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dimanche 13 novembre 2011

Saw, la saga by Arno

Avertissement : L’auteur décline toute responsabilité si des spoilers perturbent le bon déroulement de la lecture de cet article, mais bon avec une telle cascade de suites difficile de ne pas en faire !


En cette période Halloweenesque, il est bien un film qui va manquer (ou pas !) à l’affiche des cinémas cette année, lui qui rythmait la fête de la citrouille depuis 7 ans. C’est donc avec un brin de nostalgie ou…en fait je ne sais pas quelle idée m’a pris l’autre jour, peut-être un énième jour de pluie et une météo du même genre pour toute la semaine qui s’annonçait. C’est alors que je décidais d’enclencher mon marathon Saw : un film par jour, ça tombe bien, 7 films, 7 jours, pile une semaine de pluie… non parce que je n’allais pas pousser le vice à enchainer les visionnages à la suite, c’est un coup à devenir un dangereux psychopathe… ou être totalement lobotomisé, au choix.

Que la partie commence !



Ou comment un simple court-métrage de James Wan s’est ensuite transformé en long, premier opus qui restera le plus dans les mémoires de par son originalité, James Wan aux commandes de son bébé, rythmé par ses fameux traveling rotatif en accéléré, une ambiance délétére, une action qui se passe en huis-clos dans une pièce des plus beurk, avec à l’intérieur deux mecs enchainés - le super pote de James qui joue dans tous ses films (et aussi producteur de tous les autres opus qui ont suivi) et Cary Elwes que vous avez pu voir dans Hot Shots ou le Dracula de Coppola - pris au piège par un mystérieux serial-killer au doux nom de Jigsaw. Pendant ce temps-là dehors, un Danny Glover en inspecteur obsédé mène l’enquête pour démasquer le fameux tueur au puzzle. Personne ne dira rien à redire (je pense et j’espère) que ce film se suffisait à lui-même tellement il était abouti, le côté trash est suggéré, uniquement psychologique, pas d’images dégoutantes ou d’hémoglobine qui gicle de partout. Une vraie réussite, encensé par la critique et par le public !

L’année suivante arrive… la suite... et les années suivantes ses suites, appelons ça l'ère Bouseman !


Logique, quand on sort un film d’un million de dollars de budgets et qu’on ramasse 100 fois plus (rien que pour l’exploitation US), les maisons de prod sont obligés de faire pondre une suite ! Darren Lynn Bousman récupère les manettes de James Wan et commence à souiller à grand coup d’hectolitre de ketchup et scènes crados. Donnie ‘step by step’ Wahlberg et Diana Meyer (entre-aperçue dans le premier opus) reprennent l’enquête du tueur au puzzle jusqu’à le débusquer dans son repère. Donnie va faire les frais du dernier( ou pas !) plan de Jigsaw puisque son fils (qui a bien grandi et joue dans Scream 4 cette année) est aux premières loges aux côtés d’Amanda (unique survivante du fameux piège à ours inversé),Beverley ‘Seven Heaven’ Mitchell et d’autres sombres inconnus. Les pièges sont de plus en plus machiavéliques, tout du moins dérangeants, sanglants et/ou bien dégueus. Le dénouement final est plutôt bien joué à tel point que j’étais à deux doigts d’enclencher l’opus suivant…
… toujours réalisé par l’homme-bouse, un opus très irrégulier, qui commence avec plusieurs pièges indépendants (mouais bof, juste pour que ça tache bien !) avant d’amorcer un vrai jeu à plusieurs tiroirs (cheminement un peu plus psychologique mais des scènes bien dégueulasses quand même, y en a une en particulier qui m’aurait presque fait vomir si j’avais bu une vodka-martini de plus : je parle de celle des cochons pour les personnes qui sont allés jusqu’au 3), même si l’interprétation de Jeff est vraiment plus que moyenne, le côté je veux me venger, je vais ptêtre te pardonner mais je sais pas trop, devient très lassant, laisse les tous crever point barre merde ! Intéressantes aussi, les scènes transversales qui nous montre les préparatifs du jeu du premier film et nous raconte ce qu’il advient de l’inspecteur Matthews. Et un final qui aurait pu (dû ?) être le point final de la saga. CE troisième opus a tout de même été interdit au moins de 18 ans à sa sortie en salles, le seul de toute la saga.
Le dernier opus de l’ère Bousman (oui, nous sommes déjà un numéro quatre) se lance avec une splendide scène d’autopsie de John Kramer (aka Jigsaw), on découvre une cassette (qu’il a discrètement avalé dans l’opus précédent, mais si puisqu’on vous le dit, son deuxième surnom c’est gorge profonde !) dans son estomac. Après ça part un peu dans tous les sens, plusieurs hommes piègés dont la vie dépend des autres, et finalement on pousse le bouchon jusqu’à imbriquer cette histoire dans celle de l’opus précédent, et rajouter encore une enquête interne par des agents du FBI, houlala, ça va bien se passer… Heureusement qu’on éclaire notre lanterne sur les motivations de Kramer à répandre le bien (mal ?) autour de lui. Pas trop de scènes dégueulasses et on apprend donc que l’œuvre du jigsaw a trouvé un nouveau disciple (bah oui forcément Amanda aussi est morte !). Vous trouvez que c’est un peu tiré par les cheveux ?! Demandez-lui plutôt à elle


On refile le projet à l’ancien chef déco puis assistant réal de bas étage sous les ordres de Bousman, qui nous pond une histoire rien de bien folichon. L’agent du FBI a survécu (tout comme le dernier officier de police qui enquêtait) et pense savoir qui pris la relève de Jigsaw et va donc se mettre sur ses traces. Pendant ce temps-là, 5 personnes prises au piège tentent de survivre et on revoit Jigsaw qui enseigne les bonne manières à son protégé dans un flashback… c’est tout, 1h20 de film avec quand même deux fois la même séquence de 10min au début et à la fin du film… et un final en suspens qui laisse entrevoir donc une (énième !) suite (de trop !)



Ce qui à la base était un poisson d'avril sur Allociné, se transforme malheureusement en nouvelle suite du tueur de Strasbourg.. euh... tueur au puzzle. Donc on change encore de réal (le quatrième si vous avez bien suivi), mais c’est pas pour autant que ça va relever le niveau, le problème principal quand on se lance dans les suites de suites de suites de suites… heureusement que Kramer avait pas un chien, car on lui aurait sûrement donner le rôle du nouveau tueur au puzzle. D’ailleurs son protégé a du mal à faire diversion, un nouveau piège de rédemption, des litres de sang et une dernière mort à base d’acide bien dégueulasse. 68 millions de recettes, Lionsgate commence à faire la gueule…



… Mais se décide à faire un petit dernier histoire de se mettre à la 3D, voici donc ‘Saw : Chapitre Final’ Kramer n’est plus là depuis… fort longtemps et son esprit de montrer que la vie est belle aux gens perdure même si son protégé dénature cela en zigouillant à tout va et se lance dans un combat sans merci avec l’ex de Mr Puzzle… pendant ce temps-là un Monsieur J’ai Survécu – JE sors un livresur cette expérience tragique mais au combien spirituelle fait sa promo s’netourant d’autres survivants pour faire sa comm (et donc amasser un max de blé). D’ailleurs en parlant gros sous, petite comparaison d’avec le premier (remonter un peu la page) ce Saw 3D a coûté 20 millions et n’a engrengé que 130millions (à travers le monde !), ridicule !




... le jeu est terminé ! (.. enfin il se murmure qu’on pourrait éventuellement avoir droit à un huitième épisode, mais chut !)





Bon, vous avez survécu à tout ça, maintenant vous pouvez répondre à quelques questions : quel est votre Saw préféré ?! ou plutôt non, lequel est le plus mauvais ? Votre piège préféré?


Question subsidiaire : combien ai-je fait de jeux de mots ridicules en corrélation avec le film dans cette propa ?

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