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vendredi 8 octobre 2010

Le Snuff Movies : entre réalité et fiction by Wayne

Introduction

Wes Craven, parlant des films d’horreur, a dit un jour :
"It`s like boot camp for the psyche. In real life, human beings are packaged in the flimsiest of packages, threatened by real and sometimes horrifying dangers, events like Columbine. But the narrative form puts these fears into a manageable series of events. It gives us a way of thinking rationally about our fears."

Et si la narration était abandonnée, si le film se concentrait uniquement sur ce seul évènement brut, horrible et effrayant… et réel ?

Nous obtenons une des plus grande et controversée légende urbaine : le SNUFF MOVIE.

Le principe du Snuff ? Montrer sans artifice la mise à mort RÉELLE d’une personne, accompagnée de diverses tortures, ou sévices sexuels. Le film DOIT montrer la personne vivante au départ, et le déroulement de sa mort doit être filmé dans son intégralité jusqu’au décès de celle ci. Autre aspect important : dans ce genre de films, la victime est totalement consciente de sa mort, filmée généralement en un plan séquence mal cadré et mal éclairé. Le moins d’artifices possible pour garantir à 100% la mort véritable de la personne à l’écran.
Dans quel but ? La vente, le gain d’argent.

En effet, ces films sont destinés au marché noir, pour des acheteurs riches et en manque de sensations fortes.
L’existence des Snuff Movies n’a jamais été prouvée, malgré des années d’investigations par le FBI, et autres polices et journalistes, contribuant à faire passer ces films pour des mythes urbains.

Alors, vrai ou faux ?



Les Snuff Movies sont comme un Saint Graal du cinéma : certains sont persuadés de leur existence alors que d'autres n'y croient pas une seule seconde. Mais jamais personne n'en a vu, du moins officiellement.
Je l'avoue,c’est une fascination très morbide qui m’anime ; pour me faire ma propre idée sur la véracité de cette légende urbaine, j’ai décidé de me plonger dans cet univers qui, vous allez le voir, comporte de nombreux aspects, celui m'intéressant le plus est l'exploitation des Snuff Movies au cinéma.

De nombreux films ont été vus, ainsi que de nombreuses vidéos.
Gardez bien en tête que la plupart des films et vidéos cités dans mon article nécessitent une réelle prudence de votre part et ne sont pas recommandables à tous.
Donc renseignez vous avant de plonger dedans la tête baissée !



Snuff et cinéma, la genèse.

Comme vous pouvez vous en douter, le cinéma est sujet à de nombreuses légendes urbaines, plus ou moins inquiétantes. Dans les moins graves on peut citer le film King Kong vs. Godzilla (1963), dont la rumeur persiste à dire qu’il y eu deux fins tournées : une où King Kong gagne et l’autre ou Godzilla est victorieux, pour la version Japonaise du film.
Dans les plus morbides, une poignée de fan d’horreur sont persuadés que des vrais corps ont été utilisés pour les effets spéciaux dans les films Buio Omega(1980) et Le Jorobado de la Morgue (1972) par exemple.


Snuff (1976) (Trailer)

L’un des mythes urbains cinématographique le plus populaire concerne sans doute le fameux Snuff apparu sur les écrans en 1976.

Au tout départ, le film, réalisé par Michael et Roberta Findlay (beaucoup plus habitué à des films de la sexploitation), se nomme Slaughter. C’est un petit film sans prétention, fait pour 30 000 dollars à l’époque. A l’aide d'un parallèle immanquable avec la tragédie survenue à Sharon Tate, le film est une véritable tentative pour rendre Charles Manson et ses potes un peu plus sympathiques vis à vis de la tragédie qui a touché Sharon Tate.
Il faut savoir que selon les rumeurs, Charles Manson est ses sbires aimaient filmer leurs meurtres en direct ; chose qui ne sera jamais prouvée car les vidéos n’ont pas été retrouvées.



Bref, c’est sûrement en s’inspirant de ça que Carter Stevens, voyant en ce film une grosse occasion de faire un coup de pub, décide de rajouter à Slaughter LA scène avec laquelle la légende urbaine du Snuff va naître.
En effet, celui ci rajoute à la toute fin du film une séquence choc pour l’époque.

On y voit l’équipe du film en train de tourner une des scènes du films, classique. La scène étant finie, le réalisateur félicite son actrice et lui propose gracieusement de prendre du bon temps en dehors des caméras. L’actrice se laisse un peu désirer (ces femmes alors…) mais fini par succomber (au bout de 40 secondes) aux charmes du réal. Dans la seconde, l’équipe saisit ses cameras, la perche, et filme l’action ! Ce qui ne plait pas à la nana forcément, qui commence à se débattre, provoquant la colère chez le réalisateur qui finit par prendre un gros couteau, lui faire des entailles, lui couper une main et l’éventrer avec l’aide de l’équipe du film qui filme tout.
Pour accentuer l’aspect réel de la scène, celle-ci finit très abruptement, avec une panne de camera et les mecs qui disent « merde, plus de pellicule, merde ! – T’as tout pris ? – Ouais, cassons nous vite fait ! » (Je vous ai fait une petite traduction héhé).

Avec cette scène en plus, le film sort sous le nom de Snuff en 1976, et provoque un scandale impressionnant, les spectateurs croyant que le meurtre de l’actrice était bien réel.
Évidemment, quand on regarde le film aujourd’hui, on a du mal à y croire. Mais à l'époque, c'était apparemment très efficace !
Un film qui sera le déclencheur de tout un petit filon au cinéma (et qui continue de plus belle de nos jours comme nous allons le voir juste après), même si effectivement certains ici pourraient citer dans une moindre mesure le très bon Peeping Tom de Powell (1960), racontant l’histoire d’un tueur filmant ses crimes.




Un nouveau thème pour un nouveau type de films

Par la suite, les Snuff Movies on été maintes et maintes fois utilisés dans les intrigues de nombreux films.

Parmi ceux ci, on peut citer Hardcore(1979) de Schrader qui est sans doute l’un des premiers à surfer sur ce nouveau thème.
Le film raconte l’histoire d’un père qui amène sa fille à une convention calviniste… et qui disparaît mystérieusement juste après. Le père mène son enquête pour retrouver sa fille, et n’hésite pas à se faire passer pour un producteur de films pornos et à être très violent. Il va donc se retrouver dans un milieu crade et underground, où circulent justement ces Snuff Movies.



En effet, le caractère extrêmement sadique et voyeur des Snuff Movie est tel que les gens les assimilent à du sadomasochisme ; du coup, on verra souvent une représentation du Snuff avec des bourreaux souvent masqués. Il y a du cuir, des chaines, une victime attachée ou maîtrisée (souvent violée).
Ce qui rapproche encore le porno hardcore et le Snuff, ce sont les tabous, et surtout des images extrêmes et dures que l’on peut voir.

Rappelons aussi que la pornographie est la représentation complaisante de sujets, de détails obscènes, et non pas forcément de la bite et du cul (d’ailleurs, certaines vidéos sadomasochistes sont dénuées de relations sexuelles, comptant uniquement sur la relation dominant-dominé). Le voyeurisme fait également partie intégrante de la pornographie, ce qui rapproche de très près ces deux genre.

D’autres films traitent de prêt ou de loin le sujet des Snuff Movies, comme 8mm(1999) de Schumacher où le héro doit s’infiltrer dans le réseau Snuff. Film empruntant énormément à Hardcore, mais néanmoins pas dénué d’interêt.
Plus intéressant, nous pouvons citer le magnifique Videodrome(1983) de Cronenberg, dont la trame repose essentiellement sur une émission pirate exhibant des tortures suivies de mises à mort ; ainsi que le très bon Tesis(1996) de Amenabar présentant une jeune étudiante qui rédige un mémoire sur les Snuff Movies dénonçant le pouvoir que peuvent avoir les images.
Autre très bon film, Strange Days(1995) de Beigelow raconte l’histoire d’un homme qui est obligé de regarder un Snuff pour espérer retrouver un meurtrier.
The Brave, film réalisé par Johnny Depp en 1997 raconte lui l’histoire d’un amérindien engagé pour tourner dans un Snuff. On pourrait même citer Lost Highway (1997) de David Lynch dans lequel on peut voir lors d’une scène bien connue, un film Snuff avec Marilyn Manson et Twiggy Ramirez.



On peut évidemment parler de C’est Arrivé Près De Chez Vous (1992), filmé comme un documentaire sur un serial killer, de la brève allusion aux Snuff dans Taxi Driver, de l’excellent Lady Vengeance (1995) de Park Chan Wook, et du très récent Motel (2007) d’Antal avec Kate Beckinsale. Smash Cut(1999) aussi, plus humouristique, avec l’actrice porno qui commence à tourner dans pas mal de films « tout public », Sasha Grey.


Vrai ou faux documentaire ?

Quand on évoque les Snuff Movies, difficile de ne pas parler de Cannibal Holocaust, réalisé par Deodato en 1979.
En effet, le film raconte le périple de plusieurs journalistes en Amazonie. L'arme absolue du film est sans conteste la camera à l’épaule, qui amène de la subjectivité et du réalisme dans les scènes ! De plus, les effets spéciaux sont réellement saisissants et ça sera justement un de ces effets spéciaux qui sera l’objet d’un scandale.



La scène où l’on voit cette femme empalée, le pieu ressortant par la bouche, la camera qui tournant autour d'elle, a amené Deodato devant le tribunal, pour prouver que ce n’était qu'un trucage !
En effet, la femme est simplement assise sur une petite selle de vélo mise sur le pieu, et il ne restait plus qu’à faire sortir celui ci par la bouche de l'actrice.
Un tour particulièrement réussi donc.
Ce qu’il faut savoir, c’est que Deodato avait fait signer un contrat aux acteurs, stipulant qu’ils devaient ne pas se montrer à la presse pendant un certain temps, ce qui a achevé de faire douter les gens : sont ils vraiment morts ?
Évidemment, le film comporte énormément de scènes gore, et se destine avant tout à un public averti, même si celui ci se veut être une critique du journalisme moderne et de son voyeurisme, comparé à la sauvagerie des peuples non-civilisés, ici les cannibales.

Une fois Cannibal Holocaust cité, on ne peut plus faire l’impasse sur l’énorme Mondo Cane qui va bouleverser le monde du cinéma en 1962, et qui donnera naissance à un genre : le mondo.
Ce film est une sorte de documentaire montrant des morts plus ou moins réelles à travers les différentes mœurs et traditions dans différents pays.
Mondo Cane montre en 1962 le monde comme personne ne l’avait vu auparavant, ce qui en a fait un film choc, montrant parfois des scènes dures et parfois des scènes plus soft.
De nos jours, on pourrait presque voir des images telles que celle de Mondo Cane à la télévision, mais ce film s’avère toutefois très saisissant, encore aujourd’hui.
Dans cette mouvance de pseudo-documentaires sur la mort à l’écran (animale ou humaine), on peut citer Camp 731 (1987) de Tun Fei Mou prenant place dans les camps de prisonniers où les japonais subissent de terribles tortures dont de « belles » vivisections ; ainsi que Mondo Nudo (1963) de Francesco de Fedo.

Et bien sûr, les célèbres Faces Of Death, montrant des accidents, exécutions, etc. Évidemment, pas mal de scènes sont fausses d'autres sont réelles. Faces Of Death montre donc simplement la mort.
Et justement, nous ne pouvons pas cataloguer ces films en tant que Snuffs. Oui, ils montrent la mort, mais ce ne sont pas des meurtres (bienheureux), et ce n’est pas censé provoquer l’excitation de gros richards en quêtes de sensations. Et il n’y a pas le côté porno non plus, ce qui n’est pas une mauvaise chose.



L’émergence du Torture-Porn

Pour revenir sur le parallèle entre le snuff et le porno hardcore, cette proximité pourrait expliquer le pourquoi du terme « Torture-Porn », genre cinématographique utilisant le phénomène Snuff pour montrer de façon très crue des tortures et sévices à l’intérieur d’une trame narrative plus ou moins développée. C’est un genre de film que je déteste, mais pour vous, j’ai plongé dedans les yeux grands ouverts (voyez comme je suis sympa)!

Dans les années 80, on peut noter l’apparition des Guinea Pigs de Hino, qui à l’aide d’effets spéciaux extrêmement bien faits pour l’époque, amincissent encore un peu plus la frontière entre réalité et fiction.
Le Guinea Pig le plus célèbre est certainement le second : Flower of flesh and Blood, réalisé en 1985. Tout est fait pour que le spectateur croie à un vrai Snuff Movie.
Ici, la victime est kidnappée, et le ravisseur démembre, et éviscère la pauvre femme. Le tout est filmé de manière très documentaire (quasi chirurgicale en fait) pendant 50 minutes, et tout ça est plutôt bien fait même pour notre époque.



La rumeur veut qu’Hino s’inspira d’un film en 8mm qu’il aurait reçu, contenant un crime horrible perpétré par un homme ayant un casque de samouraï et torturant sa victime préalablement droguée. En plus du film, de longues pages décrivaient la passion du tueur pour son « œuvre » et sa beauté.
Hino apporta le paquet à la police, et réalisa peu de temps après ce second Guinea Pig pour exorciser la vision de cette vidéo.
D’ailleurs, notre bien connu séducteur Charlie Sheen serait apparemment tombé sur Flower of Flesh and Blood, et l’aurait apporté au FBI pensant que c’était un vrai meurtre.
Comme quoi, Hino a bien fait son boulot.

Après celui ci, les Guinea Pig suivants se veulent plus comiques (même si toujours aussi gores)… On pourrait penser que le réalisateur a voulu se calmer un peu après ce très controversé second volet de la série.
Dans les films précurseurs de ce genre, Ostermontag (1991), longtemps considéré comme un des films les plus violents jamais réalisés, met en scène un tueur qui filme ses meurtres pour les montrer à ses futures victimes. Ce film atteint un niveau de sadisme extrêmement dérangeant, mais les effets spéciaux n’ont rien à voir avec ce que l’on fait aujourd’hui. (Vous penserez à moi lors de la scène de la bouteille "de verre"!)

Actuellement, le Torture Porn est ultra-répandu. Peut être que le film le plus intéressant au niveau des idées est Hostel (2005) d’Eli Roth, qui est supposé être basé sur une histoire vraie : un site thaïlandais proposerait à des riches citoyens de payer des sommes énormes pour torturer des gens en toute impunité. On assiste là à une évolution du concept du Snuff, puisque là les riches ne payent pas pour des vidéos, mais pour eux même tuer ! Évidemment encore, c’est une légende urbaine.
Par contre, même si l’idée est intéressante, Eli Roth en fait un film fade, inintéressant et très en dessous du niveau de gore des deux films dont j’ai parlé précédemment, qui ne sont pas conseillés à tout le monde !

Dans le même genre de films de torture grand public, il y a bien sûr les Saw, The Butcher (originalité : camera sur la tête de la victime), dont je vais vous épargner.
Autre film un peu moins connu, mais jouant beaucoup plus la carte du Snuff, avec la camera à l’épaule, un éclairage moisi, une qualité qui pue donnant libre court à toutes formes de trucages, qui donne lieu à un sadisme sans limite : la série des August Undeground(2001, 2003 et 2007) de Fred Vogel (un pote à Savini, le roi) et Jerami Cruise Killjoy (pour celui de 2003).



Le principe du film est de plonger dans l’univers de plusieurs tueurs, et de vivre avec eux leurs péripéties, avec un réalisme plutôt bien réussi. Bien dégueu aussi, car c’est l’excuse à une débauche de violence gore pas dosée du tout (le must reste la scène où un tueur déchire le ventre d’une femme enceinte (avec le fœtus à l’intérieur évidemment), et après la pénètre par l’orifice ainsi créé).
Une sorte de vie-ma-vie de tueur dégénéré. Mais c’est du faux hein (ça ne veut pas dire que de tels malades n’existent pas, j’y reviendrai).

En résumé, un genre qui joue sur la surenchère, la gratuité de l’acte, et des litres de sang, donnant du boulot énorme à nos amis maquilleurs et spécialistes des effets spéciaux !

Notons dans un registre tout à fait différent que Funny Games de Haneke est d’un voyeurisme impressionnant, où la torture est ici psychologique plus que physique, et une mort inévitable que même le cinéma ne peut enrailler (télécommande pour ceux qui savent).
Haneke voulait dénoncer la violence à travers un film violent (un peu comme Kubrick et son Orange Mecanique). Échec pour les deux réalisateurs, dont les films sont devenus cultes mais pas pour cette dénonciation.

Pour repartir dans la violence extrême, citons le méconnu Pig(1998) de Rozz Williams, qui peut paraître assez intéressant du fait des influences (EraserHead de Lynch en tête), et pour le fait que l’acteur jouant la victime a vraiment voulu subir quelques unes des tortures.

Pour terminer, je citerai un film qui a provoqué un petit scandale il y a très peu : Snuff 102. Un film sans histoire (enfin si, c’est l’histoire de 3 séances de tortures, filmées façon Snuff Movie), qui a fait vomir des gens dans les salles, qui a provoqué des crises cardiaques etc. Justifié ? Non. Mais c'est peut être celui qui se rapproche le plus du Snuff Movie (même si certains effets ne sont pas très convaincants). Si vous êtes courageux, voyez par vous même !




Dans la réalité…


Et oui, car là on a parlé cinéma, scandales et tout… Mais qu’en est il de la réalité, du marché noir de VHS/DVD de Snuffs ?
Il y a bien toutes ces vidéos horribles et insoutenables d’exécutions (décapitations en gros plan, tirs à bout portant, « jeux » de tir orchestrés par des soldats des deux camps etc) en tant de guerre, mais ça ne correspond pas vraiment à la définition première du Snuff.

Il y a même eu un spot de propagande en Iraq pour un sniper tuant des soldats américains, comptant le nombre de morts comme s’il s’agissait d’un jeu, et montrant les meurtres explicitement.



Dans les faits divers, il y a bien quelques affaires troublantes, comme les 3 jeunes russes au marteau qui filmèrent leurs actions (on a les images de leurs vidéos de quand ils viennent aux enterrements de leurs victimes, et certains extraits de leurs videos sont disponibles sur le net), et que la police a mis du temps à arrêter.

Ou bien ce couple (j’ai perdu ma source) il y a bien des années où le caméscope n'existait pas, qui ont tué leur gosse et enregistré ses cris en audio ; je pense que ça ne fait aucun doute que ces gens l’auraient filmé s’ils avaient pu.

Il y a aussi le cas de Bernardo et Homolka qui kidnappèrent des jeunes femmes (14-15 ans) pour les humilier, les violer, et les laisser mourir. Tout en filmant.
Les films des viols existent, et ont été partiellement passés à leurs procès. Ceux des meurtres, je n'ai aucune information.

L’affaire Bittaker-Norris : deux personnes qui ont enlevé plusieurs jeunes femmes, dans le but d’en abuser sexuellement et de les tuer. Eux, ils ont enregistré en audio l’intégralité du viol et du meurtre d’une des victimes. 18 minutes, celles qui sont à ce jour la preuve la plus proche de l’existence des Snuff Movies.

Cependant, le cas le plus connu est celui de Kuznetsov, un russe qui réalisait des vidéos contenant le viol, la torture et le meurtre réel d’enfants, et qui les revendait à prix d’or à de riches personnes.
Mais la justice Russe n’a retenu dans les faits que la pédophilie. Et aucune trace des vidéos.




Conclusion


L’existence des Snuff Movies est donc encore à prouver, mais le veut-on vraiment ?

Ce qui m’a intéressé avant tout, c’est de voir le cinéma exploiter ce filon, et de voir son évolution…
Personnellement, je n’ai aucune envie de voir de vrais meurtres à l’écran, ça paraît évident pour tout le monde, mais il existe énormément de détraqués en ce monde. Pour moi ça ne fait aucun doute que ce genre de vidéos existent, particulièrement dans les pays où le contrôle policier est très faible.

De plus, avec l’avènement de la technologie, le peer-to-peer, les cameras dans les téléphones, tout le monde peut filmer ce qu’il veut quand il veut et le faire partager au monde entier. L’information sera noyée dans les média.

Cela dit, pourquoi tuer réellement des gens quand il suffit de simuler leur mort ? Avec le progrès dans les effets spéciaux, ça ne paraît pas être une idée très farfelue pour gagner beaucoup d’argent auprès de clients sadiques et pervers.

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