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lundi 25 octobre 2010

Comment Twilight aurait dû être by Jim

**Comment Twilight aurait dû finir, pour plaire aux plus de vingt-deux ans** (Ou plutôt Coca-Cola Zéro, comment la vie devrait être).

Suite à un problème de scénaristes ou de féministes, nous changeons le titre de cet article en **La chimie organique appliquée à Twilight**. Non.
**Comment le troisième film de Twilight devrait être pour sembler moins gaga, no he can't read my poker face**

Résumé des épisodes précédents : Dans **Fascination**, Bella, une fille bien tarte, gourde (ou autre plat ou accessoire) s'éprenait d'un tragique jeune homme, qui, en réalité, était un vieillard (mais il cachait bien son jeu, tout comme son canal déférent). L'amour passionnel qui liait les deux protagonistes ne trouvait aucune expression sur le plan physique, ce qui n'était pas sans déplaire à Bella et Edward, car, ces deux-là étaient (et sont) toujours de gros puceaux angéliques.
Bref, après deux altercations avec d'autres vampires (qui eux sont méchants, ou ridicules, ou les deux en même temps, c'est possible), où Bella fut un instant proche de devenir un cadavre aux longues dents, Edward commença à comprendre (mais comme son esprit est lent on lui pardonne presque) qu'il était dangereux de rester avec sa dulcinée. Dans **Hésitation**, Edward larguait sans scrupules Bella, la laissant dans une forêt infestée de pervers voyeurs. Bella, bien sûr, en fille stéréotypée, fragile et limite suicidaire, ne pouvait se remettre de cet échec (et dire qu'elle était à deux doigts d'être sautée comme une pomme de terre!), jusqu'à ce qu'elle renoue avec un ami d'enfance, Jacob, un lycan aux abdos féroces. **Mais comme Twilight est la fable de l'abstinence**, au lieu de sauter au cou du jeune amérindien lorsque il se baladait torse nu devant elle, Bella l'ignorait (en bavant quand même comme le chien de Pavlov). **Bref, le bilan du deuxième Twilight frise l'hystérie collective** : Bella a encore été courir à l'autre bout du monde pour son morceau de chair en décomposition.

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Voici comment **Soumission**, ou **Saucisson**, ou **Fellation** devrait être.
(Car oui, nous en avons foutrement marre de cette mascarade à deux francs, alors, remettons de l'ordre)

Il y a peu, Edward a demandé à Bella de l'épouser, condition sine qua non, si la jeune fille veut devenir vampire (et surtout, avoir la vie éternelle, le plus important). Laissant mijoter Edward, **Bella se rend compte que c'est impossible**, elle est jeune, lui est très vieux, il a attendu toute une partie de sa vie, elle ne voit pas pourquoi elle devrait perdre sa virginité avec quelqu'un qui pourrait être son grand-père, alors non, **il n'en est pas question, pas de mariage, pas de vampires, elle ne veut pas renoncer tout de suite aux pâtes carbonara**.
Nous sommes à cinq minutes de film (ce qui change par rapport aux autres opus où il faut quarante-cinq minutes pour se décider à se resservir de gâteau au chocolat).
Edward se fait, à son tour, larguer comme une vieille chaussette mal propre, à la soirée d'anniversaire de Bella où elle lui dit *Va te faire mettre par un ouzbékistanais mal luné, et on en reparlera peut-être un jour*. Suivant les conseils de Bella, bien qu'ayant le coeur aussi déchiré que le ventre d'une femme venant de se faire liposucer, le vampire décide de partir trouver l'Ouzbékistan, sauf que ça a l'air vachement loin, et peut-être même introuvable. **Finalement, Edward se retrouve à Los Angeles, comme Borat, mais sans l'ours** (on ne parle pas de l'animal, mais du type bizarre qui le suit partout).
Bella, elle, se décide enfin à sauter le pas et à se faire un piercing génital, dont sa super copine Simone lui a tant parlé (et dont Edward ne voulait rien entendre, bien sûr). Après avoir tapissé ses murs d'ail, elle se dit que merde, elle a assez caché ses penchants gothopouffe, **il est temps de se laisser aller à ce qu'elle veut, de s'habiller en noir, de baiser sans préservatifs, de maudire ses parents qui la font trop chier à la prendre pour une ado de quinze ans**.
Jacob, notre ami aux dents longues qui aboie à la pleine lune, lui, se rend compte que Bella n'est qu'une sale pouffiasse immonde et dérangée qui court après les mecs pas assez vivants pour elle, et que lui, il mérite une princesse ; c'est pourquoi, il se suicide par accident, en tombant d'une falaise. **Mais personne ne sait bien sûr pourquoi il saute de la falaise, tout le monde s'en fout, on en a tellement marre de l'entendre gémir après l'autre toxicomane qui se fait prendre derrière la pompe à essence** (oui, nous parlons bien de Bella).
Détruite par ce décès prématuré, Bella monte un groupe de rock aux influences apocalyptiques pour canaliser sa tristesse (ben non, elle n'a pas d'énergie). Le groupe obtenant un certain succès auprès des ados suicidaires de la région de Seattle, un concert est organisé à Vera Cruz. Et pendant ce temps, à Vera Cruz, Edward passe d'un verre de whisky à l'autre, tandis qu'il joue aux cartes pour payer le loyer de sa maison, parce qu'il a claqué tout son argent dans une opération pour le transformer en femme, et qu'avant cela, il a engrossé trois nanas de passage qui lui font payer d'avoir mis un peu de brillant dans leur... vie, oui, vie, on ne sait jamais que des jeunes yeux lisent ceci. **C'est donc à Vera Cruz qu'Edward et Bella se retrouvent, un certain temps et un temps certain après les évènements de Forks**. L'âme en déroute, Edward s'empale sur le micro de Bella, qui, en pleurs, ne fait rien du tout, le film est fini, putain, j'ai merdé mon coup, on dirait un film de gothiques en chaleur.

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