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samedi 27 avril 2013

Adventureland / Be bad by Misaki

Un week-end sous un beau temps selon notre violette (à l'heure et date de l'écriture de cet article)

Mon dos étant dans un piteuse état, je me suis résigné a rester chez moi durant ces deux jours et c'est en zappant comme à mon habitude sur les multitudes de chaines de ma bbox que je suis tombé sur deux magnifiques surprises cinématographique que sont Adventureland et Be bad.



Adventureland est un film de Greg Mottola. Monsieur Supergrave et Paul.
Il raconte l'histoire d'un étudiant interprété par le génial Jesse Eisenberg (Zombieland, The Social Network) qui doit, après des vacances annulées, trouver un job durant l'été. Il se retrouve dans un parc d'attraction plutôt bidon. Assez timide, il fait la rencontre de Joel (Martin Starr) puis de la ravissante Em (Kristen Stewart) avec qui il entretiendra une relation compliquée.
Il croisera, tout le long du film, des seconds rôles surprenants comme Mike (Ryan Reynolds), Bobby, le patron du parc (Bill Hader) ou encore l'allumeuse de service Lisa P (Margarita Levieva).

Sur fonds d'une soundtrack assez rock (Whitesnake, The Cure, Judas Priest et compagnie), milieu des années 80 oblige, Aventureland est une bouffée d'air frais dans le cinéma indépendant. Il n'est pas formidable ni banal mais on y ressort léger avec l'envie de profiter de la vie et des gens que nous aimons.




Be bad de Miguel Arteta. Seul film que je connaisse du Monsieur.

Je m'attendais à un film dans la veine des Jonah Hill ou Seth Rogen à savoir du fun, barge mais crado.
Je suis tombé sur un ovni. Un film hallucinant tant par la performance de son acteur principal que par les dialogues.

Nick Twisp (Michael Cera) est gentil, trop gentil, vierge et en manque total de confiance.
Il vit avec sa mère et son beau père Jerry (Zach Galifianakis)
Contraint de partir quelques temps en vacances à cause de problèmes causés par son beau-père, Nick rencontre enfin l'amour de sa vie, Sheeni Saunders (Portia Doubleday), aussi cultivée et délurée que lui.
Vivant jour après jour leur amourette de vacances, Nick est obligé de rentrer chez lui et de quitter sa bien aimée Sheeni.
Afin de la retrouver, il décide de devenir méchant et de créer un double maléfique au nom de François Dillinger.
Sur ce, il va créer une multitude de conneries afin d'être renvoyé chez son père qui entre temps sera muté à proximité du domicile de Sheeni.
Jonglant entre son double maléfique, sa famille et son amour. Nick rencontrera des situations des plus surprenantes comme la scène dans l'université avec son compagnon d'étude Joshi et leur rencontre avec Rooney Mara encore méconnue et plutôt séduisante.

Rempli de seconds rôles tous excellents comme Justin Long dans le rôle du frère toxico de Sheeni, Ray Liotta dans le rôle d'un flic et le génial, grandiose, big acteur Steve Buscemi en papa de notre petit Nick.

Michael Cera vu dans Juno, Supergrave, Scott Pilgrim m'a confirmé au début du film que son jeu d'acteur était toujours le même. Sympa mais sans plus. Mais incroyable révélation lorsqu'il se métamorphose en Francois Dillinger.
J'ai dit WHAT THE FUCK !! Quel connard, quel assurance !!
Des réparties cultes fusent à chaque apparition de son double.

Déjanté, barré, Be bad est une surprise dont la jaquette ne m'avait jamais envie d'ouvrir le boitier DVD. Comme quoi il ne faut pas tout le temps se fier à celle-ci.

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