble dotée d'une technologie supérieure aux humains, au point de tenir en échec un commando surentrainé. Aucune arme moderne ne peut en venir à bout et il faudra en venir à la force brute, bestiale, et à l'intelligence pour espérer triompher de cet inconnu.<br />
<br />
En ce sens les dernières scènes du films sont une réussite et Schwarzy excelle dans son rôle de commando mis en position de faiblesse, tout comme Stalone le faisait dans le premier Rambo. Néanmoins <b>McTiernan</b> toujours dans son rôle de maitre de l'action, ne tente pas de nous angoisser et de nous effrayer comme le huitième passager de Ridley Scott peut le faire dans le Nostromo. Ici on est dans l'action pure et dure, et il ne s'agit pas de nous laisser supposer les choses, de nous surprendre ou de nos donner une crise cardiaque. Quelques scènes gores sont au rendez-vous pour mettre en avant le côté Safari du film, ainsi que les trophées collectés par le Predator, ainsi que sa nature violente et bestiale (on le voit arracher un crâne avec colonne vertébrale d'un coup).<br />
Et c'est bien là, l'un des aspects intéressants du film. En effet celui-ci s'ouvre sur la mission du commando, où une petite troupe entrainée et parfaitement équipée parvient à vaincre des dizaines d'ennemis retranchés dans leur camps avec une violence palpables. Leurs supériorités est écrasantes, ils le savent et ils le montrent.<br />
Pourtant une fois que le Predator se met en chasse, les rôles sont parfaitement inversés. Face aux aptitudes et aux équipements de la créature, les militaires en deviennent inefficaces, comme le montrent plusieurs déploiements de forces inutiles qui ne font que détruire des arbres sans même blesser le Predator. Pour vaincre une telle créature, il faudra régresser à un stade plus primaire.<br />
C'est le constat qui s'impose à nous lors de la dernière scène où le personnage de Dutch parvient à leurrer la créature avec des moyens archaïques (utilisation de la boue), et des armes qui ont quelques millénaires de retard. D'ailleurs on notera que le Predator est un chasseur qui aime les défis et qui sait reconnaitre un adversaire valeureux, puisque celui-ci retirera ses armes les plus avancés pour affronter Dutch dans un combat final épique et violent.<br />
Malgré tout, la créature en tant que prédateur ultime n'accepte pas la défaite, et est prête à tout.<br />
<br />
<img border="0" src="http://img513.imageshack.us/img513/8316/qi6s.jpg" style="background-color: #ccfccc; border: 0px; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;" /><br />
<br />
Ainsi le film avec des choses simples parvient à s'imposer à coup de scènes explosives et de punchline savoureuses (qui ont d'ailleurs parfois plus d'effet dans la VF du film). Le film qui n'a pas loin de trente ans aujourd'hui, n'a pas mal vieilli, et la mise en scène montre clairement qu'en matière de film d'action burné, <b>John McTiernan</b> reste un des artiste du genre. On notera également la musique du grand Alan Silvestri qui a bien su trouver comment mettre en avant cette partie de chasse dans laquelle l'homme est la proie. Le thème principal, rend un bel hommage au Predator et ne manque pas de faire son effet.<br />
<br />
Pour conclure Predator, bien que dans un registre différent d'Alien, et peut-être plus basique également, n'en demeure pas moins un film culte dans la SF d'action des années 80, et sait faire de ses simplicités apparentes une force qui finalement sert le film tout du long et prenant le luxe de poser une petite question métaphysique sur la supériorité technologique apparente et la violence.<br />
Un classique à voir, avec des prestations d'acteur simples mais efficaces et des scènes d'action qui continuent de faire effet même 26 ans après.Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-47693918000031091162013-10-13T03:16:00.000-07:002013-10-13T03:16:04.577-07:00The Bangbang Club (2010) by Dylan<img border="0" height="400" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/The-bang-bang-club-film_zps725de2df.jpeg" width="276" /><br />
<br />
<strong>The Bang Bang Club</strong> est un film Canado-sud-africano-allemand écrit et réalisé par <strong>Steven Silver</strong>.
En plein Apartheid, entre 1990 et 1994, le Gouvernement livre une
guerre au Congrès National Africain et à Nelson Mandela. Le Gouvernement
s’allie au mouvement Inkatha et aux guerriers Zulu. Le film relate <strong>la vie d’une bande de photographes en Afrique du Sud</strong>
pendant cette période. Deux de ces photographes ont reçu un Pulitzer
pour leur photos, et ce sont eux qui sont au centre du film. Mais ils
ont tous réalisés des séries de photographies extraordinaires, reconnues
dans le monde entier. Leur nom: Kevin Carter, Greg Marinovich, Ken
Oosterbroek, et João Silva. C’était la première fois que des photos
aussi violentes étaient publiées. Des photos qui montraient la réalité
des choses et ce qui se passait dans les Townships. Leurs photographies
furent publiés dans les plus grands magazines. Mais elles sont surtout
choqué le monde, et ont soulevé une question importante : <strong>est ce que les photographes/journalistes doivent rester passifs en toute circonstance ?</strong><br />
<br />
<img border="0" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/79291_zpsbe8141b5.jpeg" /><br />
<br />
<strong>The Bang Bang Club</strong> débute avec une interview de Kevin Carter (<strong>Taylor Kitsh</strong>),
un des membres du ‘Club’ (ce n’est qu’un nom que les gens leur ont
donné.) Le film nous raconte donc leur histoire après qu’on lui ait posé
la question : <strong>What makes a photograph great ?</strong> Greg Marinovich (<strong>Ryan Phillippe</strong>)
est un autre photographe du Bang Bang Club, et commence le film avec un
pari risqué : aller chez les Zulu après un conflit pour faire des
photos d’eux. Il y arrive, et assiste à un assassinat public. Déjà, on
comprend que dans certaines situations, il est impossible d’intervenir.
Ici, la Vie devient Mort en seulement quelques secondes. Les gens font
leur propre loi.<br />
<br />
<img border="0" height="266" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/bang-bang-club-003_zpsad8c012f.jpg" width="400" /><br />
<em>‘Why the fuck do you care man, just take the picture’</em><br />
<br />
Le film nous fait découvrir le quotidien des photographes. Les moments
intenses, mais aussi les moments de calme. La camaraderie au sein du
Chaos. Mais c’est surtout un film socialement et historiquement
intéressant. On y montre une violence extrême mais réelle : le film est
tiré d'une histoire vraie. Ces photographes sont les seuls blancs, ils
filment une lutte qui n’est pas la leur. Mais ils la filment au milieu
des mouvements de foule, au milieu du danger, au milieu des armes. La
foule enjambe les corps comme s’ils n’existaient pas. Les photographes,
eux, savent qu’ils seront mieux payés s’ils prennent des photos
marquantes. Ils semblent presque détachés de l’horreur qui se passe
autour d’eux. Mais pour combien de temps? Les balles fusent, et le
danger reste évident : personne n’est à l’abris, même caché derrière un
appareil photo. On voit bien que malgré leur sourires, la peur reste
présente, quelque part en eux.<br />
<br />
<img border="0" height="266" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/photo-Shots-of-War-The-Bang-Bang-Club-2010-2_zpsfff9a371.jpg" width="400" /><br />
<br />
<strong>The Bang Bang Club</strong> reconstitue plusieurs épisodes de
leur vie en se basant sur ce qu’ils ont vraiment vécu. Par exemple, voir
un homme se faire brûler vif… ce genre de choses. La mise en scène
garde une certaine distance, comme si tout se passait dans un
demi-silence, un flou… un vide. Le photographe, Greg, reste à prendre
des photos tout le long. Quoiqu’il advienne…Clic, Clic…Clic. Toujours
continuer à prendre des photos... Et les héros sont de plus en plus
hantés par ce qu’ils doivent voir. Pourtant, c’est leur choix d’être là.
C'est leur passion, voir leur vie.... Alors doivent-ils rester neutre
ou non ? Le film répond dans un sens à cette question, nous montrant
l’horreur de la situation et l’impact psychologique que cela a sur les
héros du film. Le film soulève aussi le problème de la <strong>liberté de la presse</strong>
sous l'Apartheid. Par exemple, lorsqu’on demande à Greg de donner ses
photos à la police pour arrêter quelqu’un. Ces photographes ne veulent
pas choisir de camp : ils veulent rester neutre. <br />
<br />
<img border="0" height="224" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/thebangbangclub_big_zps9019a430.jpg" width="400" /><br />
<br />
‘They’re right you know. All these people that say that it’s our job to just sit there and watch people die’<br />
<br />
Ce film, c'est surtout des <strong>moments bouleversants</strong>, comme
l’origine de la photo de Kevin Carter, prise au Soudan. Cette photo a
choqué le monde et lui a valu un Pulitzer. Mais cela lui a aussi valu
des attaques contre le photographe. Les gens voulaient savoir ce qui
était arrivé à l’enfant, et pourquoi il n’avait rien fait pour l’aider.
Le film parle du débat suivant : est-ce qu’un journaliste doit aider les
gens ou non ? Pour Kevin Carter, les photos sont essentielles et aident
à leur façon. Face aux attaques des médias contre lui, il craque.
Pourtant, pour lui, ce n’est pas qu’un spectacle. Une bonne photo est
une photo qui pose une question.<br />
<br />
En résumé, c'est un film très intéressant sur beaucoup de points. Les
acteurs sont tous très bon, même si c'est agaçant d'entrendre <strong>Ryan Phillippe</strong>
dire "Ya" tout le temps histoire d'avoir l'air Sud-Africain. Mais pour
le reste: très bien foutu. Je ne connaissais pas du tout ces
photographes avant de voir le film, c'était donc une double découverte.
C'est bien filmé, ça se regarde tout seul, et ça en vaut la peine. Et ça
fait un petit cours d'histoire en prime. Hop.<br />
<br />
<br />
•<a href="http://www.youtube.com/watch?v=XcQ58us2WSo" target="_blank"><strong>Trailer</strong></a>Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-76621221690364355162013-10-13T03:14:00.000-07:002013-10-13T03:14:22.877-07:00L'île du Docteur Moreau by Dylan<img border="0" height="400" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/liledudocteurmoreau_zps28525665.jpg" width="294" /><br />
<br />
Hello CIN,<br />
<br />
Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler d’un film que j’adorais lorsque
j’étais petite. Un film qui, à sa façon, parle un peu des physiques
étranges. Même si le film a un peu mal vieilli et qu’il est un peu
simpliste, je ne me lasse pas de le regarder de temps en temps. Le film
est une adaptation d’un roman de Science Fiction, écrit par H.G Wells,
datant de 1896. Il est réalisé par <strong>John Frankenheimer</strong>. J’ai regardé L’île du Docteur Moreau pour la première fois parce qu’à l’époque, j’avais un énorme crush sur <strong>Val Kilmer</strong>. Mais ce film m’a également fait connaître trois acteurs que j’aime énormément depuis : <strong>Fairuza Balk</strong>, <strong>Marlon Brando</strong>, et <strong>David Thewlis</strong>.
Vous l’aurez compris, le point fort de ce film, c’est son Casting. Et
heureusement. La mise en scène n’étant pas extraordinaire, ce sont les
acteurs qui amènent leur propre délire aux personnages. Mais c’est
peut-être juste une impression : je n’ai pas lu le roman d’origine,
alors je ne permettrai pas de comparer les personnages écrits & la
performance des acteurs. Mais je les trouve tous très juste, très
simples. Ce n’est pas surjoué, on a l’impression de visiter calmement le
décors et de vivre l’histoire en même temps que le personnage principal
: Edward Douglas (David Thewlis). <br />
<br />
<br />
<img border="0" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/Moreau_zps0a5eda81.png" /><br />
<br />
Edward, seul survivant d'un crash aérien, est récupéré sur une bouée de sauvetage par un bateau. A son bord, Montgomery (<strong>Val Kimer</strong>).
Après plusieurs jours de voyage, ils arrivent sur une île inconnue pour
Edward, mais connue de Montgomery : celle du Dr. Moreau. Mais quelque
chose n’est pas très net sur cette île. Qui est ce mystérieux Docteur
Moreau? Edward Douglas commence à explorer son nouvel environnement… on
sent la chaleur de l’île, l’angoisse de la nuit lorsque la jungle nous
entoure, on entends avec lui les étranges sons et cris… Puis nous
arrivons avec lui dans une salle médicale : une salle de chirurgie, ou
quelqu’un semble être en opéré de force. Le choc de deux mondes. La
nature et son calme, puis la science et sa souffrance. Des animaux en
cage sont dans la même salle. Il y a quelque chose de très, très étrange
qui se passe ici. Edward fuit la scène après voir compris qu’il s’agit
d’expériences génétiques avec des humains et des animaux : il croise
d’autres habitants de l’île, qui semblent humains avec des visages…
disons, moins humains. <br />
<br />
<img border="0" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/MB_ndr_moreau_zps99eeb605.jpg" /><br />
<br />
L’île du Docteur Moreau a un rythme efficace : on est immédiatement
lancés dans le vif du sujet. Edward veut juste s’échapper de l’île, et
essaye de se faire aider par la fille du Docteur : Aissa (<strong>Fairuza Balk</strong>).<br />
<br />
Ce que j’aime dans ce film, c’est qu’on a l’impression d’entrer dans un
autre monde, un monde fantastique, celui créer par le Docteur Moreau.
C’est un voyage dans un monde qui nous semble familier, mais qui
pourtant, ne l’est pas du tout lorsqu’on regarde les personnages. Le
réel devient irréel. Du coup, on a presque l’impression de regarder un
film d’heroic fantasy, ou un film futuriste… avec des visages qui nous
rappellent un ancien temps. On arrive donc à sentir le malaise du
personnage principal, qui est un Outsider comparé aux autres. Edward
Douglas, c’est un peu l’aventurier qui découvre une tribu indigène. Mais
cette tribu est l’œuvre du Docteur Moreau (Marlon Brando), qui lui, se
prend pour un Dieu. Et Marlon Brando est effectivement l’acteur idéal
pour jouer un Gourou, un Dieu… C’est une figure charismatique puissante.<br />
<br />
Les dialogues du film sont intéressants sur le débat des modifications
génétiques. Est-ce de la folie ou de la recherche ? Est-ce un problème
moral, philosophique, social ? Qu’est ce que l’identité humaine ? Quel
devrait être l’impact de l’homme sur la nature ?<br />
<br />
<img border="0" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/Moreau3_zps5ea4e52d.png" /><br />
<br />
<br />
Pourtant, L’île du Docteur Moreau n’est pas considéré comme étant un
très bon film. Et je peux très bien comprendre pourquoi. Déjà à cause du
bordel qu’il y a eu autour du tournage : les acteurs vivaient tous des
moments difficiles (suicide de la fille de Marlon Brando, divorce de Val
Kilmer, changement de réalisateur etc…). Mais pour moi, les acteurs ne
sont pas le problème, et ils ont fait du bon boulot. Mais ce film aurait
pu être bien meilleur, bien plus profond, bien plus violent… Ca reste
tout de même vraiment cool. Peut-être parce que je l’ai vu quand j’étais
enfant et que j’étais bon public. Ou peut-être parce que le film part
en délire total, et on fini par se sentir comme dans un asile de fou.
Peut-être aussi pour les moments kitshs entre Edward et Aissa. Mais au
delà de ça, je trouve que ça reste un film avec un sujet original. Même
si c’est basé sur un roman. L’esthétique générale est plutôt stylée et
en soit, on ne s’ennuie pas. La fin traîne certes un peu en longueur et
on se croirait un peu trop dans <strong>La Planète des Singes</strong> avec une touche de <strong>Mad Max</strong>.
Mais pour tout le reste, c’est un bon film. J’avoue préférer le début,
c’est ce qui me marque le plus. Pour les scènes d’action et tout le
reste, c’est un peu… surfait. La conclusion du film est pourtant très
belle: "We have to be what we are".<br />
<br />
<strong>Alors pour ceux qui l’ont vu, qu’est ce que vous en pensez ?</strong><br />
<br />
• <a href="http://www.youtube.com/watch?v=5QagEozqPZs" target="_blank"><strong>Trailer</strong></a>Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-22165918211273051512013-10-13T03:12:00.000-07:002013-10-13T03:12:53.427-07:00La divine Divine (1945-1988) by StitchHello CIN !<br />
<br />
Dans le thème de cette SàT qui a trait aux acteurs ayant un physique hors norme, je vais vous narrer l’histoire de <strong>Divine</strong> (né <em>Harris Glenn Milstead</em>),
célèbre drag-queen des années 70 et 80 qui a touché tout d’abord au
cinéma en devenant l’égérie de John Waters, puis à la musique en
interprétant de nombreux titres dance et disco dans les 80’s.<br />
<br />
<br />
<img border="0" height="134" src="http://i70.servimg.com/u/f70/15/62/02/62/divine10.jpg" width="400" /><br />
<br />
<br />
♦ <strong>LA JEUNESSE DE HARRIS GLENN MILSTEAD (1945-1965)</strong> ♦<br />
<br />
Harris Glenn Milstead est né le 09 octobre 1945 à <em>Baltimore, Maryland</em>
de l’union de Harris Bernard et Diana Frances Milstead. Le foyer
Milstead était une famille américaine de classe moyenne supérieure. La
famille est relativement riche et essentiellement conservatrice. Les
Milstead ont su profiter du système et travailler là où il fallait
pendant la seconde guerre mondiale, ce qui a permis à la famille à la
sortie de la guerre d’être dans une position économique plutôt
confortable. Le Père de Glenn n’a pas pu participer à la guerre du fait
d’une maladie neuro-musculaire. <br />
Etant enfant unique et tellement désiré (Il y eu deux fausses couches
avant la naissance de Glenn), l’éducation de Glenn fut plutôt permissive
voire même gatée. Les parents de Glenn cédaient à tout ce que voulait
leur fils y compris la nourriture ce qui entraina chez l’enfant un
problème de surpoids.<br />
<br />
Lorsque Glenn eut 12 ans, la famille déménagea à <em>Lutherville</em>,
une banlieue de Baltimore. Glenn a alors fréquenté le lycée de Towson
d’où il en sortit diplômé en 1963. En raison de son surpoids, Glenn
n’était pas destiné à faire des travaux trop laborieux et il développa
une passion pour la peinture, l’art et les fleurs. Ainsi, à 15 ans il
commença un travail à temps partiel chez un fleuriste local. Pendant ce
temps il suivit aussi un régime qui lui fit perdre de nombreux kilos et
lui redonna confiance en lui.<br />
<br />
A partir de ses <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=285&u=15620262" target="_blank">17 ans</a>,
Glenn se réveilla sexuellement parlant et se rendit compte qu’il était
autant attiré par les hommes que par les femmes. Devant cette
orientation sexuelle, qui était encore à cette époque un sujet plus que
tabou dans la société américaine conservatrice et conventionnelle, ses
parents l’envoyèrent chez un psychiatre.<br />
<br />
En 1963, un fois son diplôme en poche, Glenn s’inscrit dans une école de
coiffure et, une fois ses études terminées, trouva un travail chez un
coiffeur local. Mais Glenn s’ennuya très vite et arrêta tout travail
pour vivre aux crochets de ses parents qui, comme à leur habitude, ne
lui refusèrent rien. Il mena la belle vie et ses parents lui payaient
toute dépense que ce soit en vêtements couteux ou voitures. Ils payèrent
même, quoique à contrecœur, des soirées où Glenn pouvait se travestir
afin de ressembler à son actrice préférée, <em>Elizabeth Taylor</em>.
Ces soirées d’excès eurent raison de son régime et Glenn repris peu à
peu du poids et ne perdit plus jamais ces kilos en trop au contraire.<br />
<br />
♦ <strong>LA NAISSANCE DE DIVINE (1966-1968)</strong> ♦<br />
<br />
Au milieu des années 60 et grâce à ses soirées, Glenn élargit son cercle d’amis dont <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=286&u=15620262" target="_blank"><strong>David Lochary</strong></a> (avec qui il partagera souvent l’affiche) et <em>Carol Wernig</em>. C’est grâce à ce dernier que Glenn fait la connaissance et se lie d’amitié avec un certain <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=294&u=15620262" target="_blank"><strong>John Waters</strong></a>. Cette amitié et cette fidélité sera toujours présente jusqu’à la mort de Glenn.<br />
<br />
<br />
<img border="0" height="141" src="http://i70.servimg.com/u/f70/15/62/02/62/divine12.jpg" width="400" /><br />
<br />
<br />
Le trio composé de Glenn, Lochery et Waters sortent souvent ensemble et
trainent dans des bars de Hippies afin de fumer de la marijuana. En
voyant Glenn travesti, Waters a commencé le premier à lui donner le doux
surnom de <strong>Divine</strong> en déclarant à son sujet qu’il était « <em>la plus belle femme du monde ou presque</em> ».<br />
<br />
Waters avait le doux rêve de faire des films mais surtout de faire les
films les plus trash de l’histoire du cinéma. Il a convaincu ses proches
amis de jouer dans ses films et tout ce petit monde s’est regroupé en
un collectif appelé les <strong>Dreamlanders</strong>. Ce groupe était donc composé, entre autres, de Glenn, David Lochary, <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=288&u=15620262" target="_blank">Mary Vivian Pearce</a> et <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=289&u=15620262" target="_blank">Mink Stole</a>.
Cette joyeuse bande d’amis tournait leurs films les dimanche
après-midi. Et, en 1964, en est sorti un premier court-métrage intitulé <strong>Hag in a black leather jacket</strong> qui est totalement passé inaperçu.<br />
Pas de chance non plus en 1966 pour le film <strong>Roman Candles</strong>
qui lui aussi connu un succès plus qu’illusoire. Dans ce film, Waters
commence à mettre sa patte du sordide et du trash en y faisait
l’apologie du vol, et de toute pratique pouvant contrarier une Amérique
puritaine. Ainsi, il décide d’y faire apparaître <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=287&u=15620262" target="_blank">Divine déguisée en nonne qui de surcroit fume comme un pompier</a>.<br />
Le troisième court de Waters s’intitule <strong>Eat your makeup</strong>
et on y voit Divine grimé en Jackie Kennedy tout récemment veuve de son
président de mari qui enlève des top-modèles pour leur faire manger
leur maquillage.<br />
<br />
Lors de ces débuts d’acteur dans des films underground, Divine a bien
entendu caché à ses parents conservateurs ses activités. Il pensait que
ses parents ne pourraient pas comprendre à la fois son mode de vie et
son choix quand à jouer dans des films très controversés et de mauvais
gout. En parallèle, les parents de Divine lui ont offert un salon de
coiffure en espérant que leur fils se range un peu et devienne un peu
plus responsable au niveau financier et d’arrêter toutes ses dépenses
extravagantes. Même si Divine accepte le deal et travaille donc dans le
salon de coiffure offert, il en refuse la responsabilité et la gestion
laissant cela à sa mère.<br />
En 1968, il décide de quitter le foyer familial et s’installe en location dans un petit meublé de Baltimore.<br />
<br />
♦ <strong>L’ASCENSION DE DIVINE (1968-1970)</strong> ♦<br />
<br />
De 1969 à 1970, Waters enchaine trois films dont la vedette est toujours
Divine. Ces trois films représentent une escalade dans le mauvais gout.<br />
<br />
Dans <strong>The Diane Linkletter story</strong> (1969), Divine y
incarne Diane Linkletter une jeune fille qui se rebelle contre ses
parents conservateurs qui tentent de la faire rompre d’avec son petit
ami hippie et toxico. La jeune fille se drogue à son tour et se suicide
après s’être complètement camée au LSD. Ce film relate des faits réels
et ne sera jamais diffusé en salles pour des raisons juridiques.<br />
<br />
Dans <strong>Mondo Trasho</strong> (1969), Divine campe une « bombe
blonde corpulente » qui conduit comme une folle autour de la ville et
écrase un auto-stoppeur. C’est dans ce film que Divine se fait enfin
remarqué et des critiques du Los Angeles Free Press déclarent que « <em>Divine, le sex-symbol de 300 livres est sans aucun doute une sorte de découverte</em> ».<br />
<br />
<br />
<img border="0" height="105" src="http://i70.servimg.com/u/f70/15/62/02/62/divine13.jpg" width="400" /><br />
<br />
<br />
Pour <strong>Multiple Maniacs</strong> (1970), Divine devient Lady
Divine, une femme qui tient une exposition appelée « la cavalcade de la
perversion » qui devient le théâtre du meurtre des visiteurs de la dite
exposition. Le film contient de nombreuses scènes controversés comme
celle où Lady Divine se masturbe avec un chapelet alors qu’elle est
assise sur un banc d’église, ou celle où Lady Divine tue son petit ami
et lui mange le cœur ensuite (qui est en fait un cœur de bœuf mais qui
avait un peu pourri en étant resté sur le plateau de tournage toute la
journée). A la fin du film (Attention SPOILER !!), Lady Divine est
violée par un homard géant nommé Lobstora ce qui la conduit direct à la
case folle à lier et surtout à un mass-murderer avant d’être elle-même
abattue par la garde nationale. Multiple Maniacs a été le premier film
de Waters à retenir l’attention générale et Divine y confirme son statut
de nouveau talent puisque dans une émission, la radio du
Nouveau-Mexique KSFX déclare que « <em>Divine est incroyable ! Elle pourrait amorcer une nouvelle tendance dans les films</em> ».<br />
<br />
♦ <strong>DIVINE EN PLEINE GLOIRE (1971-1988)</strong> ♦<br />
<br />
En 1972, John Waters réalise <a href="http://www.youtube.com/watch?v=eGR1i-0l878&feature=player_detailpage" target="_blank"><strong>Pink Flamingo</strong></a> qu’il qualifie lui-même comme un « <em>exercice de mauvais gout</em>
». Il donne à Divine le rôle de Babs Johnson qui vit dans une caravane
rose avec sa mère, son fils et une amie. Babs a acquis une réputation
qu’elle défend par tous les moyens, celle d’être l’être le plus
répugnant des Etats-Unis. Aussi lorsque les gens veulent lui disputer
cette « palme », elle se rebiffe et ce sera à qui fera le pire pour
justifier cette place. <br />
Grâce à ce film, et notamment UNE scène du film, <a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=2cCrxK5wBLc" target="_blank">celle où Babs mange les excréments d’un chien</a>,
Divine a définitivement laissé son empreinte dans le monde du cinéma.
Et cette scène est devenue l’un des moments les plus marquants de la
carrière cinématographique de Divine. Mais attention âme sensible
s’abstenir car la scène n’est vraiment pas très ragoutante.<br />
<br />
<br />
<img border="0" height="94" src="http://i70.servimg.com/u/f70/15/62/02/62/divine14.jpg" width="400" /><br />
<br />
Du coté vie privée, Divine a quitté son salon de coiffure, et a ouvert
une friperie de vêtements vintage à Provincetown, Massachussets mais
dont il s’est lassé très vite et a vendu le fond après avoir bradé tous
ses articles pour avoir de l’argent. Divine recommence alors à vivre aux
crochets de ses parents à qui il a encore gardé le secret sur son
activité cinématographique. Mais, en 1972, la poule aux œufs d’or
s’enfuit et ses parents refusent de continuer à financer son train de
vie exorbitant et lui coupent les vivres. Cela engendrera un gros
conflit entre Divine et ses parents et les ponts seront coupés pendant
près de dix ans.<br />
<br />
En 1974, Divine joue le rôle de Dawn Davenport dans <a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Lt2FzvTkteQ" target="_blank"><strong>Female Trouble</strong></a>
(toujours de Waters). Dawn Davenport est une jeune fille qui se rebelle
en devenant une délinquante et pour qui le crime serait un art. Et,
pour sublimer cet art, elle devient de plus en plus violente. Dans ce
film, Divine joue aussi le rôle masculin de Earl Peterson. Divine fut
très satisfait du film car, pour la première fois, il pouvait jouer un
rôle masculin ce qui lui permettait d’enlever l’étiquette de simple
acteur travesti.<br />
<br />
En parallèle, il commence à jouer dans de nombreuses pièces de théâtre avec son amie <em>Mink Stole</em>.
Tout d’abord, ce fut des pièces à petit budgets dans des salles plutôt
insignifiantes puis le dramaturge Tom Eyen lui propose le rôle d’une
infirmière de prison Pauline dans sa pièce <em>Women Behind Bars</em> (c’est d’ailleurs à cause de son implication dans cette pièce que Divine n’a pas pu participer au film de Waters <em>Desperate Living</em>
en 1977). Ce rôle de l’infirmière Pauline a permis de montrer le talent
de Divine sur scène puisque la pièce, après New-York, fut jouée à
Londres. Face au jeu de scène de Divine, Tom Eyen lui propose un nouveau
rôle dans sa pièce <em>La Femme au Néon</em>. Divine y campe Flash Storm, une femme propriétaire d’un club de strip-tease à Baltimore.<br />
<br />
En 1981, c’est un nouveau tournant pour Divine. Il fréquente le <em>Studio 54</em>
et y fait de belles rencontres notamment des personnes qui évoluent
dans la sphère musicale. Divine se laisse conduire par ses nouveaux amis
qui voit en lui une nouvelle icône des clubs. C’est à ce moment que
sort le premier single intitulé <strong>Born To Be Cheap</strong>.<br />
<br />
Cette même année, Waters dirige à nouveau Divine dans son film <a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=fwtbY9zfOMA" target="_blank"><strong>Polyester</strong></a>.
Divine joue Francine Fishpaw, mère au foyer de son état et un peu
alcoolique dont le mari gère un cinéma porno, la fille est nymphomane et
le fils est en quelque sorte un fétichiste des pieds. Bref une famille
peu reluisante mais la rencontre de Francine avec un play-boy sur le
retour qui lui fait miroiter maints rêves va bousculer l’équilibre
précaire de cette charmante famille. Ce film est une innovation car il
est en <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=295&u=15620262" target="_blank"><em>odorama</em></a>,
une carte à gratter avec des odeurs dessus est distribué avec le film
et le spectateur peut s’immerger un peu plus dans le film. Mais
attention, toutes les odeurs ne sont pas agréables, c’est quand même du
Waters, le roi du mauvais gout !!<br />
<br />
Du point de vue de sa carrière musicale disco, Divine à fait 4 albums, <em>My first album</em> (1982), <em>Jungle Jezebel</em> (1982), <em>The story so far</em> (1984) et <em>Maid in England</em> (1988). Parmi les singles issus de ces albums très clubs et disco, nous avons des titres comme <a href="http://www.youtube.com/watch?v=vcKhdkmC0p4&feature=player_detailpage" target="_blank"><strong>Shoot your shot</strong></a> (1983), <a href="http://www.youtube.com/watch?v=eaxTWj1ti84&feature=player_detailpage" target="_blank"><strong>Shake it up</strong></a> (1983), <a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=pd2Gzkkwe9Q" target="_blank"><strong>You think you’re a man</strong></a> (1984), <a href="http://www.youtube.com/watch?v=EINsLtFZ-JU&feature=player_detailpage" target="_blank"><strong>I’m so beautiful</strong></a> (1984) qui revisite l’histoire de Blanche-Neige ou encore <a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=pFiqO0Qpa_g" target="_blank"><strong>Walk like a man</strong></a> (1985).<br />
<br />
En 1985, Divine fait une petite infidélité à Waters en jouant dans deux films qui ne sont pas réalisés par lui. Le premier est <strong>Lust in the dust</strong>,
une comédie qui se situe dans le far-west et où il joue le rôle de
Rosie Velez, une femme de petite vertu chanteuse dans un saloon en
concurrence avec une autre pour les gentillesses d’un homme. Le second
est <strong>Trouble in mind</strong> où Divine n’y a qu’un petit rôle de
gangster gay mais l’acteur voulait ce rôle car il lui permettait de
jouer un homme et ainsi de sortir de son image de travesti.<br />
<br />
<br />
<img border="0" height="80" src="http://i70.servimg.com/u/f70/15/62/02/62/divine16.jpg" width="400" /><br />
<br />
<br />
En 1988, Divine joue à nouveau avec John Waters dans <a href="http://www.youtube.com/watch?v=fdKTHL0PMGw&feature=player_detailpage" target="_blank"><strong>Hairspray</strong></a>.
Divine y incarne Edna Turnblad, une mère de famille dont la fille Tracy
(Ricky Lake), jeune fille dodue et à la coiffure choucroute, veut être à
la mode et dans le coup. Et, pour y arriver, il faut danser dans
l’émission <em>le Corny Collins Show</em>. Tracy époustoufle tout le
monde par sa façon de danser le madison et est sélectionnée pour être la
danseuse vedette du show à la grande joie de ses parents mais rivalités
et jalousies ne vont pas tarder à surgir. Dans <em>Hairspray</em>,
Divine y a également le rôle masculin d’Arvin Hodgepile, le directeur
antipathique et raciste de la chaîne de télévision. Grâce à ce film,
Divine acquiert ses dernières marques de noblesse.<br />
<br />
Le 7 mars 1998, soit trois semaines après la sortie de <em>Hairspray</em>, Divine loge dans un hôtel de Los Angeles car le lendemain, il doit tourner dans la série <em>Mariés…deux enfants</em>.
Après une journée de répétition, il rejoint son hôtel où il dine avec
des amis puis va dans sa chambre se coucher. Dans la nuit du 7 au 8
mars, Divine décède à l’âge de 42 ans des suites d’une apnée du sommeil
couplée d’une hypertrophie cardiaque certainement causée par son
obésité.<br />
<br />
♦ <strong>L’APRES DIVINE</strong> ♦<br />
<br />
Divine, bien qu’entouré d’amis fidèles, était une personne seule. Seul
il l’était du point de vue familial en coupant les ponts avec ses
parents. Et seul il l’était aussi du point de vue sentimental. Divine se
considérait comme un homme, il était gay mais pas transgenre ou
transsexuel. Dans les années 80, il a entretenu une longue relation avec
un homme marié prénommé Lee qui le suivait partout. Après une
séparation, il a eu une courte relation avec un acteur porno gay, Leo
Ford, qui a été plus que relatée dans les médias ce qui a mis fin à son
idylle. Il y eut de brèves aventures d’un soir avec des jeunes hommes
ramassés lors de ses tournées musicales. Si Divine était gay, il n’a
jamais voulu prendre part aux manifestations de revendication des droits
aux homosexuels ce qui, selon son agent, aurait néfaste à son image.<br />
<br />
John Waters crée en 1989 <strong>Cry Baby</strong> avec à nouveau Ricky Lake et Johnny Depp. Le rôle de <em>Delit-de-faciès</em> était à l’origine pour Divine. Mais le décès de l’acteur a tout remis en cause et le rôle fut alors attribué à <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=299&u=15620262" target="_blank"><strong>Kim McGuire</strong></a><br />
<br />
Divine, tout au long de sa singulière carrière, est devenu une icône
connue et reconnue. De nombreux documentaires retraçant sa vie ont été
produits suite à son décès. S’il faut n’en retenir que deux, ce serait <strong>Divine Trash</strong> sorti en 1988 ou <a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=AUiX5Llrb58" target="_blank"><strong>I am Divine</strong></a> qui est sorti en mars 2013.<br />
<br />
Et juste une dernière petite chose avant de finir cet article, Divine a tellement marqué les esprits que même les <em>Studios Disney</em> lui ont rendu hommage dans un animé de 1989. Vous ne voyer vraiment pas de quoi je parle ? Alors cliquez sur ce <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=298&u=15620262" target="_blank"><strong>lien</strong></a> et vous comprendrez tout de suite.<br />
<br />
<br />
<strong>Et voilà tout ce que je pouvais dire sur la divine Divine.
J'espère vous avoir fait découvrir ou redécouvrir ce personnage
hors-norme haut en couleur.</strong>Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-5440529541026117912013-10-13T03:10:00.000-07:002013-10-13T03:10:21.083-07:00Castaways on the moon by AlbéAu pays de l’oncle Sam-Sung, le cinéma respire l’originalité, la poésie
et la qualité par-dessus tout. Le réalisateur Lee Hey-jun ne déroge pas
à la règle. En 2009, il signe son prometteur et premier long métrage
intitulé <strong>Castaways on the moon</strong> (les naufragés sur la lune).<br />
<br />
L’excentricité totale des personnages est au rendez-vous. D’un côté, il y
a Monsieur Kim, l’homme déchu, incapable de briller en société. Sur le
plan affectif, personne n'est là pour l’épauler. Sur le plan
professionnel, sa piètre carrière ne lui permet pas de rembourser les
intérêts de son emprunt. C’est un homme délaissé et brisé, prêt à en
finir avec ce supplice qu’est la vie. De l’autre côté, nous découvrons
une mystérieuse jeune femme. Elle n'a pas de nom. Personne ne sait qui
elle est ni même si elle existe vraiment. Elle-même ne le sait pas. Et
pour cause, elle évite tout contact avec le réel et les autres. Voilà
déjà trois longues années que la jeune femme reste cloitrée dans sa
chambre à contempler la lune. C’est une <a href="http://hikikomori.e-monsite.com/pages/le-trouble-hikikomori/qu-est-ce-qu-un-hikikomori.html" target="_blank"><strong>Hikikomori</strong></a>.<br />
<br />
<img border="0" height="265" src="http://i.imgur.com/FohOcW6.jpg" width="400" /><br />
<em>Dans ce film, les prises de vue sont d'un esthétisme remarquable.
Les instants de vie sont capturés comme de véritables tableaux.</em><br />
<br />
L’histoire est celle de deux êtres submergés par le malaise et le mal
être social. Dépassés et accablés par la société, ils ne se sentent plus
à leur place au sein de la fourmilière humaine. Leur utilité, leur
identité sociale est mise en cause. Pire encore, cette identité sociale a
disparue peu à peu pour laisser place aux sentiments de solitude et
d’exclusion. Nos deux protagonistes sont devenus des étrangers, des
extraterrestres.<br />
<br />
Quant au scénario, il se révèle tout aussi improbable et énigmatique que
les personnages. Du haut d’un pont, Monsieur Kim tente de tuer sa honte
en se jetant dans la rivière. Cependant, la rivière ne veut pas de lui
et le rejette comme un vulgaire déchet humain sur l'île de Bam, petit
territoire inaccessible en plein cœur de Séoul. Par un concours
malheureux de circonstances, voilà Monsieur Kim contraint de se la jouer
<em>Robinson Crusoé</em>. D’où il se trouve, le naufragé sait
pourtant apercevoir les autres mais il est dans l’impossibilité de les
contacter, de leur demander de l’aide. Et c’est ici que réside tout le
talent et l’ingéniosité du scénariste. Désormais, l’éloignement avec les
autres n’est pas seulement mental. Il est aussi physique, ce qui
accentue encore d’un cran la distance qui sépare Monsieur Kim du reste
du monde. Bingo ! La métaphore est sublime.<br />
<br />
<img border="0" height="299" src="http://i.imgur.com/iTYZ9Rc.jpg" width="400" /><br />
<br />
Le point de départ est donné pour une série d’aventures tout aussi
rocambolesques les unes que les autres. Les dialogues se limitent
pratiquement aux voix-off. Les deux acteurs monopolisent l’écran, quitte
à se trouver dans l’obligation de surjouer. Le drame s’allège et
devient presque drôle. On a même droit à quelques débordements
scatophiles. Nul ne sait où cela va-t-il bien pouvoir mener. Le héros
n’a finalement plus trop l'air de se déplaire sur cette île, devenue
entre-temps sa nouvelle maison. <br />
<br />
Cependant, quelque chose de basique manque terriblement à Monsieur Kim.
Et l’envie d’y subvenir le torture de manière irrépressible. Là où cette
envie pourrait être comblée de façon tout à fait ordinaire dans un
monde civilisé, la chose se complique fortement au beau milieu de nulle
part. Cela vire à l’obsession et bientôt Monsieur Kim se lance dans un
défi aussi irréalisable que celui de <em>"faire revivre les dinosaures à partir de l’ADN extrait chez les moustiques fossilisés"</em>.
Mais après tout, vouloir l’irréalisable n’est peut-être pas si risible.
L’enjeu pourrait être bien plus crucial qu’il n’y parait. Peut-être
est-il question de se prouver à soi-même de quoi on est capable au
moment même où l'on se sent bon à rien.<br />
<br />
<img border="0" height="400" src="http://i.imgur.com/bz6xwbw.jpg" width="265" /><br />
<em>Comme dans <strong>Seul au monde</strong>, Monsieur Kim éprouve la nécessité du partage social. L'objet prend alors vie par substitution.</em><br />
<br />
D'après moi, ce film frôle la perfection. Le scénario est orchestré
d'une main de maître. De plus, La profonde fragilité des personnages est
extrêmement touchante. Malgré la bizarrerie de la situation et la
caricature des personnages, le réalisateur parvient à nous attacher
pieds et poings liés à ces deux grands inadaptés de la vie. Comme quoi,
la folie n’est rien d’autre qu’un état normal exacerbé. La fissure
révèle ce qui sommeille en nous.<br />
<br />
Je crois pouvoir affirmer sans trop m'avancer qu'il s'agit de ma plus belle découverte cinématographique 2013 ! Du Grand Art ! Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-37998682121954610102013-10-13T03:08:00.001-07:002013-10-13T03:08:27.153-07:00Ink by CarbanJe prends aujourd'hui la plume (le clavier serait sans doute plus
correct, mais admettons) pour vous parler d'un petit film indépendant
sorti en 2009. <br />
<br />
Prenant pour toile de fond l'éternelle opposition entre rêves et cauchemars, le réalisateur/scénariste/compositeur/producteur <strong>Jamin Winans</strong>, nous livre avec <strong>Ink</strong>
un conte moderne intelligemment mis en scène. Son long-métrage qui se
contente d'un petit budget de 250 mille dollars parvient à atteindre son
objectif, puisque malgré une sortie en salle inexistante, il
bénéficiera assez rapidement d'un succès important sur la toile,
notamment via le téléchargement illégal. Selon le réalisateur, cette
exposition inattendue fera quadrupler les ventes et les donations sur le
site web du film. Devenu un véritable phénomène internet <strong>Ink</strong> parvient à faire le buzz et à s'imposer finalement à l’insu de son plein gré. <br />
<br />
<img border="0" height="400" src="http://img202.imageshack.us/img202/3381/r3fr.jpg" width="271" /><br />
<br />
Nous pouvons saluer l'excellente qualité visuelle du film en matière
d'effet spéciaux et de photographie, et ce malgré un faible budget pour
un métrage de ce genre. Car <strong>Ink</strong> lorgne clairement du
côté du cinéma fantastique, entrainant avec lui le spectateur dans une
bataille silencieuses qui oppose chaque nuit les <em>Conteurs</em> et les <em>Incubes</em>.
Si les premiers tentent d'apaiser le sommeil de chacun et de leur
rendre ce moment le plus agréable possible, les seconds eux, exploitent
nos peurs les plus enfouies afin de les faire ressurgir dans nos
cauchemars.<br />
Mais tout ceci est sans compter l'apparition de Ink, une créature
hideuse qui poursuit un desseins tout autre et qui va se retrouver
déchirer entre les uns et les autres.<br />
<br />
<img border="0" src="http://img839.imageshack.us/img839/9726/0wur.jpg" /><br />
<br />
Afin de donner un peu de matière à son film et de personnaliser tout
ceci, le cinéaste prend le parti d'apporter quelques scènes d'actions
efficaces opposants les deux factions. Loin des fusillades d'Hollywood
(je rappelle que nous sommes dans un conte, tout de même), nous avons le
droit à quelques scènes de combats lorgnant du côté du film d'art
martiaux sans faire de l'excessif ou du spectaculaire. Le sujet du film
n'est en effet pas là, et le réalisateur ne l'a pas oublié.<br />
Bien que le sujet ne soit pas d'une originalité à toute épreuve, et
qu'avec un bon sens minimal on pourra aisément comprendre le film avant
sa fin, il est très facile de se laisser emporter par son histoire et
par ses personnages. A l'instar d'un conte, il suffit de se laisser
transporter, de se laisser conter cette histoire, de laisser la musique
nous transporter avec les images. Selon moi <strong>Ink</strong> fait
parti de ces films qui sont un peu comme une douce mélodie. On ne
réfléchit pas dessus, et on se contente de se laisser transporter par
les notes qui s'enchainent.<br />
<br />
Alors bien sûr, il serra sans doute facile de trouver quelques défauts
par ici ou par là (le rendu visuel par exemple peut surprendre,
l'utilisation de filtres couleurs etc. étant omniprésents, il ne sera
peut-être pas au gout de tous), mais ce qui est important, c'est le
travail de qualité qu'a pu fournir un réalisateur indépendant, avec des
acteurs inconnus, et un budget plus que restreint. C'est le genre de
film qui peut donner une leçon à certaines grosses productions qui
oublient que l'essentiel quand on veut créer une histoire, c'est d'y
mettre une âme.<br />
Et quand on pense qu'au départ aucun studio ne s'est montré intéressé
par le scénario, on est en droit de se demander, au vu du succès
rencontré par le film, qu'est-ce qu'il leur faut ?!<br />
<br />
L'indifférence des studios et des distributeurs obligeront Winans et sa
femme (productrice du film) à multiplier les casquettes durant le
tournage ainsi qu'en post-production. Néanmoins, ce dur labeur porte ses
fruits puisque malgré l'absence de distributeurs, le film arrive à se
faire une place dans les festivals locaux, et ainsi, grâce à de bonnes
critiques, à gagner une renommer sur le web, flirtant au niveaux des
téléchargements avec les plus grands films SF de l'année 2009.<br />
<br />
<img border="0" src="http://img853.imageshack.us/img853/2972/ym8e.jpg" /><br />
<br />
Et pour cause, l'histoire, le visuel, le côté dramatique du film ne
manquent pas de toucher. A la fois sombre mais plein d'espoir,
l'histoire est pleine de sensibilité, et rend de ce fait les personnages
attachants. <br />
Au-delà de ça, on pourra certainement voir des petites références aux
certains monuments du cinéma de science-fiction. Le combat entre
Conteurs et Incubes, qui agissent dans notre réalité sans y appartenir
pourtant pourra rappeler Matrix, où le fait que tout ceci se passe
durant la nuit, pendant que les gens dorment ne manquera pas de faire
penser au chef d’œuvre de Proyas <strong>Dark City</strong><br />
Pourtant le film ne se contente pas de s’inspirer de ces prédécesseurs.
Il développe son propre univers qui alterne entre différentes réalités,
le passé, le présent et parvient même à y mêler le futur, permettant au
conte de s'encrer irrémédiablement dans la réalité, sans oublier la
magie propre à ce genre de récits. <br />
Certaines scènes sont tous simplement bluffantes et l'une d'elle nous
offre une réaction en chaine à la fois surprenante mais parfaitement
maîtrisée.<br />
Encore une fois la musique colle parfaitement à l'histoire, légère, douce, elle donne un aspect assez <em>aérien</em> au long-métrage.<br />
<br />
<img border="0" height="225" src="http://img19.imageshack.us/img19/9436/afqk.jpg" width="400" /><br />
<br />
En conclusion, <strong>Ink</strong> fait parti de ces films qui montrent
que le 7ème Art, ce n'est pas qu'une question d'argent, de budget ou de
têtes d'affiche. Un film intelligent, parfaitement réalisé, une
histoire qui transporte et qui touche, et au final, un bon moment. Tout
simplement. <br />
<br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=ZBGeErufQdY" target="_blank"><strong>Trailer</strong></a><br />
<a href="https://www.youtube.com/watch?v=o9iYchHgygc" target="_blank"><strong>Scène de la réaction en chaine /!\ petit spoil!</strong></a><br />
<br />Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-28086689247672890722013-10-13T03:06:00.000-07:002013-10-13T03:06:36.188-07:00Hasta La Vista by AlbéJ'en avais déjà parlé il y a quelques mois sur un autre secteur mais je
crois qu'il serait bon de vous en reparler plus longuement ici, histoire
que vous ne passiez pas à côté d'une telle merveille.<br />
<br />
<strong>Hasta la vista</strong> est sans aucun doute <strong>ma plus belle découverte cinématographique de 2012</strong>.
Et je ne suis pas le seul à en dire que du bien. Primé par de nombreux
festivals et extrêmement bien accueilli par la presse et par le public,
le film est distribué par un <strong>Claude Lelouch</strong> bluffé :<br />
<br />
<em>En attendant de faire une master class, je rentre dans une salle de
cinéma au hasard. Une projection débute, je ne sais absolument pas ce
que je vais voir. Jusque là, rien d'extraordinaire. Car quand je prends
place dans mon fauteuil, je suis très loin d'imaginer qu'il va se mettre
à rouler et que je vais être projeté dans le monde de ceux que je
regarde rarement au fond des yeux. Et c'est le contraire qui se produit,
c'est un homme aveugle que je vois me fixer à travers l'écran de mes
préjugés. Prendre un tel pied en découvrant un film auquel je ne
m'attendais pas, mais alors pas du tout, m'était rarement arrivé.</em><br />
<br />
<img border="0" src="http://i.imgur.com/cEzg4gt.png" /><br />
<br />
Ce film flamand à petit budget souffre de la comparaison faite avec <strong>Intouchables</strong>,
sorti pratiquement en même temps. Pour ma part, je vous dirai d'oublier
tous vos a priori. Ce n'est absolument pas comparable. <strong>Intouchables</strong>
ne fait pas le poids face à ce chef-d’œuvre, et je pèse mes mots. Cette
fois-ci, pas question de plaire au tout public. Le seul objectif de ce
film est d'être vrai et sans superflu, quitte à être cru.<br />
<br />
Notez que les flamands ne tolèrent aucune traduction, aussi bien dans un
sens que dans l'autre. Ce sont des partisans absolus de la version
originale sous-titrée. Mais le film n'est pas entièrement en flamand car
il y a une francophone dans l'histoire. Cela sera d'ailleurs sujet à
des plaisanteries sur l'éternel conflit entre wallons et flamands. Mais
inutile d'être belge pour comprendre que même des minorités comme les
handicapés peuvent être xénophobes. <br />
<br />
Le sujet abordé est lourd et peut de prime abord rebuter par son côté tabou : <strong>le handicap et la frustration sexuelle générée par le handicap</strong>.
À l'heure où l'on songe seulement à parler d'une telle problématique /
pendant qu'au Pays-Bas par exemple, on subventionne déjà des programmes
d'assistance sexuelle pour les personnes handicapées / ce film a de quoi
être choquant. Mais ne vous y trompez pas, le sujet est traité avec une
simplicité remarquable. Aucun hermétisme, aucun voyeurisme, les
sentiments éprouvés par les personnages sont tout de suite accessibles.
De plus, l'histoire a beau être dramatique, elle est allégée par un
humour décapant, contrairement à <strong>Philadelphia</strong> où là on
s’apitoie sur le sort d'un sidéen du début à la fin. Ici, c'est avant
tout une comédie absolument déjantée présentée sous la forme d'un <strong>roadtrip</strong> avec la profondeur en bonus. Il y a en donc pour tous les goûts. Ainsi, comme le souligne très justement le réalisateur <strong>Geoffrey Enthoven</strong>, il s'agit d'un <strong>roller coaster d'émotion</strong>,
d'une véritable montagne russe où l'on passe des rires aux pleurs.
Impossible d'en sortir indemne. Les acteurs n'en sortent pas indemnes
non plus. La difficulté à se déplacer sur une chaise roulante,
l'incompréhension et le regard de pitié des autres sont des réalités
quotidiennes du handicap qu'ils ont pu ressentir durant le tournage
(voir interview sur youtube).<br />
<br />
Comme sous-entendu ci-dessus, les acteurs ne sont pas réellement
handicapés, ce qui ne se devine absolument durant le visionnage du film
et démontre par la même occasion leur talent. <br />
<br />
<img border="0" height="266" src="http://i.imgur.com/NLNdCdw.jpg" width="400" /><br />
<br />
L'histoire est celle de trois jeunes garçons puceaux âgés d'une
vingtaine d'années, tous les trois handicapés moteurs : un malvoyant, un
paraplégique et un cancéreux avec une mobilité réduite. Rien ne le
distingue des autres hormis leur handicap. Ce sont des gens normaux avec
des besoins normaux coincés dans un corps qui leur fait défaut. Mais
personne de leur entourage n'est prêt à l'admettre. À l'insu de leurs
parents, les trois jeunes hommes vont donc entreprendre une virée à
destination de l'Espagne et d'El Cielo, un bordel spécialisé. <strong>"Je veux du sexe. Je veux baiser"</strong>
apparait alors comme le slogan de notre trio de choc. Bien entendu,
tout ne va pas se passer comme prévu. Dès l'élaboration du plan, les
problèmes de taille s'accumulent et cela génère des situations parfois
drôles et parfois bouleversantes. Mais peu importe les problèmes,
l'obstination d'en finir avec la virginité est plus forte que tout. A
l'évidence, il est question ici de bien plus qu'une simple partie de
jambes en l'air. Il s'agit avant tout de se sentir reconnu en tant
qu'être humain avec des besoins charnels de tendresse et de bestialité
ou plus généralement, des besoins d'Amour.<br />
<br />
Quant à la bande sonore, elle est irréprochable et prenante, à l'image
de tout le film en définitive. Difficile de vous trouver les morceaux
qui la compose mais il n'y a que du bon. En guise d'introduction, nous
avons droit à un fabuleux son pop rock sur fond de roploplos qui
rebondissent. Ensuite, le ringard <a href="http://www.youtube.com/watch?v=4N54c2E50UY" target="_blank"><strong>Joe Dassin</strong></a> est remis au goût du jour et puis il y a aussi ce morceau de <a href="http://www.youtube.com/watch?v=AZqb-SBrQTc" target="_blank"><strong>Papermouth</strong></a> qui pourrait faire vaguement penser à quelques chansons soft de Marilyn Manson.<br />
<br />
Ne passez pas à côté d'une telle réalisation et de ce véritable
concentré de richesse humaine ! Vous ne le regretterez pas, je m'y
engage ! <br />
<br />
Enfin et quitte à m'éloigner légèrement du sujet principal, j'aimerai
également vous faire part de ce sketch sur les handicapés de <a href="http://www.youtube.com/watch?v=-Bi2P5GlAm0" target="_blank"><strong>Jérémy Ferrari et Guillaume Bats</strong></a>. C'est un humour noir et corrosif, à l'image du film. Ça ne peut qu'avoir sa place ici.<br />
<br />
<img border="0" src="http://i.imgur.com/QPGIPvQ.jpg" />Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-69853221392123944862013-10-13T03:04:00.000-07:002013-10-13T03:04:24.330-07:00A single man by Jim<em>For the first time in my life I can't see my future. Everyday goes by in a haze, but today I have decided will be different</em><br />
<br />
<img border="0" height="640" src="http://www.galathys.com/wp-content/uploads/2010/12/A-Single-Man-poster.jpg" width="430" /><br />
<br />
<em>A Single Man</em> s’ouvre avec un générique sombre qui met en scène
le corps d’un homme nu, en train de se noyer, au plus profond des
abysses. La fin de ce générique est entrecoupée par des plans fixes
d’une voiture – victime d’un accident, dans une étendue quasiment
infinie de neige. Ensuite, changement définitif de plan maintenant
centré sur l’homme du générique, habillé, se dirigeant vers le corps
sans vie de l’homme victime de l’accident de la route, ensanglanté,
étendu dans la neige avec son chien. Le sang de l’homme accidenté
souille la neige immaculée, et dans une vision entre l’onirisme et le
fétichisme – par le biais de gros plans, l’homme du générique embrasse
le mort. George s’éveille de son rêve, ému, choqué, déboussolé.<br />
<br />
<em>Just get through the goddamn day</em><br />
<br />
<em>A Single Man</em> est un film sur le <strong>deuil</strong>, comment
celui-ci affecte la vie, et surtout, comment nous décidons de nous en
acquitter et de recommencer à vivre: George, professeur d’université
d’une cinquantaine d’années, ne peut plus vivre depuis le décès
accidentel de son compagnon, Jim, il y a un an, début des années
soixante. Fatigué de vivre, emprisonné dans la répétition journalière
d’actes devenant absurdes et insupportables, George décide un beau jour
de se redonner une chance, un futur. L’action du film se déroule dès
lors sur une journée, cette journée de changement dans la vie de George,
tout en étant entrecoupée de flashbacks relatifs à la vie commune avec
Jim et à l’annonce de son décès accidentel.<br />
<br />
<img border="0" height="225" src="http://web.orange.co.uk/images/ice/film/a_single_man_fa0062522541b46e3b02067111378f2c.jpg" width="400" /><br />
(Jim (Matthew Goode) et George (Colin Firth)<br />
<br />
Outre son message universel sur le deuil, <em>A Single Man</em> délivre un message sur les <strong>valeurs intrinsèques de l’existence</strong>
: l’amitié, l’amour, les êtres, la beauté. La plupart du temps, et
particulièrement lorsqu’il est dans sa maison hantée par le souvenir
lointain de Jim, George voit la vie de façon très sombre : tout a perdu
son importance, plus rien n’a d’éclat, d’intérêt, tout n’est qu’une
manifestation floue et absurde. Or, <strong>Tom Ford</strong>, le
réalisateur du film, fait des choix très intéressants de mise en scène
qui permettent à George de revoir de l’intérêt dans sa vie, par des jeux
de saturation de couleurs : en effet, la plupart du temps, les couleurs
sont désaturées, mais lorsque quelque chose d’inhabituel sort George de
son gouffre – parfois une simple manifestation de beauté comme des
belles personnes – survient, les couleurs se saturent, la lumière
revient, le monde se fait alors éclatant, beau, solaire, chaleureux. Un
monde dans lequel nous pouvons vivre, respirer, effleurer le bonheur.
Mais ces passages de clarté et d’éclat sont minimes face à la morosité
et à la tristesse. Comment retrouver le goût de vivre ? Comment
redonner une chance à la vie ?<br />
<br />
Malgré ce sujet très noir, jamais nous ne tombons dans le pathos pur,
dans la surdramatisation. Tom Ford crée des séquences certes remplies
d’émotions, mais toujours avec une grande <strong>élégance</strong> et
un certain flegme britannique – George est anglais. Là où certains
rajouteraient une couche, Tom Ford embellit, fabrique une narration
poétique, et évite les effusions. L’émotion pure est retrouvée, au lieu
d’une émotion façonnée par des mécanismes cinématographiques trop
apparents. Même la musique composée par <strong>Abel Korzeniowski</strong> et <strong>Shigeru Umebayashi</strong>
ne pousse jamais dans les retranchements affectifs : l’utilisation du
violon représente la solitude, la perte de l’élan vital, mais en même
temps, ce même violon symbolise la détermination, la volonté, l’instant
présent si dur à vivre pour George qui ne conçoit qu’au passé le monde.
Même une scène qui aurait pu être vecteur de larmes faciles se passe
avec une délicatesse des plus flagrantes : ayant appris le décès de Jim
par téléphone, George se précipite chez son amie Charley, en quête de
réconfort. Il arrive chez elle, son visage noyé sous les larmes, et dans
des mouvements de désespoir, il finit par étreindre Charley. Toute
cette scène est muette en termes de dialogues : pas un son n’émane de la
bouche hurlante de George, les voix sont occultées, le seul son audible
est celui de la pluie, exaltée, assourdissante pour l’occasion : <em>il pleure dans son cœur comme il pleut sur la ville</em>.<br />
<br />
<img border="0" height="212" src="http://www.veraciria.com/blog/wp-content/uploads/2010/02/colin_firth_in_a_single_man.jpg" width="400" /><br />
<br />
La <strong>mise en scène</strong> de Tom Ford est très bien pensée :
George est souvent seul dans des plans désaturés qui témoignent
parfaitement de sa lassitude et de son incapacité à revoir la vie avec
ses bons côtés ; lorsqu’il partage un plan avec un autre personnage,
c’est souvent lorsque les couleurs sont saturées, lorsqu’il reprend goût
à la vie, que les choses ne sont plus moroses - à l’exception d’un plan
dans la salle des coffres de la banque où l’employée ferme la porte –
avec des barreaux, sur George. Plan qui symbolise parfaitement
l’enfermement psychique de George dans sa solitude et dans des souvenirs
qui n’appartiennent plus qu’au passé. Pour les plans solitaires, le
meilleur exemple est celui de George face à son auditoire lors de son
cours : seul un plan général le présente avec les étudiants, ce même
plan étant symbolique : George est dans le fond de l’image, loin, et
seul, en bas des marches. Seul dans son malheur, au plus profond de la
douleur. Le reste des plans de cette scène le présente seul, à son
bureau, écoutant à peine les remarques de ses étudiants, prisonnier de
sa lassitude. Et puis, lorsqu’il parle, il reste seul dans le cadre, en
gros plan ou en plan rapproché taille, toujours isolé par rapport au
groupe. Cette scène va dans le sens du titre du film : a single man, un
homme célibataire, un homme seul. Définitivement seul malgré tout ce qui
l’entoure.<br />
<br />
Cette mise en scène oscille donc entre la solitude –grisâtre, morose, et
le partage avec autrui dans un monde chaleureux. La seule chose qui
peut encore sauver George, c’est justement ses liens avec les autres, le
fait d’aller de l’avant, dans le partage. Ce monde chaleureux est
souvent représenté aussi par des <strong>gros plans</strong> –
fétichistes : la fumée qu’exhale la bouche d’un beau garçon après la
première bouffée d’une cigarette, les yeux verts, des corps musclés en
sueur d’étudiants jouant au tennis, la bouche sensuelle d’une étudiante,
les yeux vifs d’un autre étudiant. Le caractère fixe de certains plans
d’objets ou d’espaces participe aussi à la création du monde résolument
solitaire : le plan sur le bureau parfaitement rangé, organisé, le plan
sur le tiroir de l’armoire avec les chemises parfaitement pliées, George
toujours habillé dans le raffinement le plus complet et avec un sens du
détail certain, ces éléments sont tous les apparences d’une vie à la
dérive ; dans l’ordre physique le plus complet règne le plus grand chaos
psychique. <br />
<br />
<img border="0" height="196" src="http://i.imgur.com/PQDfJmK.jpg" width="400" /><br />
(Charley (Julianne Moore) et George)<br />
<br />
<em>A Single Man</em> est porté par l’interprétation époustouflante de <strong>Colin Firth</strong>
dans le rôle principal : avec simplicité, élégance, le britannique fait
passer énormément d’émotions, et il est impossible de ne pas ressentir
une once de sympathie pour ce personnage esseulé, privé de son grand
amour. <strong>Julianne Moore</strong> est Charley, l’amie de longue
date de George, une femme en proie à ses névroses qui vit dans des
chimères passées. Dans le rôle du grand absent éternellement dans les
pensées, <strong>Matthew Goode</strong> excelle : rieur, charmeur, au
sourire dévastateur. Une bouffée d’air frais dans les souvenirs de
George. Enfin, dans un rôle important, <strong>Nicholas Hoult</strong>, en toute sensibilité, en sauveur d’âmes.<br />
<br />
Un des meilleurs films de 2009, au casting impeccablement emmené par Colin Firth au sommet de la transcendance, <em>A Single Man</em>
est entré dans le cercle très fermé des films indispensables. Avec
distinction, les émotions et humeurs de George se confondent, formant
une ode poétique à la vie, à l’important, cet ensemble de petites choses
qui redonnent du goût au morose, qui nous font avancer, jour après
jour, dans la beauté du monde, cette beauté si difficile à capter pour
ceux qui se noient dans leur mélancolie. <br />
<br />
<em>I'm just trying to get over an old love I guess</em><br />
<br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=sC9Zm1UJ7zs" target="_blank">Trailer</a>Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-661238903621271262013-09-15T05:06:00.000-07:002013-09-15T05:10:42.667-07:00La couleur pourpre par Stitch<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://i78.servimg.com/u/f78/15/62/02/62/affich10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
Coucou CIN.<br />
<br />
Je vais vous parler d’un film que j’apprécie particulièrement et qui restera à jamais au fond de mon cœur. Ce film est <b>La Couleur Pourpre</b> de <i>Steven Spielberg.</i> <br />
<br />
<a href="http://i78.servimg.com/u/f78/15/62/02/62/affich10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://i78.servimg.com/u/f78/15/62/02/62/affich10.jpg" width="220" /></a><br />
<br />
Il est pour moi et reste encore à ce jour à mes yeux le meilleur film du réalisateur. <b>Ce film est BEAU tout simplement.</b><br />
Il est tiré du roman éponyme d’<a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=162&u=15620262" target="_blank">Alice Walker</a>, femme afro-américaine née en 1944, féministe militante et écrivaine, qui publie son roman phare en 1982.<br />
<b>Synopsis</b><br />
Nous sommes dans les années 30 dans le sud des Etats-Unis. <b>Celie Harris</b>, <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=166&u=15620262" target="_blank"><i>(Whoopi Goldberg)</i></a>, jeune fille noire, vit dans une plantation de coton avec son père et sa sœur <b>Nettie</b> (<i><a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=164&u=15620262" target="_blank">Akosua Busia</a></i>). A 15 ans, Celie est mariée de force à « <b>Monsieur » Albert Johnson</b> (<a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=163&u=15620262" target="_blank"><i>Danny Glover</i></a>) qui possède un petit bout de terre contre une bonne dot. Mais Celie n’aime pas son mari et « Monsieur » n’aime pas Celie qui a un visage beaucoup plus ingrat que sa jolie sœur. Mais Nettie est autant farouche et rebelle que Celie est docile et soumise. Il est donc beaucoup plus facile de la violenter et de la rabaisser. Mais, suite à une altercation, Albert chasse Nettie et la menace de mort si elle remet les pieds chez lui. Ainsi séparée brutalement de sa sœur, Celie devient de plus en plus le souffre-douleur de son mari. <br />
Les années passent et les nouvelles de Nettie se font de plus en rares jusqu’à disparaître complètement. Celie se liera d’amitié avec la maîtresse de son mari, <b>Shug Avery</b> (<a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=170&u=15620262" target="_blank"><i>Margaret Avery</i></a>). Cette dernière l’aidera à prendre confiance en elle et à s’affirmer afin de ne plus jamais subir une quelconque humiliation.<br />
<br />
<a href="http://i78.servimg.com/u/f78/15/62/02/62/photos10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="132" src="http://i78.servimg.com/u/f78/15/62/02/62/photos10.jpg" width="400" /></a><br />
<br />
La bande annonce c’est ici en [<a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=UHDWj7JyPEs" target="_blank"><b>VF</b></a>] et en [<a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=mLVRdGLjab4" target="_blank"><b>VO</b></a>].<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<b>La Couleur Pourpre drame historique</b><br />
<br />
Spielberg sort du tournage du deuxième volet d’Indiana Jones qui laisse au réalisateur un gout d’insatisfaction. Il cherche alors autre chose, un sujet fort et surtout avec un tournage différend qui serait plus un cinéma d’adulte sans effet spéciaux. Ce quelque chose, il le trouve dans le livre d’Alice Walker que lui fait lire son associée d’Amblin. <br />
Il voit de suite le challenge que peut représenter la mise en image de ce livre qui a eu le <i>prix Pulitzer de la fiction</i> en 1982. Il voit cette histoire de femmes tantôt soumises, tantôt battantes, tantôt émancipées. Il voit la relation entre les deux sexes et les formes de pouvoirs, dominations et les relations que cela implique. Il voit aussi que c’est une histoire de « noirs », avec tout ce qui s’ensuit sur la condition des Afro-Américains dans le sud des Etats-Unis des années 30.<br />
A sa sortie, le film choque les critiques et est un peu boudé. Est-ce normal qu’un blanc juif réalise une adaptation cinématographique d’un livre traitant de la condition des populations noires et écrit par une noire? D’ailleurs, si le film est nominé dans 11 catégories aux Oscars, il ne le sera pas dans celle du meilleur réalisateur (et il repartira même bredouille).<br />
<br />
La couleur pourpre est avant tout une œuvre universelle où il ne s’agit pas de faire une observation ethnique ou une critique sociale. Ce film traite de la condition des femmes afro-américaines dans la première partie du XXeme siècle aux Etats-Unis avec des femmes battantes, meurtries, solidaires dans un univers dominé par les mâles qui leur font mal.<br />
Ce film montre aussi quelle pouvait être la place de la population noire en cette période et le racisme qui était tout ce qu’il y a de plus normal et banal. Si les noirs étaient « tolérés », c’était quand même les blancs qui détenaient les pouvoirs et les noirs ne devaient seulement obéissance et servitude comme on peut le voir dans <a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Iy2GKyD2IoQ" target="_blank">cette scène du film où Sofia tient tête à un couple de blanc</a>. Les mentalités des blancs de l’entre-deux guerre étaient encore beaucoup marqués par des années d’esclavage et les noirs n’étaient et ne devaient rester que de la main-d’œuvre.<br />
<br />
Le film est littéralement porté par le jeu d’actrice de trois femmes : une petite nouvelle dans le métier, <b>Whoopi Goldberg</b> (Celie), une future star TV, <a href="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=165&u=15620262" target="_blank"><b>Ophra Winfrey</b></a> (Sofia) et une chanteuse, <b>Margaret Avery</b> (Shug Avery). Le rôle de Shug devait être à l’origine pour Tina Turner mais cette dernière a refusé pour se concentrer sur sa carrière de chanteuse qui était en plein essor.<br />
<br />
<a href="http://i78.servimg.com/u/f78/15/62/02/62/photos11.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="112" src="http://i78.servimg.com/u/f78/15/62/02/62/photos11.jpg" width="400" /></a><br />
<b>Danny Glover</b> (Albert) est d’un naturel non-violent et a donc déclaré lors d’interviews avoir eu des difficultés à incarner ce personnage violent et la scène où il sépare les deux sœurs a été extrêmement éprouvante pour lui. Le rôle de Glover est celui d’un homme veuf qui se remarie avec Celie afin d’avoir une bonniche à la maison pour tout lui faire. Et si elle ose répondre ou dire un mot qui ne plait pas à « Monsieur » comme elle doit l’appeler, ce dernier trouve tout à fait normal de lui infliger une petite correction histoire de remettre les idées en place.<br />
Mais, au fur et à mesure que les minutes du film s’égrainent (et il y en a 154), nous voyons une Celie, appuyée par l’aide de Shug et Sofia, qui devient une femme de plus en plus émancipée. Elle s’affirme, elle apprend à dire non jusqu’au moment où elle décide de quitter son mari avec cette phrase mythique lancée après un repas des plus mouvementé: <br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=kxdOICVYRAs" target="_blank"><i> Je suis pauvre, noire et peut-être moche mais grâce à Dieu, je vis, JE VIS !!</i></a><br />
<br />
Ce film est en quelque sorte une saga familiale avec comme dans toute famille ses joies, ses peines et ses drames. Certes dans la famille de Celie, il y a peut-être plus de drames que dans une autre. Mais, de ce film dont l’histoire est somme toute très cruelle, Spielberg a su faire ressortir la matière de l’œuvre pour nous la livrer sur écran et cela donne un film émouvant plus qu’éprouvant. Ce film est un magnifique mélodrame qui arrive à nous tirer les larmes juste quand il faut (<i>et je dois avouer que je pleure à chaque fois que je visionne le film même si je le connais par cœur)</i>. <br />
<br />
<a href="http://i78.servimg.com/u/f78/15/62/02/62/photos12.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="112" src="http://i78.servimg.com/u/f78/15/62/02/62/photos12.jpg" width="400" /></a><br />
La couleur pourpre est d'une rare justesse émotionnelle, portée par la voix off suave et apaisée de Celie. Ajoutons à cela le professionnalisme de la musique de <b>Quincy Jones</b>, la grande qualité des gospels et des blues et une magnifique photographie et nous avons entre les mains la matière d’une saga populaire. <br />
La musique est somptueuse et renforce à merveille les émotions véhiculées. Prenons pour exemple «<a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=hsvK8WCPj1Y" target="_blank"><i>Miss Celie’s Blues</i></a>» où Shug montre Celie aux gens et aide cette dernière à être moins timide en devenant la star de ce blues ou encore le Gospel «<a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=lD5uPZzBr5c" target="_blank"><i>God is trying to tell you something</i></a>» qui monte en puissance au fil de la scène jusqu’au paroxysme des chœurs au moment ou Shug enlace son pasteur de père retrouvé après tant d’années de conflit.<br />
<br />
Voila pourquoi, comme je le disais en introduction,<b> ce film est BEAU…tout simplement.</b><br />
<br />Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-62765287939092592922013-09-15T04:47:00.000-07:002013-09-15T04:47:48.043-07:00Stoker par Izo<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img29.imageshack.us/img29/9707/r5gq.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://img29.imageshack.us/img29/9707/r5gq.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img845.imageshack.us/img845/6245/8z43.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img542.imageshack.us/img542/6922/gwfy.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img211.imageshack.us/img211/8484/ped.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<br /><br />Produit par <b>Ridley et Tony Scott, </b><b>Stoker</b>, le dernier film en date de <b>Park Chan Wook</b> et aussi son entrée dans le cinéma occidental nous narre l'histoire des Stoker.<br />Le jour des 18 ans d'<b>India</b>, son père, <b>Richard</b>, décède dans un accident de voiture des plus suspect. <br />C'est le jour de l'enterrement que India et sa mère<b> Evelyn</b> font la rencontre de <b>Charlie,</b> le frère cadet de Richard.<br />Charlie est un être mystérieux dont Evelyn ne sait pas grand chose et dont India ne connaissait pas même l'existence, celui ci va se proposer d'habiter quelques temps avec elles pour les aider et apporter une présence masculine dans leur grande demeure retirée.<br />Si India est mal à l'aise en sa présence et doute de ses bonnes intentions elle est cependant tout aussi attirée par celui ci. <br /><br />Le film, durant tout le long nous montre une ambiance froide, de malaise et étrange, si India est en plein deuil cela ne semble pas être réellement le cas de sa mère, ce que India, avec qui elle a des rapports très froids, ne manque pas de lui faire constater. <br />Nous avons donc affaire à un film où beaucoup repose sur cette ambiance lourde, pesante. La relation oscillant entre dégout et attirance malsaine. <br /><br /><a href="http://img845.imageshack.us/img845/6245/8z43.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://img845.imageshack.us/img845/6245/8z43.jpg" /></a><br />Le personnage d'India, interprété à merveille par <b>Mia Wasikowska</b>, est bien développé et nous montre une jeune fille qui était très attachée à son père et qui ne l'est pas du tout à sa mère, jeune femme désormais celle ci à beaucoup de mal à se faire des amis et ses comportements sont pour le moins étranges.<b>Nicole Kidman</b> nous offre une Evelyn qui ne trouve pas sa place de mère avec India, repoussée par celle ci. <br />Elle est aussi attirée par l'oncle Charlie, qui n'est pas sans lui rappeler son défunt mari Richard. J'ai beau ne pas être très fan de Kidman mais je dois reconnaitre que son interprétation est bonne. <br />Charlie est quant à lui un homme mystérieux, charismatique, d'apparence très gentille et cultivé, il sait se faire apprécier bien que son large sourire laisse présager quelque chose de louche en lui. <b>Matthew Goode</b> remplit bien son rôle d'oncle étrange, mais à mon sens celui ci affiche un trop large sourire dès le début pour qu'on ne devine pas l'anguille sous roche ou du moins qu'il y en aie une !<br /><br /><a href="http://img542.imageshack.us/img542/6922/gwfy.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://img542.imageshack.us/img542/6922/gwfy.jpg" /></a><br /><br />Coté scénario, si le film a certains temps morts ceux ci ne sont pas préjudiciables pour le film, renforçant l'ambiance lourde, qui est celle de cette "famille", par contre certaines facilités scénaristiques voir quelques petites erreurs de logique sont présentes, mais minimes et n'arrivent pas à gâcher la vision de ce film.<br /><br />Les émotions provoquées par Stoker sont beaucoup moins fortes que celles des autres films de Park Chan Wook, qui m'avait habituée à me foutre une barre dans la poitrine et la larme à l’œil, mais par contre pour Stoker j'en ai pris plein mes yeux, car la photographie et les plans sont justes magnifiques, du Park Chan Wook au plus haut de sa forme de ce coté là.<br /><br />La bande originale du film, signée <b>Clint Mansell</b>, est d'une grande qualité et colle très bien au film.<br />Notons en particulier la scène du duo au piano de/entre Charlie et India, scène forte dont la musique est superbe. <br /><br /><a href="http://img211.imageshack.us/img211/8484/ped.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://img211.imageshack.us/img211/8484/ped.png" /></a><br /><br />En définitive, je dirais que Stoker n'est pas le meilleur des films du réalisateur dans son ensemble mais qu'au niveau de la photographie il est tout au moins égal aux meilleures œuvres de l'homme.Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-1566620765230645942013-09-15T04:40:00.001-07:002013-09-15T04:40:04.996-07:00Latcho Drom par Dylan<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/Latcho_Drom_zpsf3cb66a2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/Latcho_Drom_zpsf3cb66a2.jpg" width="224" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/LatchoDrom-women_zps5abf4761.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<br /><b>Latcho Drom</b> veut dire "Bonne Route". Et c’est un voyage à travers la musique et le peuple Gitan, <b>du Rajasthan à l’Andalousie</b>. Les gens du voyage, gitans, égyptiens, tsiganes, roms, manouches... le tout mis en scène par <b>Tony Gatlif</b>, qui connaît plus que bien le milieu, ayant une mère Gitane. Le film essaye de rassembler le plus d’éléments possibles de la <b>musique gitane</b>. Chaque chanson, chaque son est réellement sublime. Le talent semble être partout, les voix sortent d’un autre temps. Des violons dans le désert aux danses sur les tables, Latcho Drom est un film<b> esthétiquement génial</b>. Il est d’une poésie incroyable et pourtant, tout semble filmé avec simplicité. (Je dis bien : semble) Il a été dans la sélection du festival de Cannes en 1993.<br /><br /><a href="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/LatchoDrom-women_zps5abf4761.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="214" src="http://i87.photobucket.com/albums/k125/gogo_loop/LatchoDrom-women_zps5abf4761.jpg" width="320" /></a><br />Je vous propose de découvrir quelques extraits, qui j’espère vous donneront envie. C’est sincèrement un film à voir. Pas d’histoire à proprement parlé, mais des visages, des sourires, mais surtout, une musique extraordinaire. J’ai été transportée dans un autre monde, alors, bonne route à vous :<br /><b><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=w8cZL37Y_Wk" target="_blank">- Banjaras</a><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=EyJL_Kd_YR4" target="_blank">- Tchavolo & Swing</a> </b><br />
<b><a href="http://www.youtube.com/watch?v=i_VRFwz3xTI" target="_blank">- El Pajajo Negro</a><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=wS-_W-dOYeo" target="_blank">- Balada Conducatorolui</a><br /><a href="http://www.youtube.com/watch?v=FV8trqxz2t0" target="_blank">- Kaman Garo Kanhaji</a></b>Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-19860334540251191102013-09-15T04:33:00.000-07:002013-09-15T04:33:25.946-07:00Mamà par Lohemera<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img834.imageshack.us/img834/2180/critiquemamaunsuccesmer.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://img834.imageshack.us/img834/2180/critiquemamaunsuccesmer.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img12.imageshack.us/img12/4474/mama01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
Bonjour CIN,<br /><br />Je viens vous parler d'un film réalisé par Andres Muschietti et sortie récemment : Mamá. Classé comme film d'horreur, il reste quand même assez acceptable pour les flipettes de mon genre. Si je viens vous en parler, ce n'est pas pour sa catégorie horreur mais bien pour l'histoire du film qui est plutôt intéressante. En effet, les amateurs de film d'horreur diront qu'il n'a rien d'effrayant !<br />
<br /><b>Synopsis</b><br />Victoria et Lily sont portées disparues depuis 5 ans à la suite d'un drame familial. Lucas, l'oncle des deux petites n'a pourtant pas abandonné les recherches et se ruinent afin de les retrouver. Un jour, un appel téléphonique vient lui redonner espoirs : les fillettes viennent d'être retrouvées. Seulement, vivre cinq ans seules dans une maison délabrée au milieu des bois laissent des traces et même bien plus que cela... En effet, des choses étranges se passent dans la maison à leur retour alors que la petite amie de Lucas, Annabel essaye de leur redonner une vie normale. Et si les deux petites étaient attachées à un être maléfique ? <br /><br /><b><a href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19496657&cfilm=196148.html" target="_blank">[Bande Annonce]</a></b><br /><br /><a href="http://img12.imageshack.us/img12/4474/mama01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://img12.imageshack.us/img12/4474/mama01.jpg" /></a><br /><br /><b>Avis personnel</b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img811.imageshack.us/img811/3470/mama11.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
Je ne suis pas une passionnée des films d'horreur. Je suis même celle qui les évite mais voir Mamà partait d'un défi. Si vous aimez les films qui font réellement peur où vous recherchez uniquement le grand frisson, je ne vous le conseille pas. J'ai sursauté seulement deux fois correctement dans ce film :D Le reste du temps, les actions sont assez prévisibles du coup on reste largement sous pression quelques secondes puis ca passe (enfin pour mon cas). <br /><br />Si je vous le conseille c'est pour l'histoire et le film en général. Le jeu des acteurs est assez bons à mon sens surtout celui des fillettes. On ne s'ennuie pas et la fin est assez émouvante. Un petit bémol pour l'esprit qui est réalisé en image de synthèse et qui reste donc visuellement très moche xD Quoique, quand on la voit en photo elle est moche aussi. <br /><br /><a href="http://img811.imageshack.us/img811/3470/mama11.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://img811.imageshack.us/img811/3470/mama11.jpg" /></a><br /><br /><br />En conclusion, un film sympathique à voir. <br />Et je le conseille même aux flipettes comme moi car finalement j'ai presque vu la totalité du film ! Un grand exploit :DAlphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-65368530125712744462013-09-15T04:19:00.002-07:002013-09-15T04:24:38.733-07:00 Attention spoilers World War Brad Pitt par NoémieSamedi dernier était un jour de soldes, un jour magnifique pour trainer en ville, faire des affaires et boire des coups en terrasse. Toute personne bien dans sa tête en profiterait pour faire le plein de soleil, après ce printemps si triste, pas pour s'enfermer dans un cinéma pour voir un film de Zombies.<br />
<br />
Je pense que je ne suis pas bien dans ma tête. J'ai pensé que du fait des conditions climatiques si estivales les cinémas seraient déserts. De ce fait je me suis motivée à aller voir World War Z.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://dokuji.fr/wp-content/uploads/2013/07/World-War-Z-Affiche-Ban-Paris.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="143" src="http://dokuji.fr/wp-content/uploads/2013/07/World-War-Z-Affiche-Ban-Paris.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Première étape, aller au cinéma et payer sa place. Habituée aux petites salles intimistes comme le centre ville de Toulouse nous le propose, j'ai pris un premier choc quand j'ai du payer ma place. 9,90€ pour poser ses fesses dans un superbe fauteuil rouge, bien confort. Le seul hic est ma voisine du dessus, qui a trouvé judicieux de poser ses pieds puants sur le dossier du fauteuil jouxtant le mien.<br />
<br />
Je me suis retenue d'être malade (première fois).<br />
<br />
En tournant la tête, je vois que mon voisin du dessus (de gauche cette fois) il avait eu exactement la même idée, mais lui était à 2 sièges, ce qui était nettement plus respectueux.<br />
<br />
J'avais presque oublié aussi le bruit et l'odeur des mangeurs de popcorn devant moi, des sonneries de téléphone portable, et des conversations à haute voix. Bref j'étais dans un grand cinéma par la taille.<br />
<br />
Après 15 minutes de bande annonce, donc 12 de Moi moche et Méchant 2, le film commence enfin.<br />
<br />
Famille américaine parfaite, on voit un Brad Pitt plus heureux que jamais au sein d'une famille idéale (seulement 2 enfants, et non six) être heureux de son nouveau travail de papa au foyer a préparer des pancakes et à nettoyer la vaisselle que ses petites et sa femme lui laissent. Bouhh elles sont vraiment méchantes, mais il les aime, surtout celle qui fait de l'asthme. De ce fait on imagine que ce sera un boulet dans la suite du film.<br />
<br />
La fille du dessus rapproche ses pieds nus et sales un peu plus de mes cheveux.<br />
<br />
Bref Brad et les siens décident d'aller faire un tour en famille. Quand ils sont pris dans les bouchons, ils se disent "Ohlalala ya un truc de bizarre, pourquoi ce policier est il passé en m'arrachant mon rétro et en ne s'excusant pas?". En un laps de temps très bref, ils sont totalement dans la panade, il y a tout le monde qui court, certains se font mordre, et même bradounet prends le temps de comprendre la transformation d'un bon gars en zombinou. Il est fortiche quand même.<br />
<br />
Bref, ça court, ça se fait bouffer gentiment, et oh, on va aller se réfugier dans le camping car, on sera plus à l'abri pour se barrer. Eux ils ont vu/lu Walking Dead et l'importance que ce moyen de locomotion avait dans la série. J'en appelle au plagiat.<br />
<br />
En tout cas, Brad il a gardé des potes à L'ONU (son ancien travail), et même ils le regrettent beaucoup, ils le regrettent tellement qu'ils arrivent à le joindre dans le camping car de la mort qui tue pour lui dire "reviens Gerry, on a les même à la maison". Bref et voila la Brad's family s'envolant vers des contrées plus vertes au sein du joli camping-car en chantant youkaidi, youkaida, pour rejoindre l'hélicoptère de titou (le copain de Brad). Mais, attention suspense, la plus âgée des filles a oublié son inhalateur. C'est ballot, on lui avait bien dit de pas l'oublier..<br />
<br />
Et les voilant gaiment aller affronter la panique digne du premier jour des soldes au BHV afin de trouver un inhalateur pour cette mioche qui a pas de cerveau (autant que les scénaristes).<br />
<br />
Je ne vais pas continuer à spoiler, ceux qui veulent le voir pour aimer ou pour critiquer je laisse libre champ à leur imagination. Seulement j'ai été plus que déçue. Grande adepte de Romero et de sa satyre sociale, ici ce film est décousu, complètement saccadé.<br />
<br />
<i><b>Exemple 1 :</b></i><br />
<br />
Tout au long du film on dit qu'il ne faut pas faire de bruit pour attirer bobou le zombie, c'est un peu le leitmotiv du film. Cependant à Jérusalem ils fait un immense mur, car ils ont eu le nez creux, pour se préparer à l'invasion des boubous. Et comme ils sont super top, ils font rentrer tout le monde. Cependant, ils font rentrer des bons boulets qui se mettent à chanter haut et fort leurs gratitude.<br />
<br />
<b>Fatale Erreur !</b><br />
<br />
Les zombies super intelligents, font des pyramides mort-vivantes pour arriver en haut du mur, et passer de l'autre côté, attirés par le larsen de la chanteuse criarde.Et du coup mangent, en fait sautent sur les gens dans les fortifications. Je ne vous raconte pas le bordel.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo9-NI6qZ8bNjpVOs-fHMi7IKMSyKBSnGerUSCCYlxpMYZgjg_-a4b9rM1PaZCaAGVg-fHnbhHKJ9mjCTMx98LAY6nd2JS0K2M6Vqynhahtj_SVvAervzy7N9Cmbdxcv4eYP30L4ungNQ/s640/2013-01-31-world_war_z.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="181" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjo9-NI6qZ8bNjpVOs-fHMi7IKMSyKBSnGerUSCCYlxpMYZgjg_-a4b9rM1PaZCaAGVg-fHnbhHKJ9mjCTMx98LAY6nd2JS0K2M6Vqynhahtj_SVvAervzy7N9Cmbdxcv4eYP30L4ungNQ/s320/2013-01-31-world_war_z.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<b><i>Exemple 2 :</i></b><br />
<br />
Alors c'est Brad et ses copains les militaires qui ne doivent pas faire de bruit parce qu'ils vont passer au milieu des zombies pour rejoindre l'avion. De ce fait ils y vont en vélo (qui couinent un peu).<br />
<br />
<b>Fatale Erreur !</b><br />
<br />
C'est juste le moment où la femme de Brad tente de le joindre au téléphone, le seul et unique moment dans le film (ou le deuxième je crois). Du coup bipbipbipbip entrainant bwahh bwahhhh, totalement prévisible.<br />
<br />
Bref première fois où dans un film de zombies que j'attends la fin aussi impatiemment.<br />
<br />Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-59075492980912509762013-08-02T13:11:00.000-07:002013-08-02T13:11:09.423-07:00OST Pump up the volume by AlbéSous les conseils avisés de ma chère et tendre <a href="http://www.parano.be/v15/view.php?id=50153" target="_blank"><strong>Lisa</strong></a>,
l'experte en Teen Movie, j'ai visionné un classique du genre datant de
1990 (Entendez nonante, je suis belge et c'est bien plus facile et plus
beau à dire que quatre vingt dix !). Le film s'intitule <strong>Pump up the Volume</strong>. Niveau casting, <strong>Dylan</strong> et <strong>Misaki</strong> seront ravis d'apprendre que <strong>Christian Slater</strong> y tient le rôle principal.<br />
<br />
<img border="0" height="200" src="http://i.imgur.com/rYV6SZi.jpg" width="400" /><br />
<br />
L'histoire est celle de Mark, un lycéen new-yorkais contraint de suivre
ses parents dans un trou perdu du désert de l'Arizona. Absolument aucun
intérêt de bâtir une ville dans cet endroit. La ville ne doit son
existence qu'à la présence des pipelines (à prononcer à l'anglaise
s'il-te-plait <strong>Tonsexe</strong>). Coupé du monde, Mark se sent à
l'étroit. Au lycée, il ne fait pas de vagues et joue la carte de l'élève
discret et studieux. A la maison, il se révèle anonymement sur une
station radio pirate qu'il anime tous les soirs. Mark se transforme
alors en <strong>Happy Harry la trique (ou Happy Harry Hard-on)</strong>.
Sur les ondes, il confesse tout : ses craintes, ses envies, ses
colères, ses dégoûts. Tout y passe. Cela va du plaisir onaniste qu'il
simule en direct au dégoût profond du système qu’il témoigne notamment
lorsqu’il appelle le conseiller d’orientation. Au départ, personne ne
prête réellement attention à son émission. Et puis très vite, les fans
se rassemblent et font d’Harry leur icône, celle d'une jeunesse qui se
lève en signe de protestation, comme ce fut le cas pour <a href="http://oncampus.macleans.ca/education/wp-content/uploads/Dead-Poets-Society.jpg" target="_blank"><strong>les élèves de Monsieur Keating</strong></a>.
Bientôt, des enregistrements de l'émission sur cassette audio
s'échangent dans la cour de récréation et tout le monde s'interroge sur
l'identité de l'animateur improvisé. Les débordements du jeune homme
finissent par agacer les autorités ou plus exactement, les adultes. Il
faut que cela cesse au plus vite et que la jeunesse rentre à nouveau
dans les rangs. Toutefois, la jeunesse ne l'entend pas de cette oreille
et soutient sa vedette locale. Elle souhaite faire entendre son opinion
et <strong>gonfle le volume</strong> pour y parvenir, quitte à ce que cela dérape à l’affrontement.<br />
<br />
Mon avis sur le film est mitigé. Les dialogues manquent un peu de
profondeur. Cela transpire la vacuité, ce qui n’est pas le cas du <strong>Cercle des poètes disparus</strong>,
sorti un an plus tôt. Mais je ne dirai absolument pas que le film est
sans intérêts. Au contraire, il y a de la matière : le sexe,
l'homosexualité, le suicide, les dérives d'un système éducatif qui
devrait songer à s'orienter lui-même avant d'orienter les jeunes,...<br />
<br />
Selon moi, l'intérêt majeur du film ne se situe pas dans les dialogues
mais bien dans la programmation musicale choisie par Harry la trique.
C'est là que se trouve toute l'émotion et le contenu. La chanson
centrale du film est interprétée par un <a href="http://www.youtube.com/watch?v=Lin-a2lTelg" target="_blank"><strong>Léonard Cohen</strong></a>
on ne peut plus blasé. Et pourtant, impossible de s'en lasser tellement
le morceau prend aux tripes. C'est un peu comme une magnifique pomme
rouge écarlate avec un ver bien enfoui à l'intérieur :<br />
<br />
<strong><em>Everybody knows</em></strong><br />
<em>Tout le monde le sait</em><br />
<strong><em>Everybody knows that the boat is leaking</em></strong><br />
<em>Tout le monde sait que le bâteau fuit</em><br />
<strong><em>Everybody knows that the captain lied</em></strong><br />
<em>Tout le monde sait que le capitaine a menti</em><br />
<strong><em>Everybody got this broken feeling</em></strong><br />
<em>Tout le monde a ce sentiment de déchirement</em><br />
<strong><em>Like their father or their dog just died</em></strong><br />
<em>Comme si leur père ou leur chien venait de mourir</em><br />
<br />
Dans la même veine d'amertume et de désespoir à revendre, il y a cette
autre chanson de Leonard Cohen un peu plus difficile à entendre : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=AEzRXjg1rYE" target="_blank"><strong>If it be your will</strong></a>. Ce n'est pas de votre goût ? Ne partez pas avant d'avoir écouter la suite du registre. Il y a de quoi donner la trique : <br />
<br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=uyVjzdRTHzQ" target="_blank"><strong>Why can't I fall in love - Ian Neville</strong></a><br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=P0WjRmqHz48" target="_blank"><strong>Wave of mutilation - Pixies</strong></a><br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=qV7T9escp20" target="_blank"><strong>Freedom of speech - Above the law</strong></a><br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=5MX1leC30b0" target="_blank"><strong>Girls L.G.B.N.A.F - Ice-T, celui des experts</strong></a> <br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=T-dFcy2dzjc" target="_blank"><strong>Me and the devil blues - de Robert Johnson et repris par les Cowboy Junkies</strong></a><br />
<br />
Pour la bande son complète, voici <a href="http://www.imdb.com/title/tt0100436/soundtrack" target="_blank"><strong>le lien</strong></a> ! Bonne écoute !Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-7208245233708254832013-07-26T14:29:00.000-07:002013-07-26T14:29:23.198-07:00Gattaca d'Andrew Niccol by Jim<a href="http://www.youtube.com/watch?v=7u3RrbNpRUQ&feature=youtu.be" target="_blank"><em>We
want to give your child the best possible start. Believe me, we have
enough imperfection built in already. Your child doesn't need any more
additional burdens. Keep in mind, this child is still you. Simply, the
best, of you. You could conceive naturally a thousand times and never
get such a result</em></a><br />
<br />
En 1997, un jeune réalisateur alors inconnu – si l’on omet qu’il vient
de vendre son scénario « The Truman Show », se fait connaître avec un
film de science-fiction déroutant, <em>Gattaca</em>. Si le film ne rapporte aucun bénéfice – au contraire, il constitue un véritable gouffre financier, il reste <strong>culte et incontournable dans le monde de la science-fiction</strong>
– et du cinéma en général, et ce pour plusieurs raisons intéressantes :
son univers dystopique obsédé par les manipulations génétiques, son
aspect esthétique lisse et onirique de par l’utilisation de certaines
couleurs, sa thématique profonde d’opposition entre individus, et enfin
son subtexte relatif à la fatalité. A travers ces caractéristiques –
non-exhaustives mais particulièrement représentatives, <em>Gattaca</em>
d’Andrew Niccol constitue un film de science-fiction définitivement
philosophique, soulevant de nombreuses questions fondamentales et
inéluctablement d’actualité.<br />
<br />
<br />
<img border="0" height="173" src="http://a6.idata.over-blog.com/2/84/60/61/images-2/gattaca06.jpg" width="400" /><br />
Jérôme/Eugene (Jude Law) et Vincent/Jérôme (Ethan Hawke)<br />
<br />
L’univers dystopique rime souvent avec science-fiction : les films du
genre sont immanquablement – et surtout depuis les années septante –
ancrés dans une perspective d’oppression, de paranoïa, de société
humaine aliénée et/ou dirigée par des personnes mal intentionnées qui
créent des discriminations et de la répression. Au sein de cette société
(chaotique), l’individu est privé de son individualité propre, destiné
à être juste une pièce du puzzle parmi les autres, un numéro dans la
multitude de chiffres. <strong>Dans <em>Gattaca</em>, cet univers dystopique est caractérisé par le triomphe de l’eugénisme</strong>
: les naissances ne passent plus par les aléas des actes sexuels, mais
par une rigoureuse sélection génétique – ce qui rappelle <em>Brave New World</em>
de Huxley. Il n’est donc pas étonnant que le principal adjuvant au
personnage principal ait comme second prénom Eugene, lui-même produit
des nouvelles techniques de procréation et de sélection, au contraire du
personnage principal, Vincent – devenu Jérôme, enfant né d’un rapport
sexuel sans la moindre intervention visant à sélectionner des gènes.
Dans ce monde, les enfants sont « créés » selon les critères de
perfection : la sélection génétique a pour but d’enlever tous les
travers du génome pour obtenir un individu parfait, un individu « valide
» : après la naissance de Vincent – et la découverte de ses nombreuses
failles héréditaires, ce dernier étant considéré comme «invalide », ses
parents décident de ne plus laisser le hasard décider pour la naissance
de leur second enfant, Anton. Anton est dès lors considéré comme «
valide » par la société et ses nombreuses bornes de contrôles sanguins
et urinaires. Et dans le monde où les protagonistes évoluent, être «
valide » donne le droit à tout : les « invalides » sont vus comme des
aberrations, des erreurs génétiques, et ne peuvent avoir accès aux
facilités qu’on donne allègrement aux « valides ». Vincent est donc un
paria de la société, sans cesse comparé – et se comparant- aux « valides
» dont son frère est un des meilleurs représentants : les castes ne
sont plus déterminées par le statut social, le niveau d’étude, mais par
la nature profonde de l’être, d’une certaine façon. Nature contre
laquelle on ne peut rien faire. <br />
<br />
<img border="0" src="http://img832.imageshack.us/img832/1148/8s8e.jpg" /><br />
(Jérôme/Eugene (Jude Law))<br />
<br />
Entre le cauchemar et le rêve se situe <em>Gattaca</em>. Cauchemar d’une
société où vous aurez beau être intelligent, plein de volonté, votre
génome sera un obstacle à votre réussite, comme pour Vincent. Rêve dans
des décors épurés, totalement dénués d’artifices excentriques, à l’image
de la perfection si pure du monde fait pour et par les gens reconnus
comme « valides ». C’est dès lors pour cette raison que tout est si
lisse dans cet univers – en termes d’accessoires, d’habillage et de
décoration : tout est parfait, sans digressions, comme le génome des
humains : aseptisé, purgé de défauts. Gattaca étant elle-même le summum
de la perfection, comme les individus qui la peuplent – tous valides, à
l’exception de Vincent.<br />
<strong>Un certain onirisme</strong> se détache de l’usage de la couleur dans <em>Gattaca</em>
: des tons sombres sublimés par les lumières artificielles car les
sources d’éclairage sont surtout intérieures aux lieux – Gattaca, la
maison de Vincent et d’Eugene, mais aussi, dans de nombreuses scènes,
une prépondérance de tons jaunes et oranges, eux-mêmes associés dans
notre mémoire collective aux films de Jean-Pierre Jeunet de Marc Caro,
les bastions des films oniriques. Ce côté onirique du film se retrouve
aussi dans des scènes qui nous rappellent ce caractère « construit » du
film, cette divagation sur l’avenir de notre société, son rapport au
progrès, mais aussi dans les seuls émanations « naturelles » de cet
univers comme la lumière naturelle du jour, devenue elle aussi un rêve
dans la construction du futur. Les tons les plus sombres – et les plus
froids- du film se retrouvent au sein même de Gattaca, dans les
bureaux, la salle d’exercice, dans ces lieux dépourvus d’humanité,
uniquement basés sur la performance et la perfection à tout prix.
Vincent est lui-même tiraillé entre le cauchemar et le rêve : le
cauchemar que sa supercherie soit découverte – il use le sang, l’urine
et divers traces corporelles de Jérôme, pour qu’on le prenne pour ce «
valide », et le rêve, dans le sens où Gattaca permet à Vincent d’obtenir
son plus grand rêve : aller dans l’espace. Onirisme – d’un point de vue
des couleurs, et réalité abrupte se succèdent dans le film, rendant
compte de l’état de Vincent pour qui son rêve a un prix d’or, entre
l’ombre et la lumière, le sacrifice et la récompense.<br />
<br />
<img border="0" src="http://img18.imageshack.us/img18/4071/8mi3.jpg" /><br />
(Vincent/Jérôme (Ethan Hawke) et Irene (Uma Thurman))<br />
<br />
<em>Gattaca</em> joue en permanence sur des <strong>jeux d’opposition entre Vincent et les valides, d’une façon narrative et visuelle</strong>
: d’un point de vue narratif, deux personnages en particulier lui sont
opposés : d’abord son propre frère, Anton, et puis Jérôme - Eugene,
ancien nageur de haut niveau maintenant paralysé qui lui prête son
identité afin de lui permettre un accès à son rêve : Gattaca. Avec
Jérôme, l’opposition valide-invalide prend encore plus d’importance
étant donné le fait qu’en apparence, Jérôme est l’invalide et Vincent le
valide : les deux hommes s’échangent leurs vies « prédestinées » : l’un
incapable de mener sa vie comme bon lui semble parce qu’il n’est plus
valide, et l’autre vivant l’avenir prometteur d’un valide. L’opposition
narrative devient également visuelle lorsque les scènes les montrent
chacun à leur besogne quotidienne : l’un dans la prétention d’être un
autre et ce qu’elle implique (implants sous-cutanés, etc), et l’autre
dans la création de son autre, de sa copie presque parfaite lorsqu’il
prépare ses échantillons de sang ou d’urine. L’antinomie atteint son
paroxysme dans la scène finale où les deux personnages sont présentés
parallèlement : leur identité commune aura permis de les rapprocher sans
pouvoir les définir véritablement. <br />
<br />
<strong>La fatalité occupe une grande place dans la vie des personnages</strong> de <em>Gattaca</em>
: en faisant confiance aux manipulations génétiques, des individus «
parfaits » sont créés, ces mêmes individus destinés à un avenir où tout
est possible et surtout le grandiose. Mais il y a comme un bémol dans
l’histoire : ces individus si « parfaits », peuvent-il être heureux ?
Quelle est la place de la perfection dans le bonheur ? Au contraire de
Vincent, animé par une volonté farouche – celle d’intégrer Gattaca et de
partir dans l’espace, qui, lui, semble heureux d’être là où il est, et
ce, malgré les sacrifices. La société élitiste dans laquelle Vincent
évolue ne lui a jamais fait aucun cadeau, et c’est avec l’usurpation
d’identité de Jérôme qu’il a réussi à rentrer là où personne n’aurait
voulu de lui, contre toute attente. Dans <em>Gattaca</em>, le fatalisme
n’a absolument aucun sens, il révèle que l’homme fait ce qu’il veut de
son existence, qu’il est capable d’aller où il veut, même si ce n’était
pas son « destin ». <br />
<br />
<img border="0" height="238" src="http://techoctave.com/c7/static/gattaca-vincent-anton-first-swim.jpg" width="400" /><br />
(Vincent et Anton)<br />
<br />
Comme nous l’avons évoqué, <em>Gattaca</em> est peut-être plus <strong>une fable philosophique sur la liberté de l’individu</strong>
quant à sa destinée, liberté à concevoir en termes de choix et de
volonté – et cela envers et contre toute attente, qu’un banal film de
science-fiction. Tout le film est construit sur le principe d’opposition
entre celui qui ne peut pas (Vincent) et ceux qui peuvent (les
individus de Gattaca, Jérôme, Anton), et comment tous ces personnages
modulent leurs destinées, non pas avec leurs prédispositions génétiques,
mais avec leur volonté propre. Une véritable critique de cette tendance
– pas si moderne - à toujours voir l’avenir d’une personne en termes de
dispositions, de probabilités, d’un point de vue purement théorique et
en pratiquant des amalgames. Il s’agit de concevoir que l’individu peut
s’affranchir de ces prédestinations pour atteindre un but qu’on pensait
hors d’atteinte, comme Vincent.<br />
<br />
<em>There's no gene for fate</em>Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-61624475840024900652013-07-21T04:42:00.000-07:002013-07-21T04:42:43.765-07:00A Better Tomorrow by RaohJ'aimerais vous parler tout d'abord vous parler d'un genre typiquement
Hong Kongais dans le cinéma, le polar/action stylisé et instauré par <strong>John Woo</strong> et <strong>Ringo Lam</strong>, <strong>"l'Heroic Bloodshed".</strong><br />
<br />
<img border="0" src="http://s3.noelshack.com/uploads/images/12523051429614_woolam.jpg" /><br />
<em>John Woo et Ringo Lam, deux réalisateurs mythiques de Hong Kong</em><br />
<br />
Le terme "Heroic Bloodshed" ("carnage héroïque" en français) fut inventé
par l'éditeur Rick Baker dans le magazine "Eastern Heroes" vers la fin
des 80's, lorsqu'il citait les films des réalisateurs cités plus haut.<br />
Baker a défini le genre comme étant « des films d'action Hong Kongais
présentant un grand nombre de combats sanglants à l'arme à feu
remplaçant le Kung Fu.»<br />
On y trouve des scènes d'action esthétiques voire acrobatiques avec des
thèmes récurrents : la fraternité, l'honneur, la vengeance, la
rédemption, la violence, la nostalgie et le drame.<br />
<br />
<img border="0" src="http://s3.noelshack.com/uploads/images/10505927462184_1uphardboiled.jpg" /><br />
<em>Chow Yun Fat, la star du genre dans Hard Boiled</em><br />
<br />
Les protagonistes de ces films sont souvent des "bons" et "honorables"
criminels avec une excellente conscience, généralement membres de
triades, assassins ou voleurs avec un code de déontologie strict, qui
mène dans certains cas à la trahison de leur employeur malfrat avec la
volonté de rétablir une certaine justice indomptable.<br />
<br />
La fidélité, la famille et la confrérie sont les thèmes les plus
typiques de la catégorie. Ces films ont généralement un angle émotif
fort, non seulement entre, mais pendant l'action.<br />
Des pistolets (souvent un dans chaque main) et des mitraillettes sont
fréquemment utilisées comme armes par les héros dus au poids léger
qu'elles fournissent, permettant ainsi de se déplacer plus rapidement. <strong>Les
héros sont extrêmement agiles, ils roulent, plongent, glissent, et
tombent pendant qu'ils se battent en duel ou contre plusieurs opposants,
conduisant à une interprétation gracieuse comme un ballet au beau
milieu des tirs.</strong><br />
<br />
<img border="0" src="http://www.sogoodreviews.com/reviews/tk.jpg" /><br />
<em>Le fameux "face off" repris maintes fois dans beaucoup de films, le
plus connu étant Volte Face avec John Travolta et Nicolas Cage</em><br />
<br />
Le "carnage héroïque" filme souvent l'extrême des situations avec une
note tragique servie par des ralentis, mettant en scène la mort,
l'arrestation ou même le handicap brutal des héros principaux.<br />
<br />
<strong>A better Tomorrow</strong> aka <strong>Le Syndicat du Crime</strong> film culte de John Woo, <strong>est considéré comme le premier film du genre</strong>.<br />
<br />
<img border="0" src="http://s3.noelshack.com/uploads/images/13743896142933_47259453.jpg" /><br />
<br />
Vu une seule fois il y a quelques années, j'ai eu la soudaine envie de me replonger dans ce film mythique.<br />
C'est tout simplement le premier film de John Woo dans le genre polar/action, et l'un des plus grands piliers du cinéma.<br />
Ce film avant-gardiste inspira bon nombre de réalisateurs, de part sa
qualité de photographie, ses scènes d'action parfaitement dosées sans
trop en faire et extrêmement esthétiques, ce scénario émouvant à la
limite de la caricature, des codes qui seront d'ailleurs repris ensuite
avec brio dans des films mythiques tels que <strong>The Killer</strong> ou <strong>Bullet in the Head</strong> du même réal.<br />
<br />
<img border="0" height="300" src="http://image.noelshack.com/fichiers/2013/27/1372891282-better-wall01.jpg" width="400" /><br />
<br />
Les jeux d'acteurs sont parfaits, que ce soit les deux frères ennemis,
les truands (dont fait parti Chow Yun-Fat, son premier rôle de
"gunfighter") ayant la volonté de changer de vie après bon nombre
d'événements tragiques... L'amitié, l'amour, le sacrifice, la trahison
ou même la vengeance se retrouvent une nouvelle fois liées à la
perfection dans ce cinéma fédérateur qu'est celui de Woo, même si le
scénario ne vole pas très haut, il faut bien le dire.<br />
Mais les images, l'action, les ralentis et les phrases sont fortes,
certaines scènes prennent vraiment aux tripes tellement elles sont
pleines de rage et d'émotion tout en restant belles, réalistes même (oui
j'ose) et parfaitement orchestrées.<br />
<br />
Une pièce majeure du cinéma d'action qui peine à vieillir. A se demander
comment a fait John Woo pour se ridiculiser ensuite avec Hard Boiled et
son action écœurante (même si je l'aime bien quand même ce film au
fond) ainsi qu'avec toutes ses daubes faites aux US jusqu'à maintenant.<br />
<br />
<strong>8/10</strong>Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2207159800733643441.post-85692346802104557372013-07-12T13:54:00.000-07:002013-07-12T13:54:19.169-07:00The A Team - The Movie by Misaki<img border="0" height="225" src="http://static.comicvine.com/uploads/original/10/109662/2131479-a_team.jpg" width="400" /><br />
<br />
Tout le monde connait la série américaine l'Agence tout risque ! Les ancêtres de PIMP MY RIDE !<br />
Je vais vous parler de l'adaptation en film que je ne pourrais jamais me passer de regarder.<br />
<br />
The A-Team le film, a été réalisé par <strong>Joe Carnahan</strong> à qui l'on doit le pas mauvais <strong>Mi$e à prix</strong> et le bon <strong>En territoire des Loups</strong>.<br />
<br />
On garde la base. Quatre ex-soldats qui se rencontrent pour former une unité d'élite. <br />
Puis on s'éloigne vers une sorte de préquelle de la série. <br />
Hannibal (<strong>Liam Neeson</strong>) et Barracuda (<strong>Quinton Rampage Jackson</strong>) se rencontrent purement par hasard au Mexique. <br />
Puis ils vont sauver Futé (<strong>Bradley Cooper</strong>) avant de chercher un pilote qui s'avérera être Murdock alias Looping (<strong>Sharlto Copley</strong>).<br />
<br />
Pendant une scène WTF? en hélicoptère, on apprendra que le pilotage de
Looping est la cause du Pourquoi Barracuda a peur d'être en vol.<br />
<br />
En fait en y repensant pendant cette introduction, le casting a quand même une sacrée gueule. <br />
Liam Neeson (<em>qu'on ne présente plus</em>), Bradley Cooper (<em>Limitless, Very Bad Trip, Happiness Therapy, The Place Beyond the Pines</em>), Quinton Jackson (<em>Combattant de freefight à l'UFC et ex-champion du monde</em>) et Sharlto Copley (<em>District 9</em>).<br />
<br />
Franchement quand on y regarde, je vois pas mieux. Casting parfait !<br />
<br />
Huit ans plus tard. On les retrouve en Irak dans l'armée américaine
formant une unité d'élite sécrète réalisant les missions les plus
suicidaires. <br />
Sur ordre du Général Morrison, ils ont pour mission de récupérer des
planches de billets de dollars américains aux mains de méchants.<br />
Une fois la mission terminée, ils sont doublés par Pike et son unité
militaire privée les Black Forrest qui vont leur voler les planches.
Morrison est tué. Condamnés à 10 ans de prison, ils sont envoyés dans
des prisons séparées.<br />
<br />
Grâce à l'aide de l'agent Lynch, un membre de la CIA, ils décident de
prouver leur innocence en recherchant les planches à billets, les
auteurs du vol et du meurtre de Morrison.<br />
<br />
Exit les vétérans de la Guerre du Viêt Nam, bonjour aux anciens de la Guerre du Golfe.<br />
Des dialogues pas mauvais, une musique pas dégueulasse pour les
oreilles, le scénario qui s'installe et on participe aux évasions
respectives de nos héros. <br />
Mention spéciale à Hannibal qui sort d'un crématorium entièrement cramé et qui balance THE réplique du film <em>"Alors c'est Satan qui rentre dans un bar et .."</em> <br />
<br />
Puis on retrouve Futé qui a dans sa cellule ce qu'une personne de classe
moyenne ne pourrait pas se payer en une année. Un palace quoi. Il
s'évade dans une ... Euh ... Cabine à UV ?<br />
<br />
L'évasion de Barracuda est fun mais son côté rédemption - la violence
c'est pas bien m'a un peu soulé. Ou alors c'est peut être plus sa coupe
de cheveux. <br />
Celle de Looping vaut le détour avec le clin d'œil cinéma en 3D et le générique original de la série.<br />
<br />
La troupe s'enfuit alors à bord d'un Hercule c-130 contre une Mercedes-Benz lancée à leur poursuite !<br />
<br />
J'oubliais le rôle inutile de Jessica Biel (dans le rôle du chat ou de la chatte pour Futé ?)<br />
<br />
Des vrilles en Hercule puis Looping déconne alors qu'une aile est en flamme et <strong>EXPLOSION</strong> !! <br />
Et paf un tank en parachute qui euh à la dérive euh dégomme des drones en vol.<br />
<br />
Okay alors mon cerveau est mort à quel moment déjà ?<br />
<br />
<br />
<img border="0" height="200" src="http://www.beyondhollywood.com/uploads/2010/05/a-team-drone-clip.jpg" width="400" /><br />
<strong>Fast and Furious 6 fait plus fort encore</strong><br />
<br />
Bon bref, une fois qu'on a dégommé les drones et qu'on tombe, on fait quoi ?<br />
Et bien évidemment on va tirer en l'air pour faire voler le char et le dévier vers un lac. <strong>Voler un char ?????</strong><br />
<br />
Bon je me disais avant qu'il pouvait y avoir un peu de logique et de
réalisme mais là je crois qu'on part dans un foutoir pas possible mais
totalement assumé au vu du jeu de Bradley et de Sharlto. <br />
<br />
Nous sommes ensuite en Allemagne où notre équipe apprend que les planches sont dans les mains de Pike et d'un Arabe inconnu. (<em>merci la VF</em>)<br />
<br />
Barracuda qui lavait des vitres en éclaireur, se lance à la poursuite de
Pike et s'engage dans un terrible combat entre 120 kilos de muscles et
70 max. Le 70 gagne. Okay ...<br />
<br />
<img border="0" height="225" src="http://zupimages.net/up/3/637688878.jpg" width="400" /><br />
<strong>La la la la ! Je suis un laveur de vitre crédible !</strong><br />
<br />
Allez c'est bon les mecs. On a les planches. On va se cacher dans une
cabane en bois avec l'arabe. Mais qui est-il ? (Faut voir le film non
mais oh ! Bon okay c'est Morrison. QUOIII ?? Morisson ? Espèce d'ordure
!!!!! Je savais déjà que c'était toi mais bon le film n'est pas fait
pour réfléchir mais pour divertir).<br />
<br />
Petit moment calme et dramatique.<br />
MERDE la cabane explose !! <strong>EXPLOSIONNNNNNNNNNN</strong><br />
On est tous vivant ? Ouais !! Super.<br />
Linch de la CIA est un salaud, il faut le piéger.<br />
<br />
<br />
Et puis on y retourne. On élabore un plan sur demande de Looping grâce à
Hannibal ... euh Futé parce que Hannibal sort sa seconde WTH ? réplique
<em>"J'en sais rien"</em>.<br />
<br />
Grosse barre dans l'aéroport. Barracuda déguisé en Africain se retrouve
avec le passeport de Looping déguisé en rabbin et Looping avec le
passeport Sud-Africain de Barracuda. (Ça va toujours ?)<br />
<br />
Barracuda baratine un discours se faisant passer pour un rabbin
sud-africain et le pire c'est que ça marche. Looping se retrouve devant
un agent d'origine sud-africaine. <br />
Merde il est déguisé en rabbin et il a un nom africain. Merde la boulette de Futé.<br />
Pas de problème, Lopping parle swahili et ça passe !<br />
<br />
Bon par contre y'avait pas de photo sur les passeports ou quoi ?<br />
<br />
Le final est un putain de méga giga gros bordel sur fond vert vachement
jouissif avec PAN PAN EXPLOSION AHHHHH PAN PAN - STOP ENFIN LE FAMEUX
PLAN SANS ACCROC COMME DANS LA SERIE !<br />
Pike est dans la place avec un lance roquette et des conteneurs volent de partout et Futé fait du surf dessus. <strong>Heinnn ?</strong><br />
Linch déballe ses intentions maléfiques devant plein plein de monde et
il est arrêté et paf un caméo de la mort qui ne sert à rien mais à rien
du tout <strong>Jon Hamm</strong> de Mad Men.<br />
<br />
<img border="0" src="http://www.ifc.com/news/12272010_hamm.jpg" /><br />
<strong>Je suis le vrai Linch.</strong><br />
<br />
Quoi Linch n'était pas Linch ?<br />
Mon cerveau étant déjà complément OUT, cet énième retournement de situation devient inconsciemment logique.<br />
<br />
Bref j'ai kiffé ce film et mes enfants le kifferont !<br />
(A noter l'utilisation du verbe kiffer)<br />
<br />
Casse-dédi à la <a href="http://www.youtube.com/watch?v=wDaA1x39zpc" target="_blank"><strong>sexion d'assaut qui se paye le générique de fin</strong></a><br />
<br />
<img border="0" height="215" src="http://rapadonf.fr/blog/wp-content/uploads/2010/06/Sans-titre11.jpg" width="400" /><br />
<strong><em>Échoué, le plan a échoué <br />
Échoué, le plan a échoué</em></strong><br />
<br />
<br />
Le film aussi ! (ou pas)Alphacinhttp://www.blogger.com/profile/14213688913821915928noreply@blogger.com0