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samedi 20 avril 2013

La cuisine, les recettes au cinéma by Wommy

Bonjour CIN  !

Parlons donc des recettes au cinéma, non je ne parle pas des bénéfices engrangés à la sortie d’un film mais bien de CUISINE.
A force de parler bouffe sur le wall, d’une part ça donne faim, et d’autre part c’est l’occasion rêvée de faire un petit point sur le sujet avec nos amis du secteur MIAM.

Nous pourrions classer ces types de films en 3 grandes catégories que nous agrémenterons d’exemples : Morceaux choisis

1) Les films au titre évocateur et/ou qui se passent en cuisine, dans un restaurant



Ces films on les reconnaît tout de suite, car rien qu’en lisant le titre on en a déjà l’eau à la bouche ! (ou pas)

• Un bel exemple bien franchouillard, bien de chez nous, bien rural, j’ai nommé la Soupe aux choux ou quand la cuisine traditionnelle se mêle à la science-fiction le tout sur une musique ponctuée de pets.
L’aile ou la cuisse ? LA fameuse question quand on coupe une volaille (moi personnellement je prends le blanc) mais aussi célèbre comédie de Claude Zidi qui nous plonge en plein cœur de la cuisine et de ses restaurants en mettant en scène Louis de Funès dans la peau d’un critique gastronomique.
• Alors là ya du lourd car on tape en plein dans le chocolat et les bonbons avec Charlie et la chocolaterie. La fameuse tablette de chocolat, cadeau d’anniversaire récurent du petit Charlie, devient le sésame tant attendu et ouvre les portes d’un monde dégoulinant de sucre et de colorants.
• Même les films d’animation s’y mettent, et Pixar nous l’a brillamment prouvé avec Ratatouille et son héros Rémy, rat fin gourmet et adorateur de gastronomie française, qui va aider Alfredo un petit commis à devenir un véritable chef.
• Ou encore L’attaque de la moussaka géante où, en l’occurrence, il serait plus question de navet que d’aubergines…



Le monde de la restauration et la cuisine, l’endroit où tout se passe, sont ici le sujet principal de ces films ou quand la passion devient un métier !

Comme un chef, avec Jean Reno et Michael Youn, nous plonge en plein cœur d’un grand restaurant et dans le milieu des chefs étoilés. Le rêve de tous amateurs de cuisine voulant un jour percer.
Chère Martha ou son remake US Le goût de la vie nous raconte le quotidien d’une restauratrice qui a sacrifié sa vie personnelle pour sa passion qu’est la cuisine, la rendant extrêmement perfectionniste. Au point que celle-ci doit suivre des séances de psychanalyse… Comme quoi des fois mieux vaut manger des bons petits plats que les faire !
Le festin chinois, quant à lui nous embarque dans l’univers des concours gastronomiques et de la cuisine chinoise. Véritable joute gastronomique, les images sont spectaculaires et le concours organisé tel une scène de combat. Ode à la cuisine chinoise, ce film innove de par son mélange de kung-fu et de cuisine, comme quoi le genre ne cesse de se renouveler !
• Alors qu’à une époque on parlait fréquemment de western spaghetti, le japon adapte le genre et lance le « western nouille » avec son film Tampopo dans lequel une restauratrice cherche la recette de la soupe de nouilles ultime, aidée dans sa quête par une joyeuse bande de mercenaires. Tampopo est un film sur les plaisirs de la nourriture, qui mélange habilement western, érotisme et nouille, huuum tout un programme !


2) Les recettes d’anthologie



Ces recettes, ces plats (fictifs ou réels) qu’on ne peut dissocier d’un film !

• Si je vous dis Le père Noël est une ordure ? Automatiquement vous devez penser à Monsieur Preskovic et son Kloug aux marrons ou ses fameux Dobitchus. Le Kloug, d’actualité car ressemblant à une bûche de noël, est mou à l’extérieur, dur à l’intérieur et a la texture et l’odeur de la merde. (« Mais qu’est-ce que c’est que cette matière ? mais… c’est d’la MERDE !»). Quant aux délicieux Dobitchus, il s’agit d’une spécialité bulgare roulée à la main sous les aisselles, « c’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim ! ».
• Une recette incontournable, qui a bercé notre enfance, dont on connait les ingrédients et le dosage par cœur, et le tout en chanson ! J’ai nommé le pudding à l’arsenic dans le dessin animé Astérix et Cléopâtre. Allez rien que pour le plaisir la vidéo.
• Le plat préféré de Simon Jérémi dans le film La cité de la peur ? Les gencives de porc bien entendu !
Kara : Ok, qu'est-ce que tu veux manger ?
Simon : N'importe quoi... Des gencives de porc.
Kara : Excusez-moi, vous savez où on peut manger de bonnes gencives de porc dans le coin ?
Réceptionniste : Chez Laplo. Les meilleures gencives de porc du littoral.

Adresse à retenir pour les amateurs alors ;)
• Très célèbre scène également dans le film Peau d’âne de Jacques Demy où l’on voit Peau d’âne alias Catherine Deneuve confectionner son cake d’amour, le tout en chanson, les paroles énumérant les ingrédients de ce cake destiné à séduire son amoureux. Vous aussi vous avez envie de fabriquer un philtre/cake d’amour, la recette ICI.


3) La cuisine insolite



Tout simplement des films présentant une ou des scènes de cuisine mais avec des ingrédients peu habituels !

• Remontons dans le temps, plus précisément en 1925, avec le film La ruée vers l’or. Tout le monde se rappelle cette fameuse scène où Charlot et son compagnon vagabond, à la rue et miséreux, partagent un plat pour le moins insolite : une vieille chaussure et sa semelle. Pour la petite anecdote, cette semelle était en réalité confectionnée avec de la réglisse et cette scène a dû être tournée 63 fois causant à la longue des problèmes intestinaux aux acteurs.
• L’anthropophagie est parfois un thème mijoté aux petits oignons. A titre d’exemple, on peut citer Delicatessen ou encore le film danois Les bouchers verts dans lequel nos deux bouchers se retrouvent par un malheureux concours de circonstances avec un cadavre sur les bras et décident tout simplement de le liquider en le vendant à leurs clients qui y prennent goût et en réclament toujours plus.
• Parlons un instant de la Nouvelle cuisine hongkongaise ! Quand cuisine rime avec fontaine de jouvence. Mais là on ne parle pas de la crème Jouvence de l’Abbé Soury… on parle plutôt de raviolis (très) spéciaux à base de fœtus humains. Vous ne regarderez plus les raviolis du traiteur chinois au bout de votre rue de la même manière.


A noter que c'est plutôt dans le cinéma européen ou asiatique que l'élément culinaire joue un rôle privilégié, car bien ancré dans nos cultures, et bien sûr dans les films de cinéastes américains originaires de ces pays ou encore dans les grands films de mafia avec leurs scènes incontournables au fond d'un restaurant ou d'une cuisine, comme Le Parrain par exemple.


Un film parlant de cuisine qui vous a-t-il particulièrement marqué ?
Aurais-je oublié une catégorie ?
D’autres recettes emblématiques à nous faire partager ?


Et bon appétit bien sûr !

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