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lundi 26 novembre 2012
The Shawshank Redemption by Dylan
Dear Warden, You were right. Salvation lays within.
Les Évadés aka The Shawshank Redemption est un film américain réalisé par Frank Darabont. C’est une adaptation d’une nouvelle de Stephen King du recueil Différentes Saisons. C’est du même recueil qu’a été tiré le superbe film Stand by Me. On pourrait dire que Stephen King a l’art des belles histoires et l’art des beaux personnages. Il exploite tous les genres et arrive à nous faire rêver même lors de situations loin d’être idylliques. Alors lorsqu’on adapte du Stephen King à l’écran et qu’on y ajoute de très bon acteurs comme Tim Robbins et Morgan Freeman, c’est difficile de se planter. C’est peut-être pour cette raison que The Shawshank Redemption est considéré comme un film culte. Ou peut-être simplement que c’est un bon film que tout le monde peut apprécier, car il parle d’un sujet commun à tous, la liberté.
Le film débute avec un meurtre : celui d’une femme et de son amant. Andy Dufesne (Tim Robbins) est arrêté et condamné pour ce meurtre, alors qu’il est innocent. Mais le personnage nous est inconnu au début du film, et on le présente comme un homme étrange, très silencieux, froid, voire absent. Le personnage est encore indéfini et le spectateur est libre de se faire un avis : il ne semble pas vouloir clamer son innocence et reste plus ou moins… statique. C’est lors de son arrivée en prison que son histoire commence, car elle est contée par le narrateur : Red (Morgan Freeman), condamné dans la même prison, qui deviendra son ami. L’essentiel du film se passe donc en prison, et nous raconte la vie de ce bonhomme étrange : Andy, qui va survivre à sa façon au monde de la prison. Sa façon, c’est son métier : banquier. Il va donc profiter de ses connaissances pour aider le personnel de la prison et se faire bien voir, tout en passant sa vie dans cette prison, dans laquelle il est censé passer le reste de ses jours. Pas d’espoir de rédemption donc, malgré son innocence. Mais étant donné que le film s’appelle The Shawshank Redemption, vous comprenez bien qu’il y a autre chose. Mais je ne peux pas spoiler le film, alors je me contenterai de parler du reste.
‘These walls are kind of funny. First you hate 'em, then you get used to 'em. Enough time passes, gets so you depend on them. That's institutionalised. They send you here for life; that's exactly what they take. The part that counts, anyways.’
C’est une œuvre qui se veut très belle, alors vous n’aurez pas droit à un film de prison violent. C’est plutôt un film très classique, fait pour suivre une petite histoire sans avoir l’impression de descendre aux enfers. La présence de Morgan Freeman est elle aussi rassurante : il a ce petit côté « sage protecteur » qui fonctionne très bien dans ce film. Et puis, c’est le narrateur tout de même, il a l’art de nous faire comprendre que le personnage de Andy Dufesne est un personnage très intéressant et très complexe, et qu’il va nous le faire découvrir en nous racontant les années qu’il a passé avec lui en prison. Ce côté « histoire », on le retrouve aussi avec la musique de Thomas Newman, qui colle très bien à l’ambiance du film et à la narration. On a l’impression d’assister à une vie extraordinaire, à des moments beaucoup plus forts qu’ils ne le seraient sans musique. Bref, une très très bonne Soundtrack écrite pour le film, qu’on peut écouter entre autre [ici]: http://www.youtube.com/watch?v=ByJsjIyS1wQ
Pourquoi le film s’appelle-t-il Shawshank ? C’est simplement le nom de la prison. Et on s’intéresse aux personnages de cette maison, à leur lutte individuelle, mais sans en faire trop. Car évidemment, le personnage qui nous intéresse ici est uniquement celui interprété par Tim Robbins. Qui au passage, est un acteur que je trouve absolument grandiose, dans tous ces films. Et en tant que réalisateur (ex : La Dernière Marche).
L’autre point fort du film, c’est la construction et l’histoire et le personnage de Andy Dufesne. Il a cette force qu’ont beaucoup de personnages de Stephen King : la force de continuer sa vie malgré tout. Ainsi, il ne se laisse pas abattre lorsqu’il est en prison : il reste confiant et calme alors même qu’on le condamne a passer le restant de ses jours en prison. C’est un personnage exemplaire (surtout aux États-Unis) qui offre une sensation d’espoir. Je pourrai incontestablement dire que The Shawshank Redemption est un film qui joue énormément sur les mots et l’émotion. L’émotion par la musique, les mots parce que c’est tout ce qu’il reste aux deux hommes. C’est un film qui dit "Courage, tu peux le faire". Par sa personnalité et sa persistance, Andy arrive à survivre (vous verrez comment si vous regardez le film), et à aider le personnage de Red, qui était beaucoup plus résigné à rester en prison alors qu’il n’était plus un danger pour la société depuis des années.
En conclusion, The Shawshank Redemption est un film que je trouve assez exemplaire en terme de réalisation. Je l’ai vu plusieurs fois et c’est toujours un bon moment, même si j’ai tendance à vite oublier les détails après. Ce n’est pas un film marquant à mes yeux, mais c’est un bon film, et une belle histoire. Les acteurs sont irréprochables, l’histoire aussi, c’est juste peut-être un peu trop « joli » par moments, mais c’est aussi ce qui est agréable : un film de prison qui ne parle pas de violence pendant deux heures. Et le tout avec Tim Robbins, what are you waiting for ?
• [Trailer] http://www.youtube.com/watch?v=6hB3S9bIaco
Personnage - Jar Jar Binks -Star Wars by Linlcoln
Hello CIN !
J'avais envie d'aborder un personnage que j'adore littéralement, c'est Jar Jar Binks, un personnage de la saga Star Wars. C'est un Gungan. Les Gungans sont originaires des marais de Naboo. Ils vivent dans des cités sous-marines au tréfonds de lacs. Ils sont gouvernés par Boss Nass. Celui-ci même a exilé *Jar Jar Binks* hors de leur capitale Otoh Gunga.
Il rencontrera deux Jedi lors de son exil et ceci transformera sa vie et sa façon d'être. En effet, il va devenir le délégué de la Sénatrice Padmé Amidala, amie des Jedi. Il deviendra même une personne politique très importante lorsqu'il la remplacera à sa mort durant treize ans.
Il apparaît tout d'abord dans l'Episode I. Lorsqu'on le découvre dans le récit, il est banni de son peuple à cause de sa maladresse. C'est à ce moment-là qu'il va rencontrer Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, tous deux Jedi quand ceux-ci sont poursuivis par la Fédération du commerce.
(Jar Jar Binks, Qui-Gon et Obi-Wan)
Pour les aider, Jar Jar va les mener dans la capitale sous-marine.
Jar Jar étant banni, il commet une erreur en revenant. Il sera donc arrêté, mais les Jedi trouveront une ruse pour qu'il soit en position de les servir eux et non Boss Nass.
Jar Jar va donc les conduire tout deux plus la reine Padmé Amidala sur Tatooine, une planète désertique en Bordure Externe. La famille des Skywalker en est notamment habitant.
C'est à cause de lui justement que débutera l'intérêt des Jedi envers Anakin Skywalker. Après avoir semé le chaos avec les droites chez Watto, l'incident avec Sebulba et les deux accidents des modules d'Anakin, il retournera sur Naboo où il est chargé par la princesse de rallier les Gungans fuyards à leur cause.
Après conseil de guerre et l'alliance entre les humains et les Gungans, il sera promu au rang de Général.
(Jar Jar Binks, Padmé Amidala et en fond Palpatine)
Dans l'Episode II, il est devenu le délégué de Padmé Amidala, fraîchement nommée Sénatrice. Elle sera contrainte de quitter Coruscant, et c'est à ce moment-là qu'il la remplacera au Sénat. Il fera partie du mouvement légaliste qui lutte contre la fondation d'une armée de la République et privilégiera plutôt les négociations avec Palpatine par exemple.
Celui-ci profitera de la naïveté de Jar Jar pour le pousser à lui donner les pleins pouvoirs, faisant croire que Padmé serait d'accord avec ceci.
« (...) Il est clair que les séparatistes conclu pacte 'vec la Commerce Fédération. Sénateurs, mesa chers collègues, en réponse à c'ta menace directe contre al République, missasa propose que le Sénat donne immédiatement pleins pouvoirs d'urgence au Chancelier suprême Palpatine. »
Une fois Palpatine aux pouvoirs, il créera l'Armée de la République, une dictature et la République aura recours aux clones et la Guerre des étoiles commencera.
Comme vous l'aurez compris, Jar Jar Binks est un personnage attachant, maladroit, mais est surtout un personnage très important dans l'histoire de Star Wars.
dimanche 18 novembre 2012
Looper, un film à ne pas louper by Wommy
Bonjour CIN !
Oui je sais je cède à la facilité de ce titre/jeu de mots assez pourri mais ça résume tellement bien ce que je ressens de ce film.
Troisième long-métrage du réalisateur Rian Johnson qui retrouve aussi pour la troisième fois Joseph Gordon-Levitt et s’entoure également de Bruce Willis, Emily Blunt, Paul Dano ou encore Jeff Daniels.
Réalisateur quasi inconnu, mais gageons qu’avec ce film il va vite se faire un nom.
Synopsis
Kansas - 2044, le voyage dans le temps est possible mais n’est utilisé que dans le futur par la mafia qui s’en sert pour envoyer des témoins gênants se faire éliminer dès leur arrivée par des Loopers, tueurs spécialisés qui se chargent de faire disparaître les corps sans laisser de trace contre quelques lingots d’argent. C’est le quotidien de Joe (Joseph Gordon-Levitt) qui, de par son statut social, mène la grande vie dans une ville ravagée par la pauvreté et la misère.
Après avoir trahi et livré Seth (Paul Dano), son collègue Looper et ami, par simple cupidité, Joe se retrouve confronté à la situation pour laquelle Seth s’est fait traqué par les portes-flingues (gangsters d’un rang supérieurs chargés de faire régner l’ordre)… Un matin il découvre que l’homme qu’il doit abattre n’est autre que lui-même avec 30 ans de plus. Mais le Joe du futur (Bruce Willis) parvient à s’échapper avec un projet bien précis à réaliser dans le passé…
le face-à-face inattendu a pourtant bien eu lieu
Un thriller sur fond de science fiction
Sur le papier, le film est vendu comme un film de science fiction. Personnellement je ne suis pas fan de films de SF parce que la plupart du temps je comprends rien ! Scénario trop complexe, alambiqué, invraisemblable, bref j’ai extrêmement de mal avec ce genre. Et pourtant là je suis séduite à 100 % et même plus.
Véritable film d’anticipation qui se présente malgré tout comme un film noir hollywoodien des années 40 dont on retrouve quelques codes de par ses décors (le film a en partie été tourné en Louisiane), ses costumes, sa voix-off souvent présente. Précisément ce que je déteste dans les films de SF c’est souvent l’univers trop futuriste, ici le monde garde un semblant de notre réalité contemporaine et ça en est d’autant plus convaincant.
L’histoire tient le spectateur en haleine du début à la fin gardant toujours un rythme effréné, mélangeant course-poursuite, suspense, scènes terrifiantes voire même choquantes d’un point de vue moral, et même humour, action et émotion, le tout brillamment réalisé et interprété sans tomber dans une surenchère d’effets spéciaux.
le personnage de Joe colle à la peau de Joseph Gordon-Levitt
Richesse des personnages et interprétation impeccable
Le film repose avant tout sur le personnage principal de Joe (ou plutôt des Joe). En effet bien qu’étant la même personne, le point de vue des deux Joe est radicalement différent, chacun est animé par ses propres motivations qu’ils essayent de s’imposer l’un à l’autre. Tandis que le Joe du passé, fougueux et vaniteux, souhaite avant tout par pur égoïsme profiter d'une vie où tout reste à écrire, le Joe du futur, plus sage sans être pour autant plus raisonnable, cherche à préserver, par tous moyens, les souvenirs d'une existence bien remplie.
Joseph Gordon-Levitt n’a d’ailleurs pas hésité à donner de sa personne pour ressembler physiquement à Bruce Willis. Outre les prothèses faciales et le maquillage nécessaires à sa transformation, il a repris certains tics de langage et mimiques propres à Bruce Willis afin de rendre son personnage plus convaincant.
Notons aussi l’impeccable interprétation des seconds rôles : Sara (Emily Blunt) en mère célibataire prête à tout pour protéger son fils Cid (Pierce Gagnon), Abe (Jeff Daniels) le patron des loopers, Kid Blue (Noah Segan) l’arriviste dédaigneux…
Il est également bon de souligner que pour une fois ce film n’est pas l’adaptation d’un quelconque bouquin, ou le remake d’un énième film déjà sorti. Certes on sent légèrement les inspirations et certains clins d’œil du réalisateur, mais il s’agit bien là d’une création originale ce qui, me semble-t-il, se fait de plus en plus rare de nos jours.
Je n’en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue du film.
Donc un conseil : courez voir ce film ! :)
Le trailer: http://www.youtube.com/watch?v=P-8llsSbVDc
Le trailer animé: http://www.youtube.com/watch?v=R2Z1ea1ae1s
jeudi 8 novembre 2012
Délivrez nous du Mal by Dylan
ATTENTION: âmes sensibles, s’abstenir.
Je viens vous parler d’un Documentaire réalisé par Amy Berg, productrice pour CNN et CBS News.
Sorti en 2006, Deliver us from Evil retrace l’histoire du père Oliver O’Grady, un prêtre Catholique qui a été accusé d’avoir commis des viols et attouchements sexuels sur des enfants. Ce documentaire se concentre sur le rôle qu’a joué l’Église dans cette histoire. En effet, l’Église a protégé ce prêtre pendant des années et n’a fait que l’envoyer ailleurs dès qu’il commençait à y avoir des problèmes. J’ai commencé à regarder le documentaire sans savoir de quoi il parlait, et lorsque j’ai compris, j’ai honnêtement été assez réticente, mais ça en valait la peine.
En terme de documentaire, c’est un excellent film : les sources sont claires et liées à l’histoire. L’exploit est d’avoir réussi à faire témoigner tout le monde : les victimes, les familles, l’église, mais surtout… Le prêtre en question. Alors autant vous dire qu’il faut s’accrocher pour le regarder, même si ce ne sont que des paroles et qu’il n’y a pas d’images choquantes. Mais cela reste un sujet très difficile a aborder, surtout dans un documentaire : ce n’est pas de la fiction. Le film a gagné le prix du Meilleur Documentaire au L.A Film Festival et a été nominé aux Oscars.
Deliver Us from Evil nous plonge au cœur de la vie d’un homme de religion qui pourtant, semble commettre des actes qui disent le contraire. A travers des documents du procès, des interviews, des images de l’époque, Amy Berg nous montre comment l’horreur a pu durer aussi longtemps (20 ans voire plus). C’est une dénonciation de l’Église qui était clairement au courant de ce qui se passait et qui pourtant, protégeait le principal concerné. C’est également une dénonciation des abus de l’Église dans ce domaine, mais ce n’est pas une attaque contre la religion. On y apprend même comment le Président Bush a accordé une immunité pénale au Pape Benoit XVI alors que le Vatican était accusé de protéger et cacher les abus sexuels.
Malgré les plaintes de plusieurs paroissiens, l'Église, désireuse d'éviter tout scandale, a menti à ses fidèles et aux autorités judiciaires, préférant déplacer le prêtre de paroisse en paroisse. C'est ainsi qu'O'Grady, grâce au silence complice de ses supérieurs hiérarchiques, a pu continuer à commettre ses crimes en toute impunité. Amy Berg a retrouvé O'Grady après que celui-ci ait été incarcéré et extradé vers l'Irlande, son pays natal. Utilisant son témoignage comme point de départ, elle a enquêté sur les rouages d'un système corrompu. (www.premiere.fr)
samedi 3 novembre 2012
The Road by Viyanne
Pour aujourd'hui j'ai décidé de vous parler de The Road.
The Road est un film de science fiction 2009 réalisé par John Hillcoat avec entre autre Viggo Mortenssen, Kodi Smit-McPhee et Guy Pearce.
Il est inspiré du livre de Cormac McCarthy.
Cela fait déjà plus de 10 ans que la terre a presque explosé, les survivants ne se souviennent que d'un éclair et des chocs, ensuite plus rien le chaos.
Plus de vie, plus de végétation, plus de lumière...
C'est dans ces conditions, ce monde ou chacun erre à la recherche d'un peu de nourriture et d'espoir, qu'un père tente seul d'élever et de protéger son fils qui à plus ou moins le même âge que cette tragédie.
Si j'ai choisi de vous parler de ce film c'est pour une raison très simple il s'agit d'un des rares films de science fiction et de post-apocalypse que j'ai apprécié.
Ici, on ne connait pas la cause de la catastrophe, il n'y a pas de créatures horribles qui viennent bouffer les humains, non, tout est misé sur le réalisme.
Les sentiments des personnages sont le point fort du film, chose qui n'aurait pas été possible sans les prestations remarquables des acteurs principaux d'ailleurs.
On comprend très vite que dans ce monde de chaos, le pire ennemi de l'homme, c'est l'homme justement par son manque d'humanité et son égoïsme entrainant un chacun pour soi allant du simple vol jusqu'au cannibalisme organisé.
Si The Road n'est pas un film plein d'action et de rebondissements, il est un film emprunt de peur mais aussi d'espoir.
Le film comporte cependant quelques scènes fortes comme la découverte d'un corps d'enfant mort et putréfié dans son lit par les personnages, scène justement orchestrée où l'accent à été mis non pas sur le corps décomposé mais sur la réaction de l'enfant devant ce cadavre.
Le film comporte aussi quelques flash back de l'homme avec sa femme qui rapelle l'avant et qui rapellent aussi le début de ce nouveau présent, de ce chaos.
Ces flash back intelligemment placés sans pour autant apporter énormément au scénario.
Les personnages sont développés et leurs réactions sont très naturelles.
Le père veut à tout prix protéger son fils et lui apprendre à pouvoir se débrouiller seul alors qu'il n'a pas espoir que le monde s'améliore, il est même prêt à le tuer plutôt que de laisser quelqu'un lui faire du mal, il est méfiant de tout le monde.
Le fils malgré qu'il se demande si il va mourir quand il a faim, est prêt à partager sa nourriture avec d'autres dans le même cas qu'eux; il est bon et à encore l'espoir.
Autre force dans The Road, les décors froids,poussiéreux et rappelant les villes fantômes qui renforcent ce caractère de monde où même la nature n'a plus ses droits, à plus d'un moment je me suis crue à Prypiat.
La musique, signée Nick Cave, bien qu'elle soit relativement en arrière plan n'est tout de même pas en reste et colle parfaitement à cette ambiance.
Au final, The Road est un film intelligent, dont la force principale réside en son réalisme qui en fait d'ailleurs froid dans le dos.
Les vieux ? C't'à l'honneur ces temps-ci ! by tonsexe
En 2010, papy fait de la résistance comme on ne l'aurait jamais imaginé : Stallone ressort ses rictus particuliers (il faut se mettre dans le contexte de la scène pour deviner si ses contorsions buccales sont un sourire, une moue rageuse ou des lèvres nonchalamment au repos), ses gros bras (eux par contre expriment clairement une seule idée : celle de la force !) et ses flingues pour nous montrer que la crise de la 60aine ne signifie pas forcément abandonner le Scrabble pour se remettre à une activité coolement juvénile et virilement dangereuse telle que le poker. Stalone, il décide d'inviter tous ses collègues acteurs bourrins hasbeen pour réaliser un machin (nooon, vous voudriez pas que j'appelle ça un film, tout d'même...) dont le casting aurait fait rêver tous les p'tits garçons de la génération 90's (et avec Statham, en bonus) ! Rien de moins. Et heu... oui, ça fait peur. Et heu... oui, on a eu raison d'avoir peur.
Le premier Expendables, je l'ai regardé en état second, je me souviens plus quand, sous l'effet de quels produits ni avec qui. Du coup, je l'ai regardé une seconde fois il y a une 10aine de jours à Montréal, avec mon ami Xavier (que vous connaissez pas et dont vous avez d'ailleurs rien à foutre) et sous l'effet de l'alcool et d'un produit pas exactement légal à Montréal (mais ok à Amsterdam). Afin de tout de même comprendre le film et m'en souvenir je l'ai regardé une 3ème fois en cuisinant des pancakes (qui a dit "cliché" ?) et sous l'influence (bien légère quand on en a l'habitude) d'une petite gueule de bois.
Je suppose que ce f... machin (j'ai essayé, je vous jure!) a été commenté en long, en large et en travers (pas en profondeur: il n'y en a pas dans Expendables) lors d'une précédente propa et de milliers d'articles, donc je vais cesser là d'en parler pour aborder non le second opus mais bien l'effet qu'il a eu sur moi.
En effet, sous la pression de deux amis (enfin, depuis j'hésite beaucoup à continuer d'utiliser ce qualificatif quand il s'agit de ma relation avec ces individus) je suis allé voir The Expendables II au cinéma. Tout devant en plus, puisque ce titre avait drainé pas mal de monde et que les deux c... individus avec qui je devais aller le voir sont arrivés en dernière minute après avoir bu une bière sans moi en terrasse.
Autant dire qu'à 2 mètres de l'écran, on en prend plein les yeux, pour pas dire plein la gueule. Car si Stallone et ses potes semblent capables de supporter les coups de pieds, de poings et même de feu sans jamais être réellement blessés, ce n'est pas le cas de leurs ennemis: ces derniers explosent par pack de 6 à chaque fois qu'un "gentil" effleure la gâchette de son arme ! C'est pas trop grave en même temps: on constate dans une scène qu'une seule camionnette est capable d'en contenir plusieurs 10aines.
Mais je commence à critiquer le fond du film alors que ce serait gâcher : il faut avoir le DVD qui tourne ou une bonne mémoire pour faire la critique correcte d'un tel wannabe-film, et... le DVD n'est pas encore sorti.
Ce qui m'intéresse ici c'est l'effet qu'à eu ce film sur moi. Aucun effet sur mon âme, mais tellement sur mon corps: une dose de testostérone plus élevée que ce que contenaient 10 seringues utilisées par Lance Amstrong à l'époque de ses succès! Un shot de masculinité qui a transformé ma philosophie de vie entière! Voyez plutôt :
T'as un souci ? Monte sur une moto rugissante et roule dans la nuit (les vrais hommes n'ont des soucis que la nuit: le jour, ils tuent des méchants) : il s'envolera comme volent tes cheveux dans le vent (me dis pas que tu portes un casque, hein! Et pourquoi pas une veste fluo ?...).
Une peine de cœur ? Attends qu'un vilain enlève la greluche et sauve-lui la mise pour qu'elle te retombe dans les bras musculeux et veineux.
Une blessure ? Après avoir achevé les méchants qui traîneraient encore dans le coin, prends un air "je souffre mais je suis fort" en regardant le ciel et attends qu'un vieux compagnon d'arme vienne te chercher en hélicoptère.
Ton vieux compagnon d'arme se fait (lâchement) tuer ? Affûte ton couteau (tu tueras (bravement) son (lâche) assassin à la lame car c'est comme ça qu'on fait quand un ami se fait biffer, même si t'as encore plein de balles dans ton revolver) et ne t'inquiète pas si tu es blessé: une bombasse exotique prendra la place de ton vieux-compagnon-qui-s'est-fait-(lâchement)-tuer pour te secourir. De plus, elle te caressera les cicatrices amoureusement peu de temps après (et ça, tes compagnons d'arme ne sont pas sensés l'avoir fait, pas même une fois...).
Bref, une leçon de vie !
Épilogue :
Et puis... et puis que voulez-vous ? Et puis on se balade dans la rue en se demandant pourquoi aucune demoiselle se fait enlever sous nos yeux; pourquoi nos potes et nous-même n'avons pas des bras musclés comme des cuisses de rugbymen et des veines larges comme des canalisations de mazout ; pourquoi les injustices qu'on rencontre ne se règlent pas à coups de lattes, et enfin on attend le 3ème opus, en buvant des bières en terrasse avec deux individus qui sont pas si mal comme amis, en fin de compte.
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