The Killer Klowns From Outer Space ou Les clowns tueurs venus d'ailleurs.
Au commencement était la tequila. Enfin, ma gueule de bois de lendemain
de tequila. Ensuite vint une journée remplie de choses à faire et passée
à ne rien branler sinon trouver LE film qui convient aux quatre
neurones qui assurent le minimum syndical de survie quand tous les
autres ne font rien d'autre que baver sur un canapé.
Il en existe plein (j'ai des noms !) mais on en découvre toujours de nouveaux. The Killer Klowns From Outer Space est un de ceux là.
(Saluons le jeu de mots qui me fait dire que je suis pas le seul amateur de tequila au monde.)
Cette fois, l'humanité est attaquée par des clowns maléfiques,
sanguinaires, extra-terrestres, cannibales, lanceurs de tartes à la
crème acidifiées (oui tout cela) et avec un nez rouge (en plus !).
Au départ, tout va bien : une ville étasunienne ce qu'il y a de plus
typique (enfin, je suppose: je connais ce pays que par une flopée de
films et 6h de correspondance dans un aéroport) avec son sempiternel
flic un peu facho qui arrête les jeunes sans trop de raisons, et plein
de jeunes qui cherchent des coins tranquilles où se bécoter pour une
raison qu'on connaît tous très bien (hein, Gna ?). Et là, c'est le drame
: comme si celle qui nous avait amené The Blob en 1958
n'avait pas suffi, une météorite vilaine s'écrase sur terre et vient à
nouveau nous apporter plein d'ennuis. Moi je dis, marre de ces
météorites qui apportent que ruines et désolation et qui tuent Bruce
Willis en laissant vivre ce bon à rien de Ben Affleck ! Non aux
météorites, non aux astéroïdes, non aux anabolisants ! - Mais pardon, je
m'égare...
Donc, pas de boule de gélatine carnivore en-dedans de la (saloperie de)
météorite cette fois, mais des clowns (pardon, des klowns) maléfiques,
sanguinaires, extra-terrestres et cfr plus haut pour leur description
complète.
Ces klowns vont donc changer tous les habitants de la charmante petite
ville en cocons de barbe-à-papa, et seuls quelques héros vont tenter de
les arrêter (ben oui, l'unique chose crédible dans ce film c'est qu'il
faut jamais se fier à un flic fasciste, donc il sera d'aucune aide, le
pandore).
Et mine de rien combattre les klowns c'est pas d'la tarte (à la crème,
ho ho ho) car en plus de leur vaisseau spatial en forme de cirque ils
ont tout un panel de véhicules variés et difficiles à rattraper lors
d'une course-poursuite (surtout si à l'instar des héros du film vous
choisissez une vieille camionnette de vendeur de glaces au lieu de la
solide berline de police), de redoutables pistolets qui changent les
gens en barbe-à-papa (si, si: c'est redoutable, que vous soyez
diabétique ou non), des pouvoirs ponctuels impressionnants (se cacher
dans une boite de pizza -meilleur qu'une tortue ninja, Frankie!,
arracher des têtes d'un seul coup de poing, et y en a même un qui change
les ombres en dinosaure, mon rêve...), une très utile insensibilité aux
balles, de la musique rock 80s insupportable rythmant leurs apparition
et enfin d’inoffensifs pistolets à pop-corn (j'ai toujours pas compris à
quoi ils leur servent, d'ailleurs...).
Pour ceux qui voudraient savoir si les humains vont finir par trouver le
moyen de se débarrasser de ces terribles envahisseurs, je vous invite à
acheter ce film, ou bien, disons à... comme moi, tomber par hasard sur
le film -infâmement- mis à disposition sur un site de streaming bien
connu, et ensuite souffrir d'une paralysie totale d'une durée de 90
minutes qui empêche de couper la vidéo. Pour ceux qui se demandent si
c'est pour vous écrire de jolis articles ou par plaisir que je regarde
ce genre de films je vous invite à considérer le fait que j'ai acheté Plan 9 from Outer Space bien avant d'être sur CIN.
(Un flic facho manipulé par un clown maléfique: toute ressemblance avec
la vie de tous les jours serait purement devinez quoi...)
Les moins ahuris d'entre vous (coucou... heu... l'un d'entre vous est-il
moins ahuri que les autres ?) auront peut-être fait le lien avec le
clown des égouts de Ça. A ceux là (je fais coucou et)
je réponds que oui mais que non. En effet, si "Ça" se veut effrayant,
les joyeux klowns trashs, psychopathes et sadiques de "The Killer Klowns
From Outer Space" sont juste là pour vous faire passer un franc moment
de rigolade. Ici on se lance des tartes à l'acide, on porte le nez rouge
et on se marre avec le spectateur. Car il faut admettre que si vous
acceptez de vous intéresser à des clowns qui changent les humains en
barbe-à-papa, vous ne pourrez qu'admirer le travail fait avec les
marionnettes, les décors, les maquillages... (L'histoire par contre,
elle reste merdique, hein.)
Que dire de plus, sinon que vraiment c'est pas de ma faute s'il est si
facile à trouver par inadvertance sur un certain site de streaming, en
VO ou VF selon vos préférences, ce film?
Et bien que selon wikipedia (ouais hé ho, tout le monde le fait!) le
groupe Insane Clown Posse s'est inspiré de ce film pour le visuel de
leur univers (mais j'ai trouvé nul part la confirmation de cette info,
car je fais pas confiance à tout ce que je lis sur le net et ça tout le
monde le fait pas, na!). Et pour finir, le fameux flic facho n'est autre
que John Vernon (si vous continuez de lire vous comprendrez pourquoi
c'est intéressant), un de ces acteurs qu'on a vu plein de fois mais
jamais dans un premier rôle mémorable. Quelques exemples: un rôle dans
Walker Texas Ranger, mais aussi dans Renegade (allez vous faire voir
avec votre Chuck Norris : Lorenzo Lamas vaincra, là il est juste allé
faire une sieste près de son animal de compagnie, le petit Cthulhu), la
voix de narration dans "1984", le maire dans "Dirty Harry", je sais pas
qui dans "La Coccinelle à Mexico" (c'est quand même un film!)... bref,
c'est pas wikipedia qui vous en dira tant (c'est IMDB) mais il a fait
des montagnes de trucs (le plus souvent dans des séries TV que ta
grand-mère a vues).
(Je résiste pas à l'envie de vous présenter la pratique du buka-klown.)
Et vous voulez une surprise ? Le second opus devrait sortir en 2013 !
Sans toi, rien n'aurait été possible !
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