A(ttention)djectifs : poignant, dur, intelligent, imprévisible, sobre, noir, brillamment mis en scène.
À ne pas regarder le jour de Noël en compagnie de sa famille au risque de plomber l'ambiance (si cela n'est pas déjà fait avec les histoires de famille)
Film Australien écrit et réalisé par David Michôd.
Réalisateur peu connu du grand public puisque Animal Kingdom est son premier long métrage distribué à l'international.
Starring :
Guy Pearce
James Frecheville
Jacki Weaver
Ben Mendelsohn
Joel Edgerton
Luke Ford
Sullivan Stapleton
Synopsis :
Une rue anonyme dans la banlieue de Melbourne.
C'est là que vit la famille Cody.
Profession : Criminel.
L'irruption parmi eux de Joshua, un neveu éloigné, offre à la police le moyen de les infiltrer.
Il ne reste plus à Joshua qu'a choisir son camp.
J'avais le choix entre plusieurs synopsis, j'ai préféré celui qui en dit le moins, voir même rien.
Ce film mérite d'être découvert sans trop en savoir.
Pour cela je n'en dirais pas plus si ce n'est...
Le script est inspiré de l'histoire vraie d'une famille criminelle de Melbourne.
Cette œuvre scotche dès la première scène.
Les acteurs sont d'une justesse étonnante (mention spéciale à Jacki Weaver)
N'a rien à envier aux polars de James Gray.
Le score composé par Anthony Parthos est sublime.
Film aux allures de tragédie Grecque le réalisateur effectue un coup de maître.
Il filme la chute d'un clan, traitant ses personnages avec empathie mais sans idéalisme, offrant à la fois une vision clinique, sans jugement, et profondément attachée aux détresses et aux espoirs individuels.
Sans aucune pudeur devant son sujet, Il ne joue pas la distance, ni le second degré, il n'admet pas non plus la pause et la demie-mesure ; il fabrique son film comme on monte au front. Idem pour le casting ; les interprètes sont des engagés, venus mettre à l'épreuve leur talent, car il s'agit de composer des personnages humains et dépouillés de tout ornements cinématographique.
Animal Kingdom, expérience sensorielle, film sincère mais surtout exigeant, loin du cynisme et de la désinvolture qui caractérisent de plus en plus le cinéma de masse.
Entre nous, si le film vous tente, ne regardez pas le trailer.
Bande annonce : "It's a crazy fuckin' world" -Pope Cody-
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