Rechercher dans ce blog

mardi 14 février 2012

Ennio Morricone by Hablast

Il y a certains compositeurs que tout le monde se devrait de connaître tellement leur musique s’est imprégné dans notre esprit. Si Mozart a marqué la terre entière avec sa musique classique, Ennio Morricone est certainement l’un de ces contemporains qui va encore résonner longtemps dans nos têtes.



Aujourd’hui, Ennio Morricone a composé la musique de plus de 500 films et programmes télévisés et a vendu un total de 50 millions de disques dans le monde. Voici la présentation de quelques unes de ses meilleures compositions.

Son premier grand succès qui lui vaudra une reconnaissance internationale est, bien entendu, sa première collaboration avec Sergio Leone Per un pugno di dollari avec en vedette Clint Eastwood.

Ce n’est pas un hasard si c’est avec Sergio Leone qu’Ennio Morricone a proposé ses premières grandes compositions. C’est, effet, grâce à Leone qu’Ennio Morricone a pu dévoiler son potentiel. Le réalisateur avait pour habitude de donner la priorité à la musique pour implanter l’atmosphère du film. Ainsi, la musique était bien souvent déjà composée avant même que les premières séquences ne furent tournées. C’était déjà, entre autre, le cas avec Per un pugno di dollari. Leone a précisé dans une interview que l’ambiance très lente du film était d’ailleurs due à la musique.

Cette collaboration va continuer pour la quasi-totalité des films de Leone avec à chaque fois, un travail de plus en plus poussé dans la musique. Pour le deuxième volet de la trilogie du dollar, on s’est demandé comment Ennio Morricone allait pouvoir faire mieux. A la vision de ce film et à l’écoute de la musique, on se dit qu’on a atteint le summum. Ce genre de B.O. reste d’ailleurs dans la tête un sacré bout de temps avant de penser à autre chose. Et cela ne dérange d’ailleurs pas le moins du monde. Dans Per qualche dollaro in più, on retrouve donc un thème principal mémorable ainsi que la musique du duel final qui sonne plus western que jamais.

Alors, était-il impossible de faire mieux qu’Et pour quelques dollars de plus ? La réponse ne s'est pas faite attendre. Deux ans plus tard, Sergio Leone nous propose le film considéré par beaucoup comme le meilleur western de tous les temps : Il buono, il brutto, il cattivo. Plus besoin de présenter ce thème que tout le monde pourrait parvenir à siffloter sans aucun problème. Mais ce n’est pas la seule composition qui a marqué le film,The Ecstasy of Gold n’a rien à envier à quiconque. Il n’est pas rare que nombre de personnes disent sérieusement qu’elles voudraient qu’on joue cette composition à leurs funérailles.

La trilogie du dollars étant finie, Morricone aurait également achevé son oeuvre ? Du tout, bien au contraire. Avec C'era una volta il West, le grand retour de Morricone était assuré. Sergio Leone, à l’instar de ses précédents films, tenait à ce qu’on joue le thème principal du film sur le plateau, pour que l’ambiance de la composition s’imprègne dans chacun des acteurs et même de l’équipe derrière la caméra, afin de créer une osmose absolue avec la musique. Le résultat fut une nouvelle fois bel et bien au rendez-vous.

Bien que Giù la testa (il était une fois la révolution) et Il mio nome è Nessuno (mon nom est personne) ont moins marqué les esprits, on retrouve tout de même le style d’Ennio Morricone et un travail toujours impeccable. Mais si ce petit recul de talent s’est reflété dans la composition de ces deux films, on ne manquera pas de pardonner Ennio Morricone et encore moins de douter de lui en voyant son travail avec Debora’s Theme composée pour C'era una volta in America que beaucoup ont jugé comme sa composition la plus magistrale. Certains qualifient d’ailleurs cette composition comme la définition même du lyrisme.

Il serait absolument inculte de penser que l’oeuvre d’Ennio Morricone s’arrête à Sergio Leone. Le fruit de son travail se montre sous bien différentes formes dans beaucoup de films au genre très différent. Il est d’ailleurs bon de rappeler que parmis les 5 nominations aux Oscars qu’a reçu Ennio Morricone, aucune n’est dûe à l’un des films de Sergio Leone. Ainsi la musique de Days of Heaven (les moissons du ciel) de Terrence Malick, The Mission de Roland Joffé, de The Untouchables (les incorruptibles) de Brian de Palma, de Bugsy de Barry Levinson et de Malèna de Giuseppe Tornatore sont les 5 compositions qui lui ont valu une nomination pour les Academy Awards.

Mais encore une fois, le travail de Morricone est très apprécié pour beaucoup d’autres films comme d’autres westerns spaghettis tels que Da uomo a uomo (la mort était au rendez-vous, thème repris par Tarantino pour Kill Bill), Navajo Joe, Il mercenario … des films français comme Le professionnel, le clan des siciliens, le cinéma italien avec Cinéma Paradisio et le méconnu Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto (Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon), et même un peu de Héroic fantasy avec Red Sonja (Kalidor).

Pourtant, Ennio Morricone n’a jamais obtenu l’oscar pour la meilleure musique de film. L’institution des Oscars a certainement du se rendre compte de son erreur et s’est empressée de lui offrir un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière en 2007, décerné par Clint Eastwood en personne. Ce qui permit aux deux cinéastes de se rencontrer pour la première fois !

Liens :

SERGIO LEONE

Pour une poignée de dollars : Main Title

Et pour quelques dollars de plus : Theme , Sixty seconds to what?

Le bon, la brute et le Truand : Theme, The Ectasy of gold

Il était une fois dans l'ouest : Theme, Man With A Harmonica

Il était une fois la révolution : Theme

Mon nom est personne : Theme, The Wild Horde

Il était une fois en Amérique : Deborah's Theme


WESTERN SPAGHETTI

La mort était au rendez-vous: Theme

Navajoe Joe : Theme

Le mercenaire : L'Arena


NOMINATIONS OSCARS

Les moisson du ciel : Theme

The mission : Theme

Les incorruptibles : Theme

Bugsy : Theme

Malèna : Theme


AUTRES

Le professionel : Chi Mai

Le clan des siciliens : Theme

Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon : Theme

Cinema Paradisio : Final Theme

Red Sonja : Theme , Final Theme

Nous pouvons en tout cas dire qu’avec une oeuvre aussi variée que celle là, il serait difficile d’y rester insensible.

Cordialement Hablast.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire