Je me dois donc de vous dire que cette semaine à thème me plait beaucoup car il demande donc de parler ce qui a réveillé votre passion pour le cinéma, et cela m’a permis de me remémorer mes premiers amours, et je dois bien admettre que ça remonte à loin pour moi et pour la plupart d’entre vous je pense. Je vais donc me lancer et vous parler un peu de mon cas en ce qui concerne ce domaine si foisonnant. Pour ma part, cela a donc commencé naturellement avec mes parents, et en particulier ma mère, qui sont de grands consommateurs de films, et avons passé une grande partie de notre temps à faire souffrir nos magnétoscopes pour enregistrer les nombreux films qui passaient et ceux qu’on achetaient bien sûr. Un grand stock de VHS est d’ailleurs présent chez moi et en train de prendre la poussière hélas.
C’était une époque où je passais de nombreuses heures à regarder inlassablement des films, dont beaucoup maintenant ne représentent plus d’intérêts à mes yeux. Pourtant j’ai pu visionner de nombreux bons films qui sortent du lot, et je vais donc vous parler d’un film que presque la majorité d’entre vous connaissent et n’a pas volé son statut de film culte à mes yeux.
Pour en venir à l’histoire tout de même, nous commençons avec trois amis scientifiques, le Dr. Peter Wenkman (Bill Murray), le Dr. Raymond Stantz (Dan Akroyd) et le Dr. Egon Spengler qui font des recherches sur le domaine du paranormal et cherchent à prouver qu’il est possible d’entrer en contact avec des êtres venant d’un monde différent du nôtre. Après avoir eu enfin un cas sérieux dans la bibliothèque municipale, ils sont à ce moment-là expulsés de l’université pour avoir dépassé le délai de leur aide financière et pour aussi ne pas avoir rapporté des résultats tangibles.
Après cela, il trouvent un financement, notamment en sacrifiant le domicile du Dr Stantz, et font l’acquisition d’un bâtiment insalubre afin d’y créer une entreprise spécialisé dans le contrôle et la chasse des activités paranormales, Ghostbusters. Le financement leur permettra aussi d’acheter une voiture qu’il remodèleront pour devenir la voiture officielle des Ghostbusters, l’ECTO-1, et bien sûr au Dr. Spengler de pouvoir inventer le pack à proton dont les décharges permettent de paralyser les entités ectoplasmiques et le piège à fantômes.
Bien que le succès ne sera pas immédiatement au rendez vous, le bouche à oreille, et une activité de plus en plus forte des activités paranormales leur permettront de gagner en reconnaissance et popularité. Une nouvelle recrue, Winston Zeddemore (Ernie Hudson) viendra aussi se joindre à eux de manière naturelle pour n’être que plus efficace en travail d’équipe.
Cependant, cette augmentation de l’activité paranormale est sans doute un signe d’une présence puissante, bien au-delà d’un simple fantôme dont l’une des premières clientes, Dana Barrett (Sigourney Weaver) et son voisin Louis Tully (Rick Moranis), se situent un immeuble qui pourraient la clé de ce mystère.
Le choix de ce film me parait tout à fait adéquat et m’a accompagné depuis mes plus jeunes années où je le regardai avec un grand plaisir et qui me permettait de m’évader dans un autre monde.
Je pense ne pas exagérer en affirmant que le métrage correspond fortement à ma personnalité, car étant enfant, j’avais une imagination assez extravagante et adorait le fait que l’on pouvait être entouré par des créatures étranges, ceux qui vivaient dans l’ombre, dans nos placards, ou sous notre lit et bien sûr, que les morts n’avaient pas envie de l’être tant que ça et qu’il venaient nous embêter sous la forme de fantômes. Bien que je ne crois plus à ces histoires évidemment, je pense que cette partie de moi est toujours présente quelque part, et a sans aucun doute influencé ma passion pour le cinéma fantastique, un cinéma où l’on assiste à des choses qui sont à mille années lumière de notre banale réalité.
Quelle ne fut pas ma surprise à la vision de ce film lorsque j’étais enfant, j’ai pu enfin voir que les fantômes sont vraiment nombreux et qu’ils peuvent s’avérer plus malins et machiavéliques qu’on ne le pense. Mais bien sûr, la technologie est à notre secours et c’est là que le pack à protons intervient, et je ne cache pas que j’aurais tout fait pour pouvoir chasser et piéger du fantôme et conduire l’ECTO-1.
Bien évidemment, je vous en parle parce que je le regarde avec un plaisir toujours aussi présent car le film en lui-même est une réussite à mes yeux. Bien que le sujet soit à première vue simple et puéril, il est traité de manière respectable et crédible sans que cela ne soit tourné en ridicule. Il se montre ambitieux et va jusqu’au bout de ses idées.
La mise en scène s’avère d’ailleurs maîtrisé et agréable à voir, telles que les scènes dans la bibliothèque avec les livres et les papiers qui se mettent à s’animer et le fantôme de la bibliothécaire qui ordonne le silence aux vivants sous peine d’une vision d’horreur ; où la course poursuite oppressante entre une créature démoniaque et le pauvre. Certaines s’avèrent même plutôt angoissantes comme celles où Dana est confrontée aux événements surnaturels. On a aussi droit à d’autre type de situations différentes avec une vision de l’enfer, une étrange session d’exorcisme avec Dana et le Dr. Wenkman , ou une bien étrange créature gigantesque envahissant la ville.
Cependant, ce que j’apprécie beaucoup, c’est que l’humour est très présent sans pour autant faire perdre le film en crédibilité, que ce soit les répliques cinglantes du Dr Venkman de ses autres comparses ou même le gros dégoûtant fantôme vert Slimer, qui ne pense qu’à manger les aliments et lui passent à travers et de dégeuler de la bave ectoplasmique (dont un en fera particulièrement les frais).
Le casting est bien évidemment excellent et je suis vraiment attaché à tout ce beau monde. Bill Murray est absolument mémorable dans son rôle de scientifique qui passe son temps à faire le salaud insouciant et dragueur mais qui reste tout de même auprès de ses amis, même si il adore le sarcasme et fricottes avec les jolies filles, en particulier Dana.
Dan Akroyd est vraiment attachant avec son personnage soucieux des autres, consciencieux et doté d’un bon esprit d’équipe.
Il ne faut pas oublier qu’avec une technologie aussi poussé que le pack à proton, on a besoin d’un intello rationnel, calme et imperturbable, et Harold Ramis est vraiment taillé pour le rôle.
Ernie Huddson vient évidemment joindre l’équipe et s’en tire évidemment très bien.
Si elle ne chasse pas les fantômes, je ne peux que citer aussi Sigourney Weaver, que j’apprécie toujours autant et qui sait briller par sa présence et son charme qu’elle saura mettre à contribution dans le film (même petit, je n’y était pas insensible). Je tiens aussi à terminer avec Rick Moranis, qui est un acteur que j’ai beaucoup apprécié étant enfant dans ce rôle où il est un voisin coincé du cul vraiment drôle et attachant mais aussi dans son rôle de l’inventeur Wayne Szalinski dans la série des Chéri, j’ai rétréci les gosses (dont le premier est une bonne réussite), autre films de mon enfance.
Il est aussi inévitable que je passe par la BO composé d’abord par Elmer Bernstein dont le score va de pistes tantôt tranquilles, jusqu’à des morceaux angoissants et épiques, qui sont d’ailleurs en train de circuler dans ma tête au moment où j’écris ces lignes.
Bien sûr, passons aussi à l’inévitable thème du film, interprété par Ray Parker, Jr qui l’un des éléments les plus marquants du film et que j’écoute toujours avec un grand sourire. Je suis d’ailleurs content d’avoir appris que le titre avait été en tête des charts mondiaux pendant plusieurs semaines et n’a pas été inutile au grand succès du film.
Voila, je tiens donc à vous affirmer que ce film fait partie d’un de ceux qui m’ont accompagné depuis je suis petit et que malgré tout ce temps, je leur reste fidèle. Cela veut donc dire qu’ils ont de l’importance pour moi et que c’est le cinéma qui m’a offert ce sentiment de bien être en moi au moment où je pose les yeux sur ces films. Je me dois donc de leur dire un grand merci.
Autre chose pour finir, c’est très important pour votre survie :
Ne croisez pas les effluves!
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