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vendredi 26 juillet 2013

Gattaca d'Andrew Niccol by Jim

We want to give your child the best possible start. Believe me, we have enough imperfection built in already. Your child doesn't need any more additional burdens. Keep in mind, this child is still you. Simply, the best, of you. You could conceive naturally a thousand times and never get such a result

En 1997, un jeune réalisateur alors inconnu – si l’on omet qu’il vient de vendre son scénario « The Truman Show », se fait connaître avec un film de science-fiction déroutant, Gattaca. Si le film ne rapporte aucun bénéfice – au contraire, il constitue un véritable gouffre financier, il reste culte et incontournable dans le monde de la science-fiction – et du cinéma en général, et ce pour plusieurs raisons intéressantes : son univers dystopique obsédé par les manipulations génétiques, son aspect esthétique lisse et onirique de par l’utilisation de certaines couleurs, sa thématique profonde d’opposition entre individus, et enfin son subtexte relatif à la fatalité. A travers ces caractéristiques – non-exhaustives mais particulièrement représentatives, Gattaca d’Andrew Niccol constitue un film de science-fiction définitivement philosophique, soulevant de nombreuses questions fondamentales et inéluctablement d’actualité.



Jérôme/Eugene (Jude Law) et Vincent/Jérôme (Ethan Hawke)

L’univers dystopique rime souvent avec science-fiction : les films du genre sont immanquablement – et surtout depuis les années septante – ancrés dans une perspective d’oppression, de paranoïa, de société humaine aliénée et/ou dirigée par des personnes mal intentionnées qui créent des discriminations et de la répression. Au sein de cette société (chaotique), l’individu est privé de son individualité propre, destiné à être juste une pièce du puzzle parmi les autres, un numéro dans la multitude de chiffres. Dans Gattaca, cet univers dystopique est caractérisé par le triomphe de l’eugénisme : les naissances ne passent plus par les aléas des actes sexuels, mais par une rigoureuse sélection génétique – ce qui rappelle Brave New World de Huxley. Il n’est donc pas étonnant que le principal adjuvant au personnage principal ait comme second prénom Eugene, lui-même produit des nouvelles techniques de procréation et de sélection, au contraire du personnage principal, Vincent – devenu Jérôme, enfant né d’un rapport sexuel sans la moindre intervention visant à sélectionner des gènes. Dans ce monde, les enfants sont « créés » selon les critères de perfection : la sélection génétique a pour but d’enlever tous les travers du génome pour obtenir un individu parfait, un individu « valide » : après la naissance de Vincent – et la découverte de ses nombreuses failles héréditaires, ce dernier étant considéré comme «invalide », ses parents décident de ne plus laisser le hasard décider pour la naissance de leur second enfant, Anton. Anton est dès lors considéré comme « valide » par la société et ses nombreuses bornes de contrôles sanguins et urinaires. Et dans le monde où les protagonistes évoluent, être « valide » donne le droit à tout : les « invalides » sont vus comme des aberrations, des erreurs génétiques, et ne peuvent avoir accès aux facilités qu’on donne allègrement aux « valides ». Vincent est donc un paria de la société, sans cesse comparé – et se comparant- aux « valides » dont son frère est un des meilleurs représentants : les castes ne sont plus déterminées par le statut social, le niveau d’étude, mais par la nature profonde de l’être, d’une certaine façon. Nature contre laquelle on ne peut rien faire.


(Jérôme/Eugene (Jude Law))

Entre le cauchemar et le rêve se situe Gattaca. Cauchemar d’une société où vous aurez beau être intelligent, plein de volonté, votre génome sera un obstacle à votre réussite, comme pour Vincent. Rêve dans des décors épurés, totalement dénués d’artifices excentriques, à l’image de la perfection si pure du monde fait pour et par les gens reconnus comme « valides ». C’est dès lors pour cette raison que tout est si lisse dans cet univers – en termes d’accessoires, d’habillage et de décoration : tout est parfait, sans digressions, comme le génome des humains : aseptisé, purgé de défauts. Gattaca étant elle-même le summum de la perfection, comme les individus qui la peuplent – tous valides, à l’exception de Vincent.
Un certain onirisme se détache de l’usage de la couleur dans Gattaca : des tons sombres sublimés par les lumières artificielles car les sources d’éclairage sont surtout intérieures aux lieux – Gattaca, la maison de Vincent et d’Eugene, mais aussi, dans de nombreuses scènes, une prépondérance de tons jaunes et oranges, eux-mêmes associés dans notre mémoire collective aux films de Jean-Pierre Jeunet de Marc Caro, les bastions des films oniriques. Ce côté onirique du film se retrouve aussi dans des scènes qui nous rappellent ce caractère « construit » du film, cette divagation sur l’avenir de notre société, son rapport au progrès, mais aussi dans les seuls émanations « naturelles » de cet univers comme la lumière naturelle du jour, devenue elle aussi un rêve dans la construction du futur. Les tons les plus sombres – et les plus froids- du film se retrouvent au sein même de Gattaca, dans les bureaux, la salle d’exercice, dans ces lieux dépourvus d’humanité, uniquement basés sur la performance et la perfection à tout prix. Vincent est lui-même tiraillé entre le cauchemar et le rêve : le cauchemar que sa supercherie soit découverte – il use le sang, l’urine et divers traces corporelles de Jérôme, pour qu’on le prenne pour ce « valide », et le rêve, dans le sens où Gattaca permet à Vincent d’obtenir son plus grand rêve : aller dans l’espace. Onirisme – d’un point de vue des couleurs, et réalité abrupte se succèdent dans le film, rendant compte de l’état de Vincent pour qui son rêve a un prix d’or, entre l’ombre et la lumière, le sacrifice et la récompense.


(Vincent/Jérôme (Ethan Hawke) et Irene (Uma Thurman))

Gattaca joue en permanence sur des jeux d’opposition entre Vincent et les valides, d’une façon narrative et visuelle : d’un point de vue narratif, deux personnages en particulier lui sont opposés : d’abord son propre frère, Anton, et puis Jérôme - Eugene, ancien nageur de haut niveau maintenant paralysé qui lui prête son identité afin de lui permettre un accès à son rêve : Gattaca. Avec Jérôme, l’opposition valide-invalide prend encore plus d’importance étant donné le fait qu’en apparence, Jérôme est l’invalide et Vincent le valide : les deux hommes s’échangent leurs vies « prédestinées » : l’un incapable de mener sa vie comme bon lui semble parce qu’il n’est plus valide, et l’autre vivant l’avenir prometteur d’un valide. L’opposition narrative devient également visuelle lorsque les scènes les montrent chacun à leur besogne quotidienne : l’un dans la prétention d’être un autre et ce qu’elle implique (implants sous-cutanés, etc), et l’autre dans la création de son autre, de sa copie presque parfaite lorsqu’il prépare ses échantillons de sang ou d’urine. L’antinomie atteint son paroxysme dans la scène finale où les deux personnages sont présentés parallèlement : leur identité commune aura permis de les rapprocher sans pouvoir les définir véritablement.

La fatalité occupe une grande place dans la vie des personnages de Gattaca : en faisant confiance aux manipulations génétiques, des individus « parfaits » sont créés, ces mêmes individus destinés à un avenir où tout est possible et surtout le grandiose. Mais il y a comme un bémol dans l’histoire : ces individus si « parfaits », peuvent-il être heureux ? Quelle est la place de la perfection dans le bonheur ? Au contraire de Vincent, animé par une volonté farouche – celle d’intégrer Gattaca et de partir dans l’espace, qui, lui, semble heureux d’être là où il est, et ce, malgré les sacrifices. La société élitiste dans laquelle Vincent évolue ne lui a jamais fait aucun cadeau, et c’est avec l’usurpation d’identité de Jérôme qu’il a réussi à rentrer là où personne n’aurait voulu de lui, contre toute attente. Dans Gattaca, le fatalisme n’a absolument aucun sens, il révèle que l’homme fait ce qu’il veut de son existence, qu’il est capable d’aller où il veut, même si ce n’était pas son « destin ».


(Vincent et Anton)

Comme nous l’avons évoqué, Gattaca est peut-être plus une fable philosophique sur la liberté de l’individu quant à sa destinée, liberté à concevoir en termes de choix et de volonté – et cela envers et contre toute attente, qu’un banal film de science-fiction. Tout le film est construit sur le principe d’opposition entre celui qui ne peut pas (Vincent) et ceux qui peuvent (les individus de Gattaca, Jérôme, Anton), et comment tous ces personnages modulent leurs destinées, non pas avec leurs prédispositions génétiques, mais avec leur volonté propre. Une véritable critique de cette tendance – pas si moderne - à toujours voir l’avenir d’une personne en termes de dispositions, de probabilités, d’un point de vue purement théorique et en pratiquant des amalgames. Il s’agit de concevoir que l’individu peut s’affranchir de ces prédestinations pour atteindre un but qu’on pensait hors d’atteinte, comme Vincent.

There's no gene for fate

dimanche 21 juillet 2013

A Better Tomorrow by Raoh

J'aimerais vous parler tout d'abord vous parler d'un genre typiquement Hong Kongais dans le cinéma, le polar/action stylisé et instauré par John Woo et Ringo Lam, "l'Heroic Bloodshed".


John Woo et Ringo Lam, deux réalisateurs mythiques de Hong Kong

Le terme "Heroic Bloodshed" ("carnage héroïque" en français) fut inventé par l'éditeur Rick Baker dans le magazine "Eastern Heroes" vers la fin des 80's, lorsqu'il citait les films des réalisateurs cités plus haut.
Baker a défini le genre comme étant « des films d'action Hong Kongais présentant un grand nombre de combats sanglants à l'arme à feu remplaçant le Kung Fu.»
On y trouve des scènes d'action esthétiques voire acrobatiques avec des thèmes récurrents : la fraternité, l'honneur, la vengeance, la rédemption, la violence, la nostalgie et le drame.


Chow Yun Fat, la star du genre dans Hard Boiled

Les protagonistes de ces films sont souvent des "bons" et "honorables" criminels avec une excellente conscience, généralement membres de triades, assassins ou voleurs avec un code de déontologie strict, qui mène dans certains cas à la trahison de leur employeur malfrat avec la volonté de rétablir une certaine justice indomptable.

La fidélité, la famille et la confrérie sont les thèmes les plus typiques de la catégorie. Ces films ont généralement un angle émotif fort, non seulement entre, mais pendant l'action.
Des pistolets (souvent un dans chaque main) et des mitraillettes sont fréquemment utilisées comme armes par les héros dus au poids léger qu'elles fournissent, permettant ainsi de se déplacer plus rapidement. Les héros sont extrêmement agiles, ils roulent, plongent, glissent, et tombent pendant qu'ils se battent en duel ou contre plusieurs opposants, conduisant à une interprétation gracieuse comme un ballet au beau milieu des tirs.


Le fameux "face off" repris maintes fois dans beaucoup de films, le plus connu étant Volte Face avec John Travolta et Nicolas Cage

Le "carnage héroïque" filme souvent l'extrême des situations avec une note tragique servie par des ralentis, mettant en scène la mort, l'arrestation ou même le handicap brutal des héros principaux.

A better Tomorrow aka Le Syndicat du Crime film culte de John Woo, est considéré comme le premier film du genre.



Vu une seule fois il y a quelques années, j'ai eu la soudaine envie de me replonger dans ce film mythique.
C'est tout simplement le premier film de John Woo dans le genre polar/action, et l'un des plus grands piliers du cinéma.
Ce film avant-gardiste inspira bon nombre de réalisateurs, de part sa qualité de photographie, ses scènes d'action parfaitement dosées sans trop en faire et extrêmement esthétiques, ce scénario émouvant à la limite de la caricature, des codes qui seront d'ailleurs repris ensuite avec brio dans des films mythiques tels que The Killer ou Bullet in the Head du même réal.



Les jeux d'acteurs sont parfaits, que ce soit les deux frères ennemis, les truands (dont fait parti Chow Yun-Fat, son premier rôle de "gunfighter") ayant la volonté de changer de vie après bon nombre d'événements tragiques... L'amitié, l'amour, le sacrifice, la trahison ou même la vengeance se retrouvent une nouvelle fois liées à la perfection dans ce cinéma fédérateur qu'est celui de Woo, même si le scénario ne vole pas très haut, il faut bien le dire.
Mais les images, l'action, les ralentis et les phrases sont fortes, certaines scènes prennent vraiment aux tripes tellement elles sont pleines de rage et d'émotion tout en restant belles, réalistes même (oui j'ose) et parfaitement orchestrées.

Une pièce majeure du cinéma d'action qui peine à vieillir. A se demander comment a fait John Woo pour se ridiculiser ensuite avec Hard Boiled et son action écœurante (même si je l'aime bien quand même ce film au fond) ainsi qu'avec toutes ses daubes faites aux US jusqu'à maintenant.

8/10

vendredi 12 juillet 2013

The A Team - The Movie by Misaki



Tout le monde connait la série américaine l'Agence tout risque ! Les ancêtres de PIMP MY RIDE !
Je vais vous parler de l'adaptation en film que je ne pourrais jamais me passer de regarder.

The A-Team le film, a été réalisé par Joe Carnahan à qui l'on doit le pas mauvais Mi$e à prix et le bon En territoire des Loups.

On garde la base. Quatre ex-soldats qui se rencontrent pour former une unité d'élite.
Puis on s'éloigne vers une sorte de préquelle de la série.
Hannibal (Liam Neeson) et Barracuda (Quinton Rampage Jackson) se rencontrent purement par hasard au Mexique.
Puis ils vont sauver Futé (Bradley Cooper) avant de chercher un pilote qui s'avérera être Murdock alias Looping (Sharlto Copley).

Pendant une scène WTF? en hélicoptère, on apprendra que le pilotage de Looping est la cause du Pourquoi Barracuda a peur d'être en vol.

En fait en y repensant pendant cette introduction, le casting a quand même une sacrée gueule.
Liam Neeson (qu'on ne présente plus), Bradley Cooper (Limitless, Very Bad Trip, Happiness Therapy, The Place Beyond the Pines), Quinton Jackson (Combattant de freefight à l'UFC et ex-champion du monde) et Sharlto Copley (District 9).

Franchement quand on y regarde, je vois pas mieux. Casting parfait !

Huit ans plus tard. On les retrouve en Irak dans l'armée américaine formant une unité d'élite sécrète réalisant les missions les plus suicidaires.
Sur ordre du Général Morrison, ils ont pour mission de récupérer des planches de billets de dollars américains aux mains de méchants.
Une fois la mission terminée, ils sont doublés par Pike et son unité militaire privée les Black Forrest qui vont leur voler les planches. Morrison est tué. Condamnés à 10 ans de prison, ils sont envoyés dans des prisons séparées.

Grâce à l'aide de l'agent Lynch, un membre de la CIA, ils décident de prouver leur innocence en recherchant les planches à billets, les auteurs du vol et du meurtre de Morrison.

Exit les vétérans de la Guerre du Viêt Nam, bonjour aux anciens de la Guerre du Golfe.
Des dialogues pas mauvais, une musique pas dégueulasse pour les oreilles, le scénario qui s'installe et on participe aux évasions respectives de nos héros.
Mention spéciale à Hannibal qui sort d'un crématorium entièrement cramé et qui balance THE réplique du film "Alors c'est Satan qui rentre dans un bar et .."

Puis on retrouve Futé qui a dans sa cellule ce qu'une personne de classe moyenne ne pourrait pas se payer en une année. Un palace quoi. Il s'évade dans une ... Euh ... Cabine à UV ?

L'évasion de Barracuda est fun mais son côté rédemption - la violence c'est pas bien m'a un peu soulé. Ou alors c'est peut être plus sa coupe de cheveux.
Celle de Looping vaut le détour avec le clin d'œil cinéma en 3D et le générique original de la série.

La troupe s'enfuit alors à bord d'un Hercule c-130 contre une Mercedes-Benz lancée à leur poursuite !

J'oubliais le rôle inutile de Jessica Biel (dans le rôle du chat ou de la chatte pour Futé ?)

Des vrilles en Hercule puis Looping déconne alors qu'une aile est en flamme et EXPLOSION !!
Et paf un tank en parachute qui euh à la dérive euh dégomme des drones en vol.

Okay alors mon cerveau est mort à quel moment déjà ?



Fast and Furious 6 fait plus fort encore

Bon bref, une fois qu'on a dégommé les drones et qu'on tombe, on fait quoi ?
Et bien évidemment on va tirer en l'air pour faire voler le char et le dévier vers un lac. Voler un char ?????

Bon je me disais avant qu'il pouvait y avoir un peu de logique et de réalisme mais là je crois qu'on part dans un foutoir pas possible mais totalement assumé au vu du jeu de Bradley et de Sharlto.

Nous sommes ensuite en Allemagne où notre équipe apprend que les planches sont dans les mains de Pike et d'un Arabe inconnu. (merci la VF)

Barracuda qui lavait des vitres en éclaireur, se lance à la poursuite de Pike et s'engage dans un terrible combat entre 120 kilos de muscles et 70 max. Le 70 gagne. Okay ...


La la la la ! Je suis un laveur de vitre crédible !

Allez c'est bon les mecs. On a les planches. On va se cacher dans une cabane en bois avec l'arabe. Mais qui est-il ? (Faut voir le film non mais oh ! Bon okay c'est Morrison. QUOIII ?? Morisson ? Espèce d'ordure !!!!! Je savais déjà que c'était toi mais bon le film n'est pas fait pour réfléchir mais pour divertir).

Petit moment calme et dramatique.
MERDE la cabane explose !! EXPLOSIONNNNNNNNNNN
On est tous vivant ? Ouais !! Super.
Linch de la CIA est un salaud, il faut le piéger.


Et puis on y retourne. On élabore un plan sur demande de Looping grâce à Hannibal ... euh Futé parce que Hannibal sort sa seconde WTH ? réplique "J'en sais rien".

Grosse barre dans l'aéroport. Barracuda déguisé en Africain se retrouve avec le passeport de Looping déguisé en rabbin et Looping avec le passeport Sud-Africain de Barracuda. (Ça va toujours ?)

Barracuda baratine un discours se faisant passer pour un rabbin sud-africain et le pire c'est que ça marche. Looping se retrouve devant un agent d'origine sud-africaine.
Merde il est déguisé en rabbin et il a un nom africain. Merde la boulette de Futé.
Pas de problème, Lopping parle swahili et ça passe !

Bon par contre y'avait pas de photo sur les passeports ou quoi ?

Le final est un putain de méga giga gros bordel sur fond vert vachement jouissif avec PAN PAN EXPLOSION AHHHHH PAN PAN - STOP ENFIN LE FAMEUX PLAN SANS ACCROC COMME DANS LA SERIE !
Pike est dans la place avec un lance roquette et des conteneurs volent de partout et Futé fait du surf dessus. Heinnn ?
Linch déballe ses intentions maléfiques devant plein plein de monde et il est arrêté et paf un caméo de la mort qui ne sert à rien mais à rien du tout Jon Hamm de Mad Men.


Je suis le vrai Linch.

Quoi Linch n'était pas Linch ?
Mon cerveau étant déjà complément OUT, cet énième retournement de situation devient inconsciemment logique.

Bref j'ai kiffé ce film et mes enfants le kifferont !
(A noter l'utilisation du verbe kiffer)

Casse-dédi à la sexion d'assaut qui se paye le générique de fin


Échoué, le plan a échoué
Échoué, le plan a échoué



Le film aussi ! (ou pas)

vendredi 5 juillet 2013

Eva Green [Filmo] by Jack

Bonjour les Cinéens,

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler de mon actrice Graou par excellence :)
Sans renfort de gif animés hypnotiques comme certains, mais simplement et efficacement par l'énumération de son parcours cinématographique additionné de plusieurs jolies photos.




Eva GREEN, de son vrai nom Eva Gaëlle Green est née le 5 juillet 1980 à Paris. (32ans)
Sa maman, l'actrice française Marlène Jobert (star du grand écran dans les années 60 et 70) et son papa le chirurgien-dentiste franco-suédois Walter Green (petit-fils du compositeur français Paul Le Flem) lui lèguent dès sa naissance un héritage destiné à lui offrir une carrière dans le cinéma. La jeune fille rebelle commence par se teindre les cheveux : de châtain clair, elle adopte dès ses 14 ans une teinte brune qui lui est restée, elle enchaîne ensuite sur un départ de l'école à ses 17 ans!

Même si elle a du mal à assumer l'héritage de sa mère, Eva Green suit des cours d'art dramatique dans le but de devenir comédienne, un an en Angleterre à la "Webber Douglas Acting School", puis trois ans à l'école d'Eva Saint-Paul à Paris, et même des cours de réalisation à New York...
Elle débute ensuite au théatre et est nominée au Molière de la Meilleure révélation théâtrale en 2002 pour son interprétation dans la pièce "Jalousie en trois fax".
Le réalisateur Bernardo Bertolucci la découvre et lui propose le rôle d'une jeune fille qui s'éveille à la sexualité dans "The Dreamers" - Innocents(2003) [Elle avait 23ans].
Un rôle particulier dans un univers sous fond de révolte populaire des années 68' où Eva joue très souvent nue (pour le plaisir de nos yeux), mais les critiques sont unanimes sur la qualité de sa prestation.


"The Dreamers" 2003


FILMOGRAPHIE de 2004 à 2007 - La montée en puissance

Après Bertollucci, sa carrière décolle. Elle joue aux côtés de Romain Duris dans "Arsène Lupin" (2004) avant d'être convoitée par Orlando Bloom dans "Kingdom of Heaven" (2005) où elle interprète la reine de Jérusalem.
Mais là.. son caractère rebelle ne la laisse pas s'emballer dans tous les rôles de femme fatale qu'on pourrait lui proposer et du coup, elle refuse le rôle finalement dévolu à Hilary Swank dans "Le Dahlia noir" de Brian de Palma.
Elle décroche ensuite le rôle phare de Vesper Lynd, une comptable mystérieuse et sexy qui aide James Bond dans "Casino Royale" (2006). Et non loin de s'arrêter là, la jeune femme est choisie pour incarner Serafina Pekkala, une gentille sorcière dans "The Golden Compass" - A la croisée des mondes, la boussole d'or (2007), face à Nicole Kidman.


"Arsène Lupin" (2004) "Kingdom of Heaven" (2005) "Casino Royale" (2006) "The Golden Compass" (2007)


FILMOGRAPHIE de 2008-2011 - Les rôles plus Intimistes et Atypiques

Et vous pensiez qu'on allait s'arrêter là... mais non, son actualité cinématographique reprend avec une production franco/britannique où elle interprète le rôle d'une belle étudiante (Emilia) obsédée par ses projets artistiques suicidaires, de plus en plus complexes et mortels dans "Franklyn" - Dark World (2008) aux côté de Ryan Phillippe, Sam Riley et Bernard Hill. Et elle enchaîne ensuite sur un excellent film britannique où elle prends la peau de miss G, une très belle femme, charismatique, cultivée, et pleine de surprises. Professeur de plongée dans un pensionnat pour jeunes filles retiré du monde où Di et ses amies s'adonnent à des jeux fantaisistes, insolents et parfois cruels dans "Cracks" (2009).
Eva choisi ensuite un rôle plus touchant et bouleversant au travers de Rebecca, une jeune femme qui retourne dans la maison de son grand-père et y croise à nouveau le chemin de Thomas (Matt Smith), son amour d'enfance dans "Womb" (2010), un drame emprunt d'une touche de science fiction.
On la retrouve un an plus tard dans "Perfect Sense" (2011), un autre drame emprunt d'une touche de science fiction mais britannique cette fois et où elle incarne Susan, une brillante chercheuse qui au travers d'une terrible épidémie détruisant progressivement les cinq sens, tombe amoureuse d'un cuisinier, Michael (Ewan Mc Gregor).

Elle a également joué le rôle de Morganne dans la série télévisée "Camelot" diffusée en une seule saison en 2011 sur la chaîne TV payante américaine "Starz" (et en 2012 sur Canal+)



"Franklyn" (2008) _____ "Cracks" (2009) ______ "Womb" (2010) ______ "Perfect Sense" (2011)


"Camelot" (2011)

Petite parenthèse Burtonienne en 2012 - La reprise des grosses productions

Ici, nous avons eu droit un une production que je qualifierait un peu d'OVNI cinématographique, étant un visionneur assidu des productions/réalisations de Tim Burton, je dois avouer avoir été un peu désagréablement surpris de cet opus ultra délirant de ce producteur/réalisateur/scénariste. Opus adapté en long métrage de la série télévisée américaine Dark Shadows de Dan Curtis, diffusée de 1966 à 1971 sur ABC.

Dans le film "Dark Shadows" (2012), Eva campe le rôle d'Angelique Bouchard, une sorcière amoureuse du riche héritier d'une famille fortunée : Barnabas Collins, interprété par Johnny Depp. Lui refusant ses avances, Angélique, furieuse, utilise ses pouvoirs de sorcière pour le transformer en vampire.


"Dark Shadows" (2012)


En production et à venir prochainement sur nos grands écrans

Après ce petit intermède "Burtonien", notre Eva va donner la réplique à Josh Brolin dans la suite du célèbre "Sin City : A dame to kill for" - Sin city 2 : j'ai tué pour elle, à paraître en 2013 mais dont la date de sortie n'a pas encore été fixée définitvement. Où elle incarnera Ava Lord, une femme fatale (à nouveau) qui se sert de ses charmes pour assouvir ses ambitions personnelles. Elle fait faire à des hommes son "sale boulot" en les manipulant pour ne pas se salir les mains. Elle conduira de nombreux hommes au meurtre, au suicide et à d'autres ignominies.

Elle est également prévue prochainement dans un thriller français co-produit, écrit et réalisé par Gregg Araki "White Bird in a Blizzard" (prévu en 2013) inspiré du roman du même nom de Laura Kasischke (1999). Où Eva jouera le rôle de Evie, une mère qui disparaît une journée d'hiver, plongeant sa fille (Shailene Woodley) dans le chaos.



"Sin City: A Dame to Kill For" (2013)


"White Bird in a Blizzard" (2013)


Pour finir en beauté cet article

Parlons un petit peu du film que j'attends assez impatiemment, la suite de du très discuté "300", "300-Rise of an Empire". Où Eva incarne Artémise Ière, reine de la cité d'Halicarnasse qui gouverna sous la suzeraineté de l'empire des Achéménides.

Dans la Grèce antique (en 480 av. J.-C) l'armée perse dirigée par Xerxès débarque sur les plages de Marathon et affrontent les armées grecques alliées d'Athéniens et Platéens qui se retrouvent en première ligne. Un messager est alors envoyé à Sparte pour obtenir des renforts. Artémise Ière, vient prêter main forte à Xercès en participant à l'expédition contre la Grèce.

Le trailer - La Bande annonce


"300-Rise of an Empire" (2014)

Ces quelques lignes, vous ont permis, je l'espère, d'avoir une idée plus complète du parcours d'une actrice que je qualifie volontiers de très grande actrice, tant par sa beauté naturelle que par la qualité et la variété de son jeu et sa filmographie.
Et... si par le plus grand des hasards cosmiques, vous n'avez pas eu l'occasion de voir l'un de ses films, n'hésitez plus.
Peut-être que certains ne partagent pas mon enthousiasme sur les performances de la demoiselle, auquel cas je serais ravi qu'on en débatte.

A vous...