Rechercher dans ce blog

lundi 11 juillet 2011

Drag me To Hell by DDYDLS


(Yep, une affiche teaser, mais mieux non ?)

Je n'ai pas eu le temps de le revoir pour la SàT.
MAIS, j'ai une bonne mémoire. Pas du tout sélective et encore moins subjective. Alors on va le faire au feeling.

Pitch :

Alors, ça parle d'une blonde ambitieuse qui sort avec le mec de Jeepers Creepers, elle bosse dans une banque ou compagnie d'assurance. La place qu'elle veut depuis des lustres en étant la meilleure mais bonne, a des chances d'être donnée à un autre. Du coup, elle est un peu plus dure avec la cliente suivante.
Pas de bol, elle le prend mal et la maudit.


(BOUH !)

Je vais passer les aspects expliquant pourquoi le film est une perle. Une petite, mais une perle quand même.
D'abord, d'abord ! (Il y a l'ainé) c'est le retour de Sam Raimi après 7 films et 16 ans d'absence au niveau horreur. Intuitions n'en étant pas vraiment. Niveau horreur, le père Raimi n'est rien d'autre que le papa des Evil Dead. Et ça, c'est le bien.
En parlant de ça, nous avons donc le même "thème" ici. Un "héros" confronté à quelques soucis démoniaques. Avec un peu de légèreté pour le spectateur, donc de l'humour. Drag me to Hell se rapprochant plus d'Evil Dead 2 que du premier. Hélas, les effets spéciaux de ce dernier film, en numérique pour la plupart, ne sont clairement pas à la hauteur.
Pourtant, ils accentuent clairement le côté cartoon live. Il suffit de voir une enclume pour s'en rendre compte.

Au delà de ces aspects purement technique et historique, les acteurs sont bons. Et pas bon, bon. Vraiment bon.
La vieille fout les jetons. La blonde est une parfaite victime martyrisée. Et Long reste... Long. Donc sympacool.
Reste des scènes d'anthologies, que ce soit celle du parking, qui me tue à chaque fois, ou celle de l'exorcisme avec l'auto clin d'oeil sympathique au premier Evil Dead.
Qui fonctionne toujours. Toujours marrant/dérangeant de voir des gens se dandiner en l'air en vous menaçant.

Une dernière chose à rajouter pour que vous le voyez, et l'adoriez, il est souvent comparé, en mieux à El Dia de la Bestia de Alex de la Iglésia, film que j'ai aussi aimé.
C'est donc avec un grand étonnement que j'ai découvert ce film espagnol. Fun, mais bien plus noir dans sa vision des choses.

Et pour une chose, le putain de bouc est bien mieux dans Drag me To Hell !

Ah oui, essayez de voir la version cinéma, pas celle sortie en DVD. Certes, elle est cut, mais a bien plus d'impact à mon goût.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire