Bonjour CIN !
Parlons donc des recettes au cinéma, non je ne parle pas des bénéfices engrangés à la sortie d’un film mais bien de CUISINE.
A force de parler bouffe sur le wall, d’une part ça donne faim, et
d’autre part c’est l’occasion rêvée de faire un petit point sur le sujet
avec nos amis du secteur MIAM.
Nous pourrions classer ces types de films en 3 grandes catégories que nous agrémenterons d’exemples : Morceaux choisis
1) Les films au titre évocateur et/ou qui se passent en cuisine, dans un restaurant
Ces films on les reconnaît tout de suite, car rien qu’en lisant le titre on en a déjà l’eau à la bouche ! (ou pas)
• Un bel exemple bien franchouillard, bien de chez nous, bien rural, j’ai nommé la Soupe aux choux ou quand la cuisine traditionnelle se mêle à la science-fiction le tout sur une musique ponctuée de pets.
• L’aile ou la cuisse ? LA fameuse question quand on coupe une volaille (moi personnellement je prends le blanc) mais aussi célèbre comédie de Claude Zidi qui nous plonge en plein cœur de la cuisine et de ses restaurants en mettant en scène Louis de Funès dans la peau d’un critique gastronomique.
• Alors là ya du lourd car on tape en plein dans le chocolat et les bonbons avec Charlie et la chocolaterie.
La fameuse tablette de chocolat, cadeau d’anniversaire récurent du
petit Charlie, devient le sésame tant attendu et ouvre les portes d’un
monde dégoulinant de sucre et de colorants.
• Même les films d’animation s’y mettent, et Pixar nous l’a brillamment prouvé avec Ratatouille
et son héros Rémy, rat fin gourmet et adorateur de gastronomie
française, qui va aider Alfredo un petit commis à devenir un véritable
chef.
• Ou encore L’attaque de la moussaka géante où, en l’occurrence, il serait plus question de navet que d’aubergines…
Le monde de la restauration et la cuisine, l’endroit où tout se passe,
sont ici le sujet principal de ces films ou quand la passion devient un
métier !
• Comme un chef, avec Jean Reno et Michael Youn,
nous plonge en plein cœur d’un grand restaurant et dans le milieu des
chefs étoilés. Le rêve de tous amateurs de cuisine voulant un jour
percer.
• Chère Martha ou son remake US Le goût de la vie
nous raconte le quotidien d’une restauratrice qui a sacrifié sa vie
personnelle pour sa passion qu’est la cuisine, la rendant extrêmement
perfectionniste. Au point que celle-ci doit suivre des séances de
psychanalyse… Comme quoi des fois mieux vaut manger des bons petits
plats que les faire !
• Le festin chinois,
quant à lui nous embarque dans l’univers des concours gastronomiques et
de la cuisine chinoise. Véritable joute gastronomique, les images sont
spectaculaires et le concours organisé tel une scène de combat. Ode à la
cuisine chinoise, ce film innove de par son mélange de kung-fu et de
cuisine, comme quoi le genre ne cesse de se renouveler !
• Alors qu’à une époque on parlait fréquemment de western spaghetti, le japon adapte le genre et lance le « western nouille » avec son film Tampopo
dans lequel une restauratrice cherche la recette de la soupe de
nouilles ultime, aidée dans sa quête par une joyeuse bande de
mercenaires. Tampopo est un film sur les plaisirs de la nourriture, qui mélange habilement western, érotisme et nouille, huuum tout un programme !
2) Les recettes d’anthologie
Ces recettes, ces plats (fictifs ou réels) qu’on ne peut dissocier d’un film !
• Si je vous dis Le père Noël est une ordure ? Automatiquement vous devez penser à Monsieur Preskovic et son Kloug aux marrons ou ses fameux Dobitchus. Le Kloug,
d’actualité car ressemblant à une bûche de noël, est mou à l’extérieur,
dur à l’intérieur et a la texture et l’odeur de la merde. (« Mais qu’est-ce que c’est que cette matière ? mais… c’est d’la MERDE !»). Quant aux délicieux Dobitchus, il s’agit d’une spécialité bulgare roulée à la main sous les aisselles, « c’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim ! ».
• Une recette incontournable, qui a bercé notre enfance, dont on connait
les ingrédients et le dosage par cœur, et le tout en chanson ! J’ai
nommé le pudding à l’arsenic dans le dessin animé Astérix et Cléopâtre. Allez rien que pour le plaisir la vidéo.
• Le plat préféré de Simon Jérémi dans le film La cité de la peur ? Les gencives de porc bien entendu !
Kara : Ok, qu'est-ce que tu veux manger ?
Simon : N'importe quoi... Des gencives de porc.
Kara : Excusez-moi, vous savez où on peut manger de bonnes gencives de porc dans le coin ?
Réceptionniste : Chez Laplo. Les meilleures gencives de porc du littoral.
Adresse à retenir pour les amateurs alors ;)
• Très célèbre scène également dans le film Peau d’âne de Jacques Demy où l’on voit Peau d’âne alias Catherine Deneuve confectionner son cake d’amour,
le tout en chanson, les paroles énumérant les ingrédients de ce cake
destiné à séduire son amoureux. Vous aussi vous avez envie de fabriquer
un philtre/cake d’amour, la recette ICI.
3) La cuisine insolite
Tout simplement des films présentant une ou des scènes de cuisine mais avec des ingrédients peu habituels !
• Remontons dans le temps, plus précisément en 1925, avec le film La ruée vers l’or. Tout le monde se rappelle cette fameuse scène
où Charlot et son compagnon vagabond, à la rue et miséreux, partagent
un plat pour le moins insolite : une vieille chaussure et sa semelle.
Pour la petite anecdote, cette semelle était en réalité confectionnée
avec de la réglisse et cette scène a dû être tournée 63 fois causant à
la longue des problèmes intestinaux aux acteurs.
• L’anthropophagie est parfois un thème mijoté aux petits oignons. A titre d’exemple, on peut citer Delicatessen ou encore le film danois Les bouchers verts
dans lequel nos deux bouchers se retrouvent par un malheureux concours
de circonstances avec un cadavre sur les bras et décident tout
simplement de le liquider en le vendant à leurs clients qui y prennent
goût et en réclament toujours plus.
• Parlons un instant de la Nouvelle cuisine
hongkongaise ! Quand cuisine rime avec fontaine de jouvence. Mais là on
ne parle pas de la crème Jouvence de l’Abbé Soury… on parle plutôt de
raviolis (très) spéciaux à base de fœtus humains. Vous ne regarderez
plus les raviolis du traiteur chinois au bout de votre rue de la même
manière.
A noter que c'est plutôt dans le cinéma européen ou asiatique que
l'élément culinaire joue un rôle privilégié, car bien ancré dans nos
cultures, et bien sûr dans les films de cinéastes américains originaires
de ces pays ou encore dans les grands films de mafia avec leurs scènes
incontournables au fond d'un restaurant ou d'une cuisine, comme Le Parrain par exemple.
Un film parlant de cuisine qui vous a-t-il particulièrement marqué ?
Aurais-je oublié une catégorie ?
D’autres recettes emblématiques à nous faire partager ?
Et bon appétit bien sûr !
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