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jeudi 11 novembre 2010

Steve McQueen by Bedwyr



Il y a 30 ans de cela, le 7 novembre 1980, déjà comme diraient certains, disparaissait un acteur. Pas n'importe quel acteur, pour moi un des plus grands acteurs que l'on ait eu : Steve McQueen. Cette propa n'est pas une biographie de l'acteur mais juste un hommage que j'aimerais lui rendre en ce 7 novembre 2010.

Né le 24 mars 1930, à Beech Grove, Steve vécu seul avec sa mère et son oncle (son père ayant quitté sa mère, mais cela ne nous regarde pas). Il quitte l'école jeune pour aller dans les Marines. Quelques années plus tard, il étudie à l'Actors Studio de New York et débutera sa carrière à Broadway. Il tournera son premier film en 1956, Marqué par la Haine de Robert Wise, mais il se fera davantage connaître grâce à la série télévisée, dans les années 60, Au nom de la loi, dans laquelle il joue un chasseur de prime du nom de Josh Randall.



Sa carrière est lancée.

En 1960, il joue aux cotés de Yul Brynner, Charles Bronson, Eli Wallach, James Coburn et Robert Vaughn dans Les Sept Mercenaires de John Sturges, dans lequel il n’hésite pas à se montrer pour voler la vedette à Yul, grand acteur du moment. Ce fait fut sans doute un tournant dans sa carrière.



En 1963, le voilà de nouveau aux côtés de Charles Bronson et James Coburn dans un film tiré d’une histoire vraie se déroulant durant la Seconde Guerre Mondiale dans un camp de prisonnier militaire : La Grande Évasion, de nouveau de John Sturges. Il y tient le rôle du Capitaine Virgil Hilts, « le roi du frigo ». Ce film est son premier film en tant que premier rôle. La poursuite en moto reste dans toutes les mémoires.

Par la suite, il jouera dans d’autres films dont il aura souvent le premier rôle :
- Nevada Smith, en 1965, de Henry Hathaway, dans le rôle titre.
- Le Kid de Cincinnati, en 1965, de Norman Jewinson
- La Canonnière du Yang-tse, en 1966, de Robert Wise


(Nevada Smith)

En 1968, il tient le rôle de Thomas Crown dans L’Affaire Thomas Crown de Norman Jewinson, aux côtés de Faye Dunaway. Ce film utilise le « split screen » pour montrer plusieurs scènes en même temps. Steve et Faye détiennent avec ce film le record du plus long baiser au cinéma avec 55 secondes sans interruption.

Générique d'ouverture de L'Affaire Thomas Crown de Michel Legrand "The Windmills of your Mind", "Les Moulins de mon Cœur" en français.

Durant la même année sorti sur les écrans un film qui aujourd'hui est encore un monument : Bullit.
Il y interprète le rôle de Franck Bullit, flic chargé de veiller sur un témoin qu'un politicien veut faire passer à la barre. Durant la garde, le témoin sera tué et Bullit partira à la recherche des assassins. L'histoire se déroule sur 2 journées. Une scène est restée particulièrement célèbre, celle de la poursuite en voitures dans les rue de San Francisco : On ne s'en lasse pas.

En 1971 sortira le film "Le Mans" dans lequel il interprète un coureur automobile (une de ses grandes passions).

En 1973, il joue aux côtés de Dustin Hoffman dans Papillon, tiré du roman autobiographique d'Henry Charrière, détenu du bagne de Cayenne. Il y tient le rôle de Papillon, un prisonnier qui tente par tous les moyens de s'évader du bagne avec un de ses camarades.



Ce film est particulièrement émouvant et pour moi sans doute l'un des plus beaux rôles de Steve McQueen. Thème musical principal du film Papillon.

Colonel des pompiers en 1974 dans La Tour Infernale, un grand film catastrophe dans lequel les protagonistes réfléchissent vraiment comment faire sortir les victimes de l'incendie se trouvant dans le building d'en face. De nouveau, on retrouve de grandes figures telles que Paul Newman, Robert Vaughn (pour la énième fois), Fred Astaire, Faye Dunaway. Le film est vraiment époustouflant, tient en haleine du début à la fin (il sera d'ailleurs récompensé aux Oscars).



Il ne recevra aucune récompense en tant qu'acteur, mais des honneurs lui sont faits dans le milieu automobile et en moto.

Voilà donc un petit hommage à Steve McQueen qui, à 50 ans, est parti emporté d'un cancer des poumons (certains disent que la maladie viendrait des combinaisons en amiante qu'il utilisait pendant les courses automobiles).
Le 7 novembre 1980, un jour après une opération réussie, il décède suite à un arrêt cardiaque. Il aurait pu avoir une carrière un peu plus longue, la vie en a décidé autrement et peut-être que cela lui a permis de devenir une légende du cinéma.

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